19i.
C E R
anterieurs
&
foperieurs. Le
Pl;xus
Choroºide eíl: au
milieu de ces deux vemricules , compo[é de plu–
fieurs arteres m::s-déliées , qui viennem de la Ca–
roride inrerieure & des veines qui verfenr le refidu
du Cang dans le quarriéme Sinus de la dure-mere.
Le rroifiéme venrricule, pJaté au m1het1 des ~eu~
aurres , a deux conduits , !'un anreneur , qm de–
charge les foroíités conrenues dans \e Cerv~au for
la glande pituiraire, & J'au_rre poíl:eneur qm va au
qu;.rriéme vencricule , qw eíl: placé dans le cerve–
ler,
&
'environné devane
&
dernere de l'Apophy–
[e
appellée
Verr,iículaire.
La glande pinea)e, qui eíl:
compofée d'une [ubíl:ance dure
&
Jaunarre, cou–
verre d'une membrane rres-fine & cres-déliée , a
fa
firuacion a ]'emrée ducanal, qui va du croifiéme au
quarriéme vencricule. Il y a encore la voure a crois
piliers. C'eíl: ]a partie inferieure blanche
011
les
ventricules [e joignent. De ces crois piliers l'un eíl:
ancerieur ,
&
les deux amres poíl:erieurs. Ces ·der–
niers fe recourbanr en demi-cercle, embrallem 1es
deux Apo1'hyfes appellées
Optiques,
&
remonranr
ancerieuremenr, ils s'u111ífenr pour former le pillier
anrerieur. Le Cerveau eíl: enfermé dans une cavicé
offeu[e ,
&
recouyert de deux membranes, qui font
la dure-mere & Ja pie-mere. Tour ceci eíl: pris. de
la defcripcioro. du Cerveau, faite par M. Dromn,
Maí'rre Chirurgien de l'Hopical Gen ¡-al. Les Ani–
rnaux farouches , ainÍI que la plfapart des poiífons,
om le Cerveau tres - perir. Il y a quel ques années
que l'on
fit
dans l'Acad.érnie des Sciences l'anaro–
mie d'nn Crocodil e long de dix -huit pouces , & on
ne lui en rrouva pas plus dºun ponce dans la tere.
Ce lTI:)t de
Cervutu
vienr du Latin
Cerc6rum ,
fait
du Grec
""eJ'
,
T ete , comme Íl on difoir
Cara–
brum.
Cervcau.
Terrne de Fondeur. I.aparrie foperieu–
,re de la cloche qui
[e
courbe en forme de cimbre.
CERVELAS.
(.
m.
Efpece degroffe
&
cowrtefauciffe,
rcmplic de chair de pourceau fot't falée
&
ép,jfée.
AcAD, FR.
Cervelas
,
[e dir auffi d'un iníl:rument a anche &
a
venc , qui a cinq pouces de long. Sa parcie fope–
rieure a huir rrous qni le percent rouc du long juf–
qu'aupres de fa ba[e, & qui
[e
communiquanr, ne
fonr qu'un feul canal concinu. Cela eíl: cau[e que le
Cervelas harmonique
va auffi bas qu'un Intlrmn enr
qui feroit huir fois aulli long , ou qui auroic crois
piés & demi.
CERVELET. f. m. Tenne d'Anatomie. P:inie deder–
riere du cerveau. Le Cervelec a plus de laraeur
qu'il n'a d'épailleur ni de longueur ,
&
il eíl:"faic
c?mme une boule un peu piare,
&
enveloppé de l:1.
pie & d_e la dure-mere, a l'exceprion du bas, oú
il
eíl: connnn avec le cerveau. Il [emble qu 'i[ 'lui fer–
ve
d'aide ,
&
qL1'il fafie la liaifon avec la mocile
de l'
épine.Ileíl: de conleur cendrée,
&
a fa fubíl:ance
plus dnre, plus épaiífe ,
&
dix fois moindre que le
cerveau. Des quatre partie~ qui le compofenr, les
deux laterales re!Temblenr a deux boul es appliquées
l'une conrre l'amre. On appel le
Vermif1>rmes,
les
deux qui íonc placées au milieu , :\ caa[e qu'elles
reífemblenr a que
1
ques rejenons faics en forme de
vers. L:1 moindte b lelfore au Cer velec ou a la mocl–
le de l'épin e , fait auffi-tor mourir !'animal. Il n'en
ell: pas ainÍI du cerveau , dom on peuc recrancher
une panie fans danger.
·
,CERVELIERE.
f.
f. Hpece de ca[que ou arme dé–
fenÍlve de la rece, done fe fervoienrlesanciens Che–
valiers.
CERVELLE.f.
f.
La partie molledu cervea1t.
AcAn.
FR.
