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CER

grand ,

circonference une fois p~us

gran:

de . Dans un meme Ceccle la raifon du d1ametre

la circonfetence eíl:

peu pres comme 7·

z.z..

Dans la Sphére, on appelle

Grand Cercle,

celu1

ou fe fait Je plus grand mouverr~enc , quand le

Globe toume , ou celui qui fe fero1t ',

le Glob,e

rournoic en ce fens-la.. Ce Cercle a con¡ours le me–

me centre que la Sphere,

par ~onfequenc rous

les grands cercles qu'o11 y peut 1magmer_ onc le

meme centre qu'e]Je. Un grand Cercle a cou¡ours

fes

Po/es

qui ,fonc de rous cocés éloignés de

c1r–

conference de

90.

degrés. Voyez POLE.-11 a auffi

fon

.Axe.

Voyez. AXE.

Le moc de

Cercle

viene de

Circulus,

diminucif

Circus

qui avoit fignifié la meme chofe chés

les anciens Lacins. Dans la fuice

Circus

ne s'em–

ploya prefque plus que pour un lieu ou fe faifoienc

de cewiins Jeux, parce qu'effeél:ivemenc ce heu

écoic ovale , ce qui approche de- la figure ronde.

fens des Prépoíitions

Circum

Circ,i

confir–

me celui de

C,rcus.

Il paro'.ic cependanc que

Ctr–

cu,

quoique peu en ufage chés les Romains pour ·

dire

c.:ercle,

a paífc: jufqu'a. nous dans ce fens ,

puifqu'aífurémenc ila faic

Cerche

Cherche

qui onc

meme idée. Voyez ces mots.

Cercle de fer,

éíl: un lien de fer en rond que les

Architeél:es fonc mettre au bout d'une piece de bois,

afin d'empecher qu'elle ne s'éclace. On en met auffi

aux

co 01Bnes qui fon c en délit ,

que le grand

fardeau qu'ellcs fouriennenc a fait cafler.

Cercles

feu.

Machines de guerre. Ce fon e deux

ou crois grands Ce1 eles de bois, liés enfemb e avec

fil

d'archal ,

aurour defquels on mee plulieurs

grenades,canons de pifl:olecs chargés

autres cho–

fes de cecee namre, le tout enrouré d'écoupin

feu d'aráfice. On y mee le feu,

on faic rouler

cecee machine 'fur les travaux des Affiégeans. Ces

Cercles

feu fe fonr encere d'uAe aucre manie–

re.

On faic une efpece de grande fphere avec trois

Gercles que l'on choiíit forcs,

de la méme gran–

deur; ce qui fe faic en les enrrelaílanc les uns avec

les aucres ,

les uni(fom égalemenc. Par ce moyen

il fe forme un globe vuide que l'on entoure de feux

d'aráfice attachés aux cercles avec du

fil

d'archal.

On mee le feu

cett; machine en la faifam rouler

fur les affiegeans.

CERCLE',

E 'E.

adj. Terme de Blafon. Il fe die des

tonneaux reliés de Cercles.

De 'l_ueu!es

trois ba–

rillets CoHchez. d'or

cerclez. de]able.

CERF. ~-

I_Il·

Animal fauvage tres-leger

la cour(e,

qui v1c fon long-cems. Sa fernelle s'appelle

Bi–

che. Le Cerf a le devane de la tete piar , fur la–

quelle il porce un gra~d b?is qu'tl mee bas_ rous

les ans vers le mo1s d Avnl. II eíl: rouge ba1 , de

la grandeur d'un bidec ,

a les yeu-x grands , le

cou long , les cuifles menues , la queue cource

les piés fourc.hus. 11 aime le Francolín,

haú l' Ai–

gle , le Vaucour, le Belier , les Chiens ,

les

Tygres. On dit qu'il n'a poinc de

fiel ,

qu'on luí

trpuve un os dans le ccrur. Cet os n'eíl: aurre chofe

que le concours des aneres dans la bafe de fon

cc:eur , que le cems faic endurcir

deoenerer en os.

On le .ciem merveilleux pour confer~er un enfant

dan_s le venere de fa mere ,

on le donne aux fem–

mes grofles depuis un fcrupule jufqu'a. une dragme.

11 a aut1i une verm fpec1fique pour forttfíer le cc:eur,

&pou_r le défendre de couce

maligniré.La

mcele

la gra1ífe de Cerf fo:1c rres-bonnes ponr amollir les

humeurs , P?ur_ reflerrer les playes ,

pour guerir

les mu <;:s qm vtennenc aux calons. Les pecics que

fon el~s 13tches_s'appellenr

Faom;

c'eíl: le nom qu'a

i:et afuma!, fott maleou fcroelle, .la premicre année.

