Previous Page  209 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 209 / 702 Next Page
Page Background

CET

CHA

les

anciens Athletes

[e

[ervoiem lorfqu'ils combac–

toienc a coups de poing dans les jeux publics. ~e

ganceler n'éroic autre chofe , qu'une longe de cuir,

garnie declous de plomb , ou de fer, done ils s'tn–

rourroieñr la main en forme de liens croi[és ,

&

méme le poignet

&

une parcie du bras , pour em-

pecher qu'ils ne fuffenc demis ou rompus._

.

CE URE.

[.

f. Tenne Poctique. Repos qui

[e

d01c

crouver ap1es la íixiérne [yllabe des grands vers

Fran~ois qui

en

ont douze

~

ou apres la quat_riéme

, de ceux qui n'en ont que d1x.

Il

ne

fam

pom5 de

Cefore .dans les vers de hmr fyllabes. La Cetme

dans les vers Lacins eíl: la [y_llabe qui reíl:e apres le

fecond ou troifiéme pié. Ce mor vienr de

Cd'.dere

,

Couper.

CET

CETACE'E. adj. qui s'applique aux moníl:res

&

gros

po1ílons de la mer qui approchenc de la groílenr

de la baleine.

Les Orbes

&

les Soufleurs font des

poiffens cetac"'es.

CETE:RACH

[.

m. Planee qui jene plufieurs feuilles

[emblables

a

la Scolopendre ,

&

qui forrene tou–

tes d'une racine. Elles fone chiquerées comme ce!- .

les du Polypode , rouí!es

&

velues deílous,

&

ver–

tes deílus. Le Cecerach cro1r aux lieux pleins d'om•

bre , panni les rochers

&

aux murailles ,

&

il ne

jerre ni Renr, ni rige , ni graine. Dioícoride dir que

quelques-uns l'appellenc

-Sptenium,

&

d'amre:.

Hai-

,,.

m10nium;

que la décoél:ion de [es feuilles faite avec

du vinaiare,

&

pri[e en brenvage l'e[pace de qua–

ranee jou~s , con fome la rate ,

&

qu'il

e/t

bon a ceux

qui ne peuvei:ir uriner_que gouce a gome , ou qui

onc la jaumíle. Matthtole vem que le Cererach fo1t

la vraie Scolopendre ; mais la Scolopendre

&

Lin–

f,P.a Cervina

fonc la merne chofe

&

non pas le

Cecerach.

CHA

CHABLAGE.

[.

m. La peine

&

le travail de celui

qui chable.

.

ChABLEAU.

[.

m. Long1,1e cordernoyennernenc gro[.

[e'

qui [ere

a

urer

&

a

remonrer les bareaux for

la riviere.

CH ABLER. v.

a.

Accacher un fardeau

a

un cable ,

le haler

&

l'enlever, comme l'on fait dans les at–

ce!iei·s.

CHABLEUR.

[.

m.

Officier de la Ville, cornrnis ínr

les rivieres pour faire partir les coches

&

les ba–

teaux.

11

eíl: obligé de les faire paíler par les per–

tuis , fous les pones,

&

autres paílages difficiies.

CHABLIS. C m. Bois abam1s par les vencs dans les

forecs. Les Ma1rres des Eaux

&

Forers s'y tran[–

porcem apres les grands orages '

&

fonc drel1er un

proces verbal du .nombre des Chablis , pour en fai–

re la veme .:n[uice.

CHABLOTS. Cm.

Perits ~ordages avec quoi les

Ma~ons ~ttachenc les pieces de bois qu'ils nom–

menc

Echa./fes.

CHABOT. C m. Pecic poiífon qui [e crouve dans les

niiíl~:mx

&

dans les rivieres. Il a la tete grande,

large

&

p ate

, depuis laquelle il diminue de

groífem ju[qu'a. la queue. Borel dit que

Chabot

,

viene de

Capito,

a

cau[e de la groíleur de la tete de

ce poiífon ,

&

que ce moc eíl: encore en ufage dans

les armoiries.

Fureciere

&

fes Scholiaíl:es l'appellem

Rhombus.

Ils

[e

trory1pem , Rhombus fi gnifie Tutbot. C'eíl:

auffi un jeu d'enfans: Toupie ferrée qu'on faic cour–

ner avec une corde.

Tome I.

CHA

CHACELAS.

f.

rn. Sorce de raifin blanc· , dui e/1:

le plus doux de cou~ les raiíins.

CHACO NNE.

