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CHA
&
plus a.pres. Sa graine_
&
fa
racine fonrau/Ti fem–
blables
a
celles de la Guunauve,
&
fa
flenr eíl: com–
me cel! e de Lychnis tiram furle rouge. Ses fetúlles
reífemblene
a
cell es du Chanvre cornmun,
&
fone
un peu plus rudes
&
pÍus naires. Aurour de l'écorce
du Chanvre fone quanriré de perits ~lees, done o~
faic de la fila/fe ,
&
enfoire de la r01le. On en fa1c
auffi des cardes.
1
CHAPE.[. f. VieuJC mor, qui
a
íignifié une Robe, d'oú
eíl: venu
Chapeau
&
Chaperon,a
caufe que cerre robe::
avoic
un chaperon pour mecrre la tete.
Elle cut d'une chape fourrée,
Sí bien de ce je me records
,
Ajfeublé
&
vetu fon cors.
_ _
On lic dans l'Hiíl:oire de Saine Louis, de Jomv1l–
le.
Le pauvre Chevalierne fh mie ébahie, mais em–
poigne le Bourgeois par
fa
Chape, bien étroit,
&
ltti
ditc¡u'il
ne
le laifferoit point aller.
QQelques-uns font
venir ce mor de
Capella
ou
Capra,
parce qu'anc1en–
nemene les éroffes éroiene de poil de chévre. Borel
die que ce qn'on a appellé
Chape de faint Martín,
n'eíl: pas l'Oriflame, comme la pltiparc ~onr crf1 ,
&
que c'étoic l'Ecendarc de France, done les Ducs d'An–
jou éroiene gardiens , comme grands Sénéchaux de
France.
Chape ,
en termes d'Orfévre , eíl: la partie de la
boucle ou eíl: le bouron,
&
qui eíl: un peu place
&
larae. Les faifeurs de Baudriers appel!enc au/Ti
Ch~pe,
Le morceau de cuir qui tiene les_bouc ei
du devane
&
celles du remonranr du baudn er. Le
deífus d'un fourneau de ,Chimie , a au!li le norn de
Chape.
_
<;:hapn ,
[e chc'encore des planches cl.ans lef~nel–
les
Ít:
fichenr les cu yaux d'o rgues , parce qu elles
fervé;c de couverrure au fommier
011
fe faic la dif–
tribution du vem. On nornme au/Ti
Chapes,
Les
grandes pieces de p' arre que !es Fondeurs mercenc
pour couvrir les perites pieces qui formene leurs
moules.
Chape
ou
Pluvial.
Ornemenr précieux des Eccle–
fiaíl:iques. C'éroir aurrefois un manteau contre la
pluie. Les grandes Feres rour le Chceur eíl: chapé
-a
la grande Meffo, parce qu 'on faifoir une íl:arion
éloignée.
Chape,
eíl: au /Ti un veremenc qu'on mee fous le
Domino.
11
eíl: fon commode pour fe garantir clu
froid: les C hanoines la doub!ent de velours. Un
Arree , au rapporc de M. Brillan, l'a défrndue aux
Ofliciers dubas
1..
hceur.
CHAPE',
¡;·E.
adj. Terme de Blafon.
Il
fe die de l'écu
qui s'ouvre en chape ou en pav illon depuis e miheu
du chef jufqu'au milieu des 8ans.
D 'argent chapé
de
gueuler.
CHAPEAU. f. m.
Coejfure, habillement de téte pour
homme, qui a une forme
&
des bords.
A
e
AD. f R,
Chapcait.
Terme d'Architeél:ttre. O n appell e ainíi
la derniere piece qui termine un pan de bo1s,
&
qui
pone un chamfrain pour le couronner,
&
recevoir
une corniche de p!atre.
_
Chapet!u d "éra;e.
Marcean de bois qu'on met au
bout d'une étaye.
Chapeau d 'e_f:alfr,-.
Piece qui ferc d'appui tQut au
haut d 'un efcalier de charpenre.
Chaperm de lucarne.
Piece de bois affc:nblée fur
les poceaux, qui faic la fermemre d'une _lucarne.
Chapeau de fil de pieux.
P_1ece de bo1s que des
chevilles de fer tiennent attachée fur les couronnes
d'un fil de pieux.
CHAPELET. f. m.
Certain nombre de grains enfilés
far lefl¡uels on drt des
Ave Maria
&
des
Pater ,
a
/'honneu;·de la V jerge.
Ac AD, FR.
Chapelet.
Terme d'Archiceél:nre. Bagttecce raillée
CHA
par perics grains ronds, que l'on ernp!oie dans li:s
ornemens.
