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C'E N
p~tics troncs, ce qui
la
fair auffi appe~ler
Renouée.
Elle e!1
{i
longue
&
{i
p iance, qu'1l íemb'. e_qu'on
en pourroit €aire une courroye' d'ou elle a rns auffi
le nom de
Corrigiola.
Le Cennnode ma\e ¡etc~
pluficms branches menues, cendres,
&
nouees,
~lll
trainenc par tcrre, ainfi que fait le C h1endemr. .., es
feuilles fom [emb lables a eelles de la ru.e, ma1s plus
longues
&
plus molles.
Il
porce
fa
~raine fous cha–
cune de ces feuilles ;
&
c'eíl: dela que les Lanns
l'om nommé
Seminalis,
&
les Grecs
Polygonr~m.
11
nait dans les lieux inculces , arides
&
joignanc
les grands chemins '. & jccce une fleur blanche
011
rouge. Diofcoride d1t que fon ¡us pns en breuvage
cíl:
bon
a
ceux quicrachenr le fang,
&
qui ne peu–
vem uriner que gonce
a
gouce. Cecee faculcé qu'il
a
d'arrecer le fang, faic auffi nommer la_p~ante
S an–
guina/is
&
Sanguinaria.
On ne [e [ere que du
cronc aarni de (es femlles. Le Cennnode femclle
produi~ une (c:ule tiae, Íc:mblable au roíeau lor(qu'il
eíl: encore jeune
&
0
cendre, & parragée en plufieurs
na:uds qui fom encalles les uns dans les aurres com–
me une crompecte. Amour de c_es grands na:uds ~onc
de éercaines poinces pareilles aux pemes feu1Ues
de pignec. Cecee pl anee qui cro1c aupres des ru1~–
[eaux, eíl: bonne aux memes chofes qne le Cenn–
node male, quoiqu'avec un peu moins de vcrcu,mais
la racine en eíl: inutile.
CENTRAL. adj. Les Chimiíl:es appellenc
Feu central,·
Le féu qui (e cronve, (elon eux, dans le C~mre de
la rerre. lis [e ptríuadc:nc que ce feu poulle les
fo–
mées ou vapeurs qui
font
les mécaux & les min:e–
raux , & qu'en les cuiíanc il (ere
a
leur ~onner leur
perfeél:ion. C'eíl: ce qu'ils appellenc aucremenc
L 'ar_–
chée.
Qn appelle auffi
Point central,
le pomc du 1111-
lieu d'une figure circulaire.
·cENTRE.
[.
m. C'eíl: proprement le poin t qui dans
, un cercle eíl: égalemem éloigné de tous les poims
de la circonference .
Il
viene du Grec
,.¡,,.~., ,
qui
fignifie la meme chofe ' &
"íne••
vient de"'"'"',
Je pique, apparemmenc parce que le centre e/t le
poinc que l'on pique avec la pointe immobile du
compas quand on décric le cerclc.
L e centre d'une
jphere
eíl: un point égalemem éloig11é de cous les
poincs de
fa
íurface. Les
Polygoneson Polyedre ;
ré–
guliers , onc pour centre celui du cercle ou de la
fphere ou ils peuvenr ecre inícrics. Plufieurs figures
ont un centre par quelque reífemb lance ou Analo–
gie au centre d'un cerc le. Ainfi quoiqne
l'El/¡pfe
n'aic aucun poinc égalemenc é!oigné de cous les
points de
fa
circonference , fon centre eíl: le poinc
qui divi(e cous (es diametres en deux parries égales ,
comme cenx d'un cerc e fonr diviíés par le centre.
L 'H7perbole
a un centre pris hors d'elle,
&
qui ne
reffemble au cencre d'u n cercle qu'en ce que cous
les diamerres de l'hyperbole s·y réun .llenc. Voyez
HYPERBOLE.
En Aíl:ronomie, en Mechanique, &c. on appel–
le
centre de mouvement
le poinc aucour duq~iel
[e
fait un mouvemenr circulaire. On die auffi en Mé–
chaniqne
centre de mouvement reciproque.
Voyez
VIBRATl()N.
On appe le
centre
de
gravité
le poinc par
011
un
corps écanc íu(pendu feroir en équilibre decouscorés.
