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188

C'E N

p~tics troncs, ce qui

la

fair auffi appe~ler

Renouée.

Elle e!1

{i

longue

&

{i

p iance, qu'1l íemb'. e_qu'on

en pourroit €aire une courroye' d'ou elle a rns auffi

le nom de

Corrigiola.

Le Cennnode ma\e ¡etc~

pluficms branches menues, cendres,

&

nouees,

~lll

trainenc par tcrre, ainfi que fait le C h1endemr. .., es

feuilles fom [emb lables a eelles de la ru.e, ma1s plus

longues

&

plus molles.

Il

porce

fa

~raine fous cha–

cune de ces feuilles ;

&

c'eíl: dela que les Lanns

l'om nommé

Seminalis,

&

les Grecs

Polygonr~m.

11

nait dans les lieux inculces , arides

&

joignanc

les grands chemins '. & jccce une fleur blanche

011

rouge. Diofcoride d1t que fon ¡us pns en breuvage

cíl:

bon

a

ceux quicrachenr le fang,

&

qui ne peu–

vem uriner que gonce

a

gouce. Cecee faculcé qu'il

a

d'arrecer le fang, faic auffi nommer la_p~ante

S an–

guina/is

&

Sanguinaria.

On ne [e [ere que du

cronc aarni de (es femlles. Le Cennnode femclle

produi~ une (c:ule tiae, Íc:mblable au roíeau lor(qu'il

eíl: encore jeune

&

0

cendre, & parragée en plufieurs

na:uds qui fom encalles les uns dans les aurres com–

me une crompecte. Amour de c_es grands na:uds ~onc

de éercaines poinces pareilles aux pemes feu1Ues

de pignec. Cecee pl anee qui cro1c aupres des ru1~–

[eaux, eíl: bonne aux memes chofes qne le Cenn–

node male, quoiqu'avec un peu moins de vcrcu,mais

la racine en eíl: inutile.

CENTRAL. adj. Les Chimiíl:es appellenc

Feu central,·

Le féu qui (e cronve, (elon eux, dans le C~mre de

la rerre. lis [e ptríuadc:nc que ce feu poulle les

fo–

mées ou vapeurs qui

font

les mécaux & les min:e–

raux , & qu'en les cuiíanc il (ere

a

leur ~onner leur

perfeél:ion. C'eíl: ce qu'ils appellenc aucremenc

L 'ar_–

chée.

Qn appelle auffi

Point central,

le pomc du 1111-

lieu d'une figure circulaire.

·cENTRE.

[.

m. C'eíl: proprement le poin t qui dans

, un cercle eíl: égalemem éloigné de tous les poims

de la circonference .

Il

viene du Grec

,.¡,,.~., ,

qui

fignifie la meme chofe ' &

"íne••

vient de"'"'"',

Je pique, apparemmenc parce que le centre e/t le

poinc que l'on pique avec la pointe immobile du

compas quand on décric le cerclc.

L e centre d'une

jphere

eíl: un point égalemem éloig11é de cous les

poincs de

fa

íurface. Les

Polygoneson Polyedre ;

ré–

guliers , onc pour centre celui du cercle ou de la

fphere ou ils peuvenr ecre inícrics. Plufieurs figures

ont un centre par quelque reífemb lance ou Analo–

gie au centre d'un cerc le. Ainfi quoiqne

l'El/¡pfe

n'aic aucun poinc égalemenc é!oigné de cous les

points de

fa

circonference , fon centre eíl: le poinc

qui divi(e cous (es diametres en deux parries égales ,

comme cenx d'un cerc e fonr diviíés par le centre.

L 'H7perbole

a un centre pris hors d'elle,

&

qui ne

reffemble au cencre d'u n cercle qu'en ce que cous

les diamerres de l'hyperbole s·y réun .llenc. Voyez

HYPERBOLE.

En Aíl:ronomie, en Mechanique, &c. on appel–

le

centre de mouvement

le poinc aucour duq~iel

[e

fait un mouvemenr circulaire. On die auffi en Mé–

chaniqne

centre de mouvement reciproque.

Voyez

VIBRATl()N.

On appe le

centre

de

gravité

le poinc par

011

un

corps écanc íu(pendu feroir en équilibre decouscorés.