[.

f. Piece de Mufique en triple, qui–

doic to11jours écre compofée

[m

un mode, qui aic

la cierce majeure,

&

avoir une cadence ou un re –

pos

a

la quacriéme meínre. Elle doir aufii commen–

cer coujours for le fecund tems de la premiere me- _

Cure. Ce mor viene de l'Icalien

Cecone

,

Gros

A

veu–

gle ,

a

cau[e que le rnouvemenc en fue invemé par

un Aveugle.

CHACOS.

[.

m. Sorce d'arbre qui ne

[e::

tróuve que

dans le Perou.

Il

na1r comme un arbriffeau d'un

fon beau verc , ayam les feuilles.rondes

&

déli'ées,

&

porte un fruir plat d'un coté , rond

&

long de

l'aucre_, de couleur cendrée, d'un gour agreable

&

fans a1greur ,

&

comenam une [emence forc rne–

nue , que les Habitans eíl:imenc forc. Elle provo–

que l'urine

&

faic forcir la gravelle

&

la pierre des

r_ems. Ce qu'elle a de plus parciculier , c, eíl: qu'on

n~ne que íi on u[e de cene [einence, la pierre di–

mmue dans la veffie, lor[qu'elle eíl: encore mol e ,

&

qu'elle peut etre diminuée par quelque medi–

cament.

CHAER. v. n. Vieux mor. Tomber. On a dit auffi

(:haoir

&

Chair.

CHAGRIN.

[.

m. Cercain cuir faic de peau de che–

val ,_ d'ane oú ~e mulec. · On n\ emp!oie que le

der_nere de,la p_ece ,

8:

celm de l'ane a _le plus beatt

gram. On l y fanparome avec des grams de mou–

r~rde qu'on pre!Ie deffus. Borel dit que

Chagrín,

viene de

Chat

&

degrai_n,

c'eíl:-a-dire, du Chacma–

rin , dom la peau eíl: appellé

C_hagrin

.'

a. cauíe qu'–

elle

dt

toute couverce de penes grams , cellement

rudes qu'on en pem polir le bois.

CHAIAR.

[.

m. Hpece de Melon d'Egypte qui ne

[ene que l'eau ,

&

dom le goÚt eíl: defagreable. Ses

feuilles

&

[es riges font peu differences des nocres,

rnais fa Íemence eíl: bien plus rafrakhilfance , le

fruir eíl: plus ovale

&

plus épais au milieu.

CHAINS. Vieux moc. <...eans.

CH_AISE. C f. Ce mor [e die ei:i termes de Charpente~

ne, de quacre p1eces de bo1s , for leíquel les

la

ca–

ge d'un moulin

a

venc eíl: allife. C'eíl: für ces pie–

ces _de bois que

fa

qnene la faic tourner.

On d1t auíli

Cha,fa de roue.

C'eíl: for quoi la roue

des Comeliers eíl: pofée.

Chaifa

,

eíl: encere un rerme de Fief.

Il

[e

dir en

parra ge de fiefnoble, de quacre arpens de ce1·i¡ LJni

fonc amour d'un Chatean hors les foffés. Ces qua–

ere arpens appartiennem par precipur

a

l'aíné ,

&

c'eíl: ce qu'on appelle

a

Paris ,

Le vol

d1e

Chapon,

CHAISNE.

[

f.

EJPece

de

lien compofé d'cmneaux

t¡ui

font entrelajfés les uns . dans les autres,

Ac AD. FR,

On appelle en termes d'Archireél:ure,

Ch,úne d~

pierres de ~aille

,

U_n~ pile de pierres mifes es unes

[ur

les aunes ,

en

ha1fon pour fornfier une mur:ul–

le , ou pour foucenir des pourres ,

&

on aopelle

Chaine d'encoigntíre

,

ce]le qui eíl: au coin d'un

avanc-corps ou d'un pavillon.

Chain.e

en

liaifon.

Ce font cercains bolfages ou

refends qu'on rner _da1?_s les n;iurs d~ e_[pace en efpa–

ce , ou aux enco1gnures d un bacunenc pour Je

canconner. Ils font en facon de carrcaux &

dii

b0t1tiíles.

,

Chaine de fer

,

Alfemblage de pluíieurs barres de

fer liées bour

a

bout par clavetees ou crochets, qni

éranc miíes dans l'épai!Ieur de~ murs <1es baámens

neufs , íervenc

a

les encrecenir. On les mee autii au–

rour des vieux , pour les recenir quand ils mena–

cene ruine.

Chain,

de

bronzc

ou

d,

fer,

Ccíl:

une eípece de

Bb

'

.