En termes de Gnomonique , on appelle
cen–
tre du .f!..!Jadran
le point oú abouriffent comes les
lignes ou cerc es horaires. Ce poinc repre(ence
toí'1jours !'un des Poles du monde ou cou~ les Meri–
diens qui fonc les cercles horaires,
(e
réuni ílent.
ll
y a des ~adrans fans centre , & ce fonc ceux
qui ne peuvenc repreíencer aucun des deux Poles
for leur plan, parce que les deux Poles écanc com–
pris dans leur plan prolongé, ils ne peuvenc,rayon-
CEN CEP
ner deíli.1s,
&
y envoyer leur image. Voyez
QP
A–
DRAN. Te s fon e tous les
.f!..!Jahans horifontaux
de la fphere droite,
& cous nos
Meridiem
&
Po/ai–
res.
l.)ans ces ~adrans les lignes horaires font
paralleles encre
el.es, & coures perpendicnlaires
a
Ja_Iigne qui repreíence l'Equaceur. Dans un ~a–
dran honfoncal,le centre don ecre éloigné du pié du
íl:yle,( Voyez STY LE. ) d'une ligne qui repre[ence
!'are du comp!emenc de l'élevarion du Pole,& dans
les verticaux cecee d1íl:ance doit valoir l'arc de l'é-.
levacion du Po1e.
On appelle
Cent;e du 'B aftion,
en termes d'Ar-·
chiteél:ure milicaire , Le poinc
m\
les deux derni"'.
gorges
[e
renconcrenc.
On appelle auffi
Centre du 'Bataillon,
le
Milieu
du bataillon,& dans ce [ens on die,
V,tider ou quar•
rer le Centre du bataillon,
pour dire, [e!on l'an–
cienne mechode de former fes bacaillons, Prati–
quer
1111
rerrain de figure qnarrée dans le milieu des -
Piquiers, afinque les Mouíquerai res, les drapeaux
&
les bagages , y puillenc erre
a
couvert , quand
des Troupes plus nombreufes attaquenc le bacail–
Jon.
CENTUMVIR.
(.
m. Magiíl:rat de l'ancienne Romé
érnbli pour juger des dilferends qui [urvenoienc par–
mi le Peup e. On élifoic rrois perfonnes de chaque
Tribu pour remp!ir cecee ch:1rge, & le Peuple écoit
divi(é en trenre-cinq Tribus.
CENTURION.
[.
m. Officier Romain qui avoit
le
commandemenc fur cene foldacs .
C E P
CE P.
[.
m.
Pié de vigne.
M .
Ménage ·dérive
ce
moc de
Cippus,
Tronc;
&
d'aucres le
fonc
venir de
Capo
ou de
Capus.
Ce mor pris
au
p!uriel [e dit des
fers que l'on mee aux mains ou aux piés des Prifon–
niers.
Cheps
[e crouve auffi dans les vieux rieres ,
&
fignifie Prifon, ce qui
a
fait appeller un cachot, un
Chep
a
meme malfaiél:eurs. On a die auJii
Chepier
,
ou
Cheper,
pom Prifonnier. Voici ce qu'a dir Ni–
cod la- deffus.
Cep efl un inftrument de deux piece1
de bots entaillées far le bord
e.n
m eme endroit, /ef–
quelles jointe, détiem:ent· le.r p1és, ou les mains ,
011
les quatre enfemble du ma!fai[/eur qui
y
efl mis. C'é–
toit au premier une maniere de prifon
&
déttntion des
criminels, tant que leur proces leur f1it parfait juf–
ques
a
jugement définitif mclujivement
;
·di
celui qui
en avoir la garde
&
le regar-d, étoit appellé Ceppier ,
que nous appellons Geolier. D epuis on en a ufépouy
une punition infamatoire;
Ji
qu'il
y
a eu des Ceps, les
entaillures de.f¡uels dérenoient le col du condamné.~
fiebir l'ignominie du Cep , P!efque ain(i que fait 'au–
;ourd'hui le Carean. Selon ce, on difoit, Etre con–
damné ou mis au:i: Ceps, c'efl-a-dire,
a
l'ignomi–
nie des Cep s ; ce qui eft dit en plurier, parce que
le Cep ejl f,ut de dettx pieées de bois ,tinji mortaifées
que dit efl, lefquelles jointcs fimt retenues par un
lien de fer ou t!utre chofe , tant qu'on les vrnille dé.
ferrer
f!,-
ouvrir.
·
CEP
.A:A . .
[.
f. Pla nre. [emblab!e au Pourpier , qui
a
fes femlles plus 1101res,
&
la rncme menue. Dio[–
coride die qu'erant priíes en breuvaae, elles
fonc
b
'
•
b
onnes a .ceux qui ne peuvem uriuer que gouce
a
gome, pnnc1palement
íi
on les boic avec la .décoc–
rion de la racine My~canthon , ou afiperae fauvaae,
Ep
[
v
,
b
C
HALALGIE..
f.
Les Medecins donnentcenom
a
touces les douleurs de tetes.
II
eíl: compoíé de
deux mocs Qrecs,
~"1'".>.~ ,
T ete ,
&
;1.,,"I",
Douleur.
CEPHALIQYE. adj. Les Medecins appellenc Veinc
Cephal191te
,
la
Veine
cln
bras qn'on ouvre ordinai–
rement
a
ceux qu'on veucJoulager dans les
donle.ur~
de
rece.
.,
,