En termes de Gnomonique , on appelle

cen–

tre du .f!..!Jadran

le point oú abouriffent comes les

lignes ou cerc es horaires. Ce poinc repre(ence

toí'1jours !'un des Poles du monde ou cou~ les Meri–

diens qui fonc les cercles horaires,

(e

réuni ílent.

ll

y a des ~adrans fans centre , & ce fonc ceux

qui ne peuvenc repreíencer aucun des deux Poles

for leur plan, parce que les deux Poles écanc com–

pris dans leur plan prolongé, ils ne peuvenc,rayon-

CEN CEP

ner deíli.1s,

&

y envoyer leur image. Voyez

QP

A–

DRAN. Te s fon e tous les

.f!..!Jahans horifontaux

de la fphere droite,

& cous nos

Meridiem

&

Po/ai–

res.

l.)ans ces ~adrans les lignes horaires font

paralleles encre

el.es

, & coures perpendicnlaires

a

Ja_Iigne qui repreíence l'Equaceur. Dans un ~a–

dran honfoncal,le centre don ecre éloigné du pié du

íl:yle,( Voyez STY LE. ) d'une ligne qui repre[ence

!'are du comp!emenc de l'élevarion du Pole,& dans

les verticaux cecee d1íl:ance doit valoir l'arc de l'é-.

levacion du Po1e.

On appelle

Cent;e du 'B aftion,

en termes d'Ar-·

chiteél:ure milicaire , Le poinc

m\

les deux derni"'.

gorges

[e

renconcrenc.

On appelle auffi

Centre du 'Bataillon,

le

Milieu

du bataillon,& dans ce [ens on die,

V,tider ou quar•

rer le Centre du bataillon,

pour dire, [e!on l'an–

cienne mechode de former fes bacaillons, Prati–

quer

1111

rerrain de figure qnarrée dans le milieu des -

Piquiers, afinque les Mouíquerai res, les drapeaux

&

les bagages , y puillenc erre

a

couvert , quand

des Troupes plus nombreufes attaquenc le bacail–

Jon.

CENTUMVIR.

(.

m. Magiíl:rat de l'ancienne Romé

érnbli pour juger des dilferends qui [urvenoienc par–

mi le Peup e. On élifoic rrois perfonnes de chaque

Tribu pour remp!ir cecee ch:1rge, & le Peuple écoit

divi(é en trenre-cinq Tribus.

CENTURION.

[.

m. Officier Romain qui avoit

le

commandemenc fur cene foldacs .

C E P

CE P.

[.

m.

Pié de vigne.

M .

Ménage ·dérive

ce

moc de

Cippus,

Tronc;

&

d'aucres le

fonc

venir de

Capo

ou de

Capus.

Ce mor pris

au

p!uriel [e dit des

fers que l'on mee aux mains ou aux piés des Prifon–

niers.

Cheps

[e crouve auffi dans les vieux rieres ,

&

fignifie Prifon, ce qui

a

fait appeller un cachot, un

Chep

a

meme malfaiél:eurs. On a die auJii

Chepier

,

ou

Cheper,

pom Prifonnier. Voici ce qu'a dir Ni–

cod la- deffus.

Cep efl un inftrument de deux piece1

de bots entaillées far le bord

e.n

m eme endroit, /ef–

quelles jointe, détiem:ent· le.r p1és, ou les mains ,

011

les quatre enfemble du ma!fai[/eur qui

y

efl mis. C'é–

toit au premier une maniere de prifon

&

déttntion des

criminels, tant que leur proces leur f1it parfait juf–

ques

a

jugement définitif mclujivement

;

·di

celui qui

en avoir la garde

&

le regar-d, étoit appellé Ceppier ,

que nous appellons Geolier. D epuis on en a ufépouy

une punition infamatoire;

Ji

qu'il

y

a eu des Ceps, les

entaillures de.f¡uels dérenoient le col du condamné.~

fiebir l'ignominie du Cep , P!efque ain(i que fait 'au–

;ourd'hui le Carean. Selon ce, on difoit, Etre con–

damné ou mis au:i: Ceps, c'efl-a-dire,

a

l'ignomi–

nie des Cep s ; ce qui eft dit en plurier, parce que

le Cep ejl f,ut de dettx pieées de bois ,tinji mortaifées

que dit efl, lefquelles jointcs fimt retenues par un

lien de fer ou t!utre chofe , tant qu'on les vrnille dé.

ferrer

f!,-

ouvrir.

·

CEP

.A:A . .

[.

f. Pla nre. [emblab!e au Pourpier , qui

a

fes femlles plus 1101res,

&

la rncme menue. Dio[–

coride die qu'erant priíes en breuvaae, elles

fonc

b

'

b

onnes a .ceux qui ne peuvem uriuer que gouce

a

gome, pnnc1palement

íi

on les boic avec la .décoc–

rion de la racine My~canthon , ou afiperae fauvaae,

Ep

[

v

,

b

C

HALALGIE..

f.

Les Medecins donnentcenom

a

touces les douleurs de tetes.

II

eíl: compoíé de

deux mocs Qrecs,

~"1'".>.~ ,

T ete ,

&

;1.,,"I",

Douleur.

CEPHALIQYE. adj. Les Medecins appellenc Veinc

Cephal191te

,

la

Veine

cln

bras qn'on ouvre ordinai–

rement

a

ceux qu'on veucJoulager dans les

donle.ur

~

de

rece.

.,

,