Il
y en a de p!uíieurs forres, de Beurons,
de grelots, d'ohves, de patenorres.
Chapelet ,
en termes de _Ch1rnrgie , eíl:·un rang
de puftules malignes qui viennenc au front.
chapelet de marons.
Pluíieurs marons enfi!és en–
femble , comme fonc les grnins d'un Chapel et.
On ap pelle
Chapelet ,
en termes de Manége, une
paire d'écrivieres garnies de le::nrs éeriers, que l'on
ajuíl:e au poinc du
avalier ,
&
qtú s'arrachenc en–
foite au pommeau de !a {elle par une maniere de
boucle de cuir qui les joim en ham. Ce a épargne '.a.
peine de les allonger ou de les accourcir , lorfqm:
l'on monte differens chevaux.
Chapelet,
en termes de Méchanique ,
eíl:
une en–
chainure de planches ou de pots qu'on faicmonvoir
pour élever des eaux, fecher des marais,
&
vuider
des barardeaux.
CH A P EL L E.
[.
f.
Petit édi(ice confacré
a
D ieu.
AcAD . FR.
( hapelle.
Tenue de Chimie. Iníl:rumenr quifert
a
diíl:iller,
&
qui e/l: le couvercle de l'alernbic.
On appt.lle au/Ti
Chapelle,
cerrain peric chapiceatt
de cmvre dom e/l: couv<;:rr le pivor de l'aiguiue ai–
rnancée dans un e bouffo ie.
Chapelle.
Terme de Marine. Revire:nenr inopi –
né du Vai ffeau . On die,
Faire Chapelle,
pour d1re ,
Virer málgré foi . C ela arrive , quand Je eimonnier
gouverne mal ,
&
que par fon imprudence le Vaif–
feau eíl: venu crop au vem. On fa1c auffi C hapelle ,
ou par la force des courans , ou lorfque pendanr un
calme, on n'a pu reconn01tre le peu de venc qui re–
gne. QQand cela e/l: arrivé,
il
faur rcprendre le venc, ·
&
rememe le Vaiffeau.
CHAP ERON.
{.
m. Ancienhabill emenrdecece,
ranr pour les hommes que pour les femmes. Borel
en parle amp\emenr,
&
die que (don Pafquier, les
plus grands f>orto1enr le
haperon fur !eurs reces.
L'ufage s'en perdiepeu
a
peu,
&
ne demeura qu'aux
gens de robe longue. On en couvroit la tete com-:–
me d'une coeffe. Le bourrelet l'environnoir fur le
derriere,
&
on rerrouffoic le reíl:e for le forn.mec.
On [e meccó-tt au/Ti aurour du fronc
&
du col !es
corés dn Chaperon qui pendoiem en bas.
ela
étanr enfoice crouv é incommode, on en recrancha.
les pendans ,
&
on ne laifl:i. prefque que le bour–
re!er , qui étanc mis for la rete forma comme un
bonnec rond. Ce fue !'origine des bonn ers , qu 't;n
cerrain Parrottillec commen~a
a
faire quarrés.
Tour le monde porcoic des Chaperons , canr les pau–
vres que les riches ,
&
oo fa luoic-en !es levanc, o .t
les reculanc en arriere; en forre que le fronr file
découverc. C 'écoic ce que faifoienr les Procu reurs
en plaidant;
&
c'et1: un qíage qu'ont gardé les Moi–
nes qui fa luene encare aujourd'hui de cene forre.
Ce qui prouve que tour le monde en por:oir , eíl:
un paflage d'Alain Charcier, q ui dit qu'en 1447.
Charles Vlf. fir comm ,wdement
;,
tous homme,
de
porrer une Croix far leur robe ou Chape,.on.
Monf,
ere ecdit dans fon p_remier To111e , que
la Reine Ifa–
belle haijfoit '{ean Torcí de ce que
fui
parlant
il
ne le–
vo,t fon Chaperon. C es
paroles fonrconnoirre,qu'on
, le levoir en parlane; rnais cela ne [e fa1foit que par
les hommes,
&
non par les femmes. Apres q u'on
ettt abolí l'ufag_e de poner des
(
hapero , for l..,
tete , on les-porra que! ue rems fur
]'<'·
aule con-–
me fom prefencemenr le~ Confu ls de p ~,fieurs Vil –
les. On en porcoit de comes couleurs , mais fe]c n
Beloi , les Mágiíh·;,.rs avoiem le Ch:iperon rong~ ,
fourré de peattx b anches ,
&:
les
A
vocars en a ,
voien cun noir fourré de meme , que !'e n appe:ioic
Cap11larc.
Depuis , les gens de robe l'onr mis fur
l'épauie ,