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CHA

valfes

qui

t

ont en dedans, & qui póurroieót le faire

crever.

CHAMERE'E.

[.

f. Nom colleél:if qui fe die de plu–

fieurs perfonnes qlll logenr dans une meme Cham–

bre.

Toute la ChambrúJort1t

Ji-tot

qu'on entend1t lé

tumulte.

Chambrée ,

lignifie auíli, Lºargenr qu'on re<¡oit

i

la reprefencauon , d 'une

~

omedie ,

d'un

Opera , ou

de que que autre.fpeél:acle.

CHAMERELAN.

1.

m. Ouvrier qui n'ofanc ouvrir

boutique, a caufe qu'il n 'eft pas maitre, travail e en

chambre.

CHAMBRER.

v.

n. Terme de guerre dom on fe fert

en parlanc de plu/ieurs perfonnes qni logenr enfem

0

ble fous une meme tente ou dans une meme ca–

ferne.

Chamhrer

eft au/Ii aél:if;

&

les Sc:lliers difent;

Chambrer

une

falle,

pour dire ,

Y

faire de petits

creux ,

&

en tirer la bourre , quand le c~eval eíl:

blelfé , de peur que la [elle, en pofanc deílus, ne le

bleífe encore davancage;

·

.

CHAMEAU.

[.

m.

An:mai fort cómmun en Oneht,

& qni a une bolfe fur le dos ,

&

que quefois deux.

II

ne ferr poinr a tirer , mais il eíl: bon·a la clur–

ge ,

& .

porre ·ordinairemem ,dix r~1ill e ~t::fan~.

II

fe

ba,íle pom la recevo1r , a quo1 on l'accoum'–

me fi-to , qu'iLeíl: n é , en lúi pliant les quan e p1és

fous e venere ,

&

lui mettant fm le dos un tapis ,

·dom on charoe les bords de grolfes pierres qui

l'ernpechem "e [e re,e ver. 0 1~

!e

lai íle amfi pen ~

dam vingt jonrs.

Il

a le pié large

&

fohde ,

~

<iui

n 'eíl: couverr qnt:: d'une fimple peau. Il paíle ¡uf–

qu'a dix

&

douze jours .ü:1s manqer .

111

bo1ré,

~and

il

eft

en chaleur, 11 le reure a part avec

ía

femelle,

&

la couvFe com le jour. Elle porte fon

fruir onze mois. Une perite baguette ferrd'écrille

pour panfer le Ch.imeau ; on frappe

íur

lui avec la

baguette ,

&

on en óte. ainfi la pouffiere,

11

hait

le

cheval, le lion

&

le con;

&

par le moyen d'un

grand vemricule qu'il a,

i1

garde iong--tems de l'eau

dans fon eftomac, pour fe rafraí'chll". On rrouve au.a

tour

de ce vencricule un grand nombre de facs en–

fermés encrefes mniques,

&

l'on c~oü q ne cesani-–

maux

y

metrent leur ean en re(erv¡:. lis vivenc cin..

qnal"\te ans felon · que,ques-uns ,

&

jtifqn'a cene fe,,

Ion les aurres.

On appelleauili abfolument

Chameau,

le pnil de

cet animal

filé

en forme de lame tres-dé 'iée. Les

fo_

randiniers s·en fervem dans leurs ouvrages.

·CHAMELIER.

[.

m.

l

elui qui panCe

&'

qui cohduit

des chameaux. Oh donne ce n:eme hom

a

cou;

les Marchands qui en fom trafic. On prétend gue le

premier · merier qu'exerc¡a Mahomet, fot celui de

Chamelier.

CH

A ME

S.

C.

f. p, Hpecés de moules. Diofcoride

dit que le potage des Chames cuires eri peu d'eau

cft

bon a lacher le venere.

11

y

eh a de _taht de Cor–

tes, qut: Matthiole avoue qu'il eíl: díflicile de les

diltinguer. Eli es fonr couvenes d'une coquille lege–

re;

&

on les tronve fou.,,enr ouverres

&

baillailtes

au bord de lamerfur le gravier.

CHAMFRA1N.

f.

m. Ce-qui eíl: comp1~s dans le de·

v:mr

de la tete du cheval

~

dep{us 'e deílous des oreil–

les juígu'au nés en defcehdam par l'imerva_lle des

deux fou rciis. M. Ménage dérive ce mot de

Camus,

Bride, licol ,

&

de

Fr,umm,

Frein.

On

áppe.le

Chamf ; ain blanc

ou

jj

clÍe-face,

Une

marqne

b

anche qni defcend depuis le from duche-

val

jufqu'aupres du nés,

.

.

.