On tiene que l'homme a plus de cervelle qu'–
<lUClln
amre animal ,
:l.
proporrion de fon corps ,
CER
&
que meme il en- a plus que n'en ónr deu:,c
bceufs.
Fureciere,& apres lui le Diél:ionaire Univerfel die
m~l
a
propos qu·un Boucher d'un coup de mafü1e,
fa1t
fau rer la Cervelle d'un bceuf. Il la monifie, !'af–
faire, & le faic mourir en le faignanr , on ne le
frappe que parce que fans ce a on ne le pourroit
remr pour le faigner. On faigne les veaux fans les
frapper. Le coup faic cailler le fang ~.vec la cer–
velle
&
cela eíl: dégoutanr. Sans frapper , la chair
conferve fa blanchenr.
On appelle
Cervelle de Palmier,
Une manie–
re de moc le douce qu'on rrouve ·au hauc duPal–
m1er.
CERVIC ALE. adJ, f. Les Médecins appellenr
Veí–
ne ccrvicale
,
un Rameau d'une des vemes fouícla–
vieres , qui monte par le col au cerveau, & qui
jecce p'uÍleurs rameaux dans les parties voiÍlnes.
CERVO lSE
í.
f. Biere. Borel dir que c'eíl: un mot
de l'ancien Gaulois felon Pline,
&
qu'il eíl: ve–
nu de celui de
Ceres
,
invemrice des b'és , par–
ce que le breuvage fe faic avec de l'eau
&
de
l'orge. Les Grecs l'appellenr
s·,S•<·
La Cervoiíe ou
Biere qui n'eíl: faite que d'orge
&
d'un peu de hou–
b lon , eíl: la moins chaude de_comes , & la plus
propre
a
defa!tere r. Celle
011
l'on faic emrer
de
l'avoine avec l'orge eíl: un peu plus chaude , &
celle qui eíl: faite d'orge
&
de frome nr, l'elt enco•
re davanrage. Comme el e nourrir plus que le vin,
el_le eíl: de plus grolle fubíl:ance ,
&
pus d1fficile
a
d1gerer. Eranr mal cnice , on nouveliemenr faite ,
elle cau[e des obíl:ruél:ions , le mal de téce , la co–
lique , la gravelle
&
l'ardeur d'urine. Si elle
eíl:
trop vieille , ou qn'elle cire [ur l'aigre , elle offen[e
les panies nerveufes & l'eíl:omac ,
&
engendre un
rnauvais fue.
.
CERUSE. f. f. Rouillure de plomb qui eíl: tres-blan–
che. La Ceru[e
[e
forme a la vapenr du vinaigre
en fufpendanc au delfus quelques lames de p!omb;
ce qui eíl: caufe que -la rriaciere qui s'en dillom, de–
meure arrachée a la fuperficie , ou combe dans le
vlnaigre qui eíl: au dellous, & que l'on coule pour
l'en tirer. Aprcs cela on la faic [echer, puis l':iyam
pil éé , on la paffe par le ramis.
n
y en a de deux
fortes , la
Cerufe commu11e
,
qm
eft:
le blanc de
plomb ,
&
la
Cerufa fi11e,
qui eíl: le Blanc d'Hpa–
gne, faic avec du plarre cuit
&
broyé. C ene der–
niere fe tire de l'écain ,
&
c;eíl: celle av ec laquelle
les Darnes
[e
fardenr. Elle leur gare l'haleine & les
denrs, lenr fait des rides , & leu caule pluÍleurs
aucres incommodirés. La Ceru[e .priíe par dedans,
eíl: une efpece de poifon , & appliquée :iu dehors,
c'eíl: un medicamenr qui repercute & qui arrece le
fang. Elle a pris fon
110111
dn Grec
,.,e•• ,
a
caufe
qu'elle reíTemble forr
a
la cire.
CES
CESARIEN,
ENNE.
adj. On clic en termes de Chi–
nugie ;
Faire l'operation Ctfarienne,
quand on ti–
re un enfanr du venere de fa mere en faifanr inci–
fion. Tous ceux qui fonr venus au monde de cene
maniere , comme Cffar , Scipion
!'
Africain
&
Man•
lius , onr écé nommés
C<t.fares
&
C<tfoncs,
a
c<
1.fomatris utero;
& c'eíl: de la qu'on a_dir,
Opér1uion
Céfarie;me,
.
CEST E. f. m. Terme Pocrique. Ceinmre que les Poc–
ces & les Peimres anribuenr a Venus
&
a Junon.
C 'écoir propremenr chés le~ Anciens la Ceincure
que le mari délioit
a
celle qu'il avoirépoufée quand
il l'amenoic dans
fa.
maifo n.
Cefte,
veuc dire :iuili un gros gamelecdecuir, donr
les