CER

feconde année !es males s'appdlenr

Daguets,

C erfs

leur premiere téte

pendant la croiiiéme. Ils

fonc

Cerfs

/eur feconde

troifiéme téte

dans

leur quacriéme ou cinquiéme année. A' fix ans, ils

fom

erfs de

dix

cors jeunement

;

fept,

erJJ

dt.'r: cors;

a. huir,

gran_ds Cerfs;

a. neuf

,grands

vieux

Cerfs;

apres quoi leur rece n'augmence p'.us.

On connoíc leur age

la grofleur du marrain ,

profondeur des rayes qu'il a aux meules , aux an–

douillers qui en fonc le plus pres,

la quanácé des

chevilles, fur-cour au haut de leurs teces , qui font

les unes couronnées ,

les aurres

ramures. Le

Cerf mee bas cous les ans ,

fon bois luí com–

be par de gros vers blancs qui lui rongenc la ra–

cine dans la rece. Lorfque ce bois eíl:. combé , de

ces memes vers s'engendre une grofle maífe de

chair qu·on nomme

le Revenu

;

puis peu

peu

la.

tere s'allonge, les meules fe formenc,

la tete fe

couvre d'une peau qu'il frocte conrre les Arbres.

Cela s'appelle

Frayer,

& ,

l'on connoí'c la h:mceur

d'un Cerf

celle des lieux ou il a frayé. Quand

to~ne cecee peau eíl: combée , il bruni r fon bois dans

les charbonnieres, dans des terres noires ou rouf–

facres. Les Cerfs choifilfem les lieux les plus bas

les plus ombrageux, afin d'évicer les mouches,

ils ne voar que de nuit aux viandis , comme n'o–

fanc fe rnoncrer jufqu'a. c·e qu'ils ayenc recouvré

leurs comes. Ari!l:ote die que la branchure gauche

du Cerf n'a pu encore erre trouvée,

qu'il l'en–

terre ,

la cache comme écanc propre

la mede–

cine,ce quia faic dire en parlam des chofes difficilesa

trouver

qu'el!es font

01}

!eCerf

P"féfa t éte.

Les C erfs

onc la moicié de leur tece

la mi-Mai , p ucoc ou

plus tard , felon que le climat eíl: plus ou moins

ch aud , ou qu'ils fonc plus jeunes ou plus vieux.

11 faut remarquer que cous les Cerfs d'un pareil

age fe meccenr enfemble , les Daguers avec les

Daguecs, les Cerfs de dix cors jem:1emenc avec

leurs femb!ables ,

ainfi des autres. lis ne fe fe–

parenr qu 'au Printems ponr prendre builfon

faire leurs teces. Le Cerf eíl: d'un remperamenr

chaud

fec,

d'un narurel cres-violenc

colere,

fur-rouc dans le cems de

ch:t!eur ,

m1 l'on a

trouvé quelquefois des Cerfs qui fe battoie nt avec

ranr de furie, que lenrs reces demeuroienc croifées

emharaílees l'une dans l'autre , fans qu'on puc

les fépa rer. Ce cems commence

la fin du mois

d'Aoíh,

conánue cous les a_mres mois fuivan s.

Les Lieux ot1 ils fe joignenc avec les biches

font

in·–

feél:ez d'une fi forre fenceur , qu'elle frappe en–

cere !'odorar huir jours apres. II fe trouve un Cerf

dans le Canada qui a quacre piés de haur

trois

piés de bois : Ses Andouillers onr un pié ,

il en

a fix

chaque perche. Aux Indes Orientales il y a

des Cerfs privés que les Bergers menenc pa'.itre

campagne ,

qu'ils ramenem le foir. Le lait des

biches ferc

faire du fromage.

On appelle en tenues de Manége,

Mal

de Cer_,."..

Une efpece de rhumacifme qui combe fur les rna–

choires d'un cheval ,

fur les aurres parries du

train de devane; ce qui eíl: caufe qu'il ne peuc mar–

cher. Les parries du crain de derriere fom que que–

fois affeél:ées du meme mal.

Cerffommé,

en termes de blafon, veut dire Un

Cerf ramé de neuf, dix on onze cors,

quelque–

fois fans nombre. ·

CERF-VOLANT. f. m. Sorce d'infeél:e volanc qu'on

appelle ainfi

caufe de la reflemblance qu il a

avec le Cerf par fes comes dencelées. Il n'y a que

male qui en ait. Comme elles fonc mobiles

peuvenc s'approcher l'une de l'aucre • il s'en (ere

pour pincer. Ses ailes

font

phécs

renfennées dam