~eiques- uJ1s appellent auffi

Chamfrai11

,

l'

Ar–

mure du cheval quí couvre cerré p:irrie, lorfque le

cheval eíl: fous un Cavalier armé de comes pieces,

CHA

t97

Les

mórceaux de cuir

d'éroffe done cett'e m~rril:

panie eftouverre,

&

les

bouquets de plumcs qn'on

met fur la tete des chevaux,s'app licm encore

C;Jan-;J.

fra1w.

C'eíl: auffi une éroffe hoire qu'on mer fur le from

des chc;vau~, lorfqu'on ell en deuil.

Chamfrain.

Tenne d 'Arcbireél:me. Pan qui fe

fa¡¡

en rabarcant l'arrere d'une pierre ou d'une piece de

601s.

.

CI-iAMFRAINER. v. a. Term·é de Menuiferie. On

dit, (,

h11mfrainer un

morceau de bois,

pour dire, Le

couper de telle forre, que s'il eíl: quarré comme

e

bord d'une planche , on abane une des aretes ,

&

qu'on le coupe jufqu'a 1'amre arete; ce qui Ce fait

lorfqu'on

em;;

tour e bois depuis le deílus de la plan–

che en b1a1fam.

11

r

a ch ~s les Serrur1ers des Te–

na1lles a Chamfrainer pour _tenir dans l'étau les pie~

ces qu"on veutchamframer.

CHAMICO.

[.

m. Sorre de fémence du Perou, fem–

blable

a

celle des oignons, rnais dom ia vertu elt

telle . que

fi

l'on boit l'eau dans laqueiie elle aura

bouilli ieu le, ou avet: du vin, die provoque un dor–

nur de vmgr-quatre heures;

&

fi que\qu'un l'a bue

en riam ou en pleuram,

il

demeure forc long-tems

dans ce meme état.

CH

A

M O

l S.

f.

m.

Sórte d·e Chévre fauvage qui

pia1t fur le plus haut des rochers

&

des momaones.

Elle ell plus grande

&

a les jambes plus lohc-ues

que les .Lhé vres ordinair·es, ma1s fon poi! eft plus

courc. L e: anunal en a de_déux forces. Le petit qui

eíl: cache fous le grand, eíl: fin, ondé

&

fi-ifé. Une

parcie de ce

poil

efr de coul eur de Minirne brun, &

le refte eíl: d'un blanc fa le & róuffil.tre.

II

a deux

comes noires

&

recourbées qui lui fortem au-de–

vam du from ,

&

qui fonr longues de neuf ou dix

doigts. Ses yeux fom rouges ,

fa

queue ell: cour:é

&

ronde ,

&

fes oreill es oht cinq poüces de lon–

&t!eur. Sa _lévré foperieure, eíl: fehd~e comíne au

hevré,

&

il

a le pie fourche

&

cr~nfc par deffous;

Il

marche fur fes ongles,

&

coúrt fort ví're: Sa peau

etaht palÍee propremem, eíl: chaude

&

douce fur

la chall". On en fait des gan,ds , de~ camifoles

&

des

cale~ons,

.

, Oh appelle áulli

Chamois

;_

Une conleur

qui

tiré

fur l.'iíabe:le. Les Lurieux déTu!ippes en fonc grand

érat.

,

CHAMP.

(.

In. Tenne

de

Peihrnre. Fohd d\ m ta-"

b!eau ou d'une mc:dail!e, oú il

-n'y

a

rieh dt! peine hi

de gravé.

On d1t

qu"Vne drapéríe

ou

un morce,1,u de

bdtimenf

firr de

champ

.?

une figure ;

quand cétté figure

eíl:

peinre for le barimem ou la drapene.

_ On dit.

l'f

ett,e des

_{olives de _

champ,

pour dire;

Les pofer íur la parne la moms largé , eh force

qu'uné [olive qui a

fix

pouces d'uh fehs

&

qnarrc de–

l'amre, eíl: mife de champ,

fi

elle efl f;ofée fu1

1

la par–

tié dequ.atre. !len efl:dememedétómes:iutrespie–

ces de bois équarries, que l.'on cloit tnet~ré de champ;

pour leur donner plus de force

&

empechei' qu'e'lles

p!ienr.

Champ ,

en termes dé Mécháhiq~1es; fe drt de ce

qui ell pofé.horifohtalement: Ainfi on

rht

que

Les

fa.hl,

eres fa

couchent de chmnp,

Oh

appelle

RoJte

-dó!

champ

,

dans une momré , la rróifiéme roue qui fait

inóuvoir celle de! rehconrre;& cela viem de ce qu'el-

1!'!

eíl: pofée !iorifonralemeht: Les denrs de cene roué

font perpendicul aires.

,

..

.

.

Chamv.

Tenne de Blafoti.

Le

fi

hd de l'écu, fé_.

paré dés.pieces clorit les Arrboiries foht compo[ées,

~ ahd te cliarnp efl dt: toulenr, l'afliette doic hre

deméral.

On

;ppélle

éhamp

,

dans un

peigne,

U:

miliéll

.

B 6

iij