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\

.

176 '

CAR

non

po~r le tlrer

l

la campa'gne _ou .dans_

1?

r;cr(

C'étoit

par

ces Carneaux qu'o1,1

tiro!!

l~s,fle.c_h~~ a

couvert , avant que le moufquet euc ere mis en

ufage.

. . . , ,

CARNET.

[.

in.

Te1me de Négoce. Pem livre

~~

uh Marchati.d tiem un compre, _de cout ~e qu

il

dojt, & ou il marque le tems ou

il

faut qu

1)

paye,

afin de renir de !'argent prer.

. .

.

· .

CAROBE.

[.

f. Sorre de poids qm pefe vm~t mi–

nutes.

CAROLUS.

[.

m. Monnoye hors d'ufage, qui a va–

lu dix deniérs , & qul éxóit marquée d'un K ,

a

caufe qu'elle avói~

?té

fabriquée _fous le regne de

Charles VIU. R01 de Franee. N1cod fur ce mor

Carolus,

rapporte ceux-ci de Nicole Gilles en la

Vie de Charles VIII.

Et s'

e,,

alta ledit Roi Charles

~ijiter fon pays de Picardie

,

ot't il fNt hqnorabto–

ment rept,

&

fit

fatre monnoye d'argent nouvelle,

de dix deniers la piece, qu'on appelle

Karolus.

Le

premier coing de laquelle

fHt

la croix couronnfe

en

fas quatre branches avec une fleur de Lys

,_

&

ce

letrier

Pro Pomcerio (

s'il faut ainft dire) d'icelle

monnoye·,

Sit nomen Domini benediél:um.

Et en la

pile

,

ladite lettre

K

,

couronnée

&

cofloyfe de deux

fleurs de Lys

,

.avec ce lettrier,

Karo lus Francornm

Rex.

Et regnes facce./Jifs de Louis

XII:

&

Fran–

fo is

l.

demeurant ledit nom de

Karolus ,

commefait

encore

a

ladite efpece de mom;oye, & l,fdtts letriers

d'icelle

,

_la croi:r: en a fté alterfe an coing · dudit

Roí Louii ,

en

ce que la premier'e lettre de fon nom

a

occupéles anglets 'dr._oit

a

haut' & ·bas

a

fa~ieflre

d'icelle croix,

&

a

la pile

,

au lieu defa/.i'tes deux

jeu1's de lys ont /uccedé deltx lettres. Et au cóing

dudit Roi Franfois

,

la croix en a fté alteré~, en ce

q1t'elle

a été recroifatée

&

fans courqnne

,

qui font

touteJ méprinfas ou plút&t ignorance,,

&

trop hardie1

licences des Mattres des Monnoyes, auf¡uels n'eft

licite varier le coing premierement impofé par le Prin–

ce S ouverain l la nouvelle monnoye, fans Ed,t .

&

Qrdonnance de lui : c.onftdéré que ledit coing

e.ft.

la

forme publique de la monnoye, dépendante de la fau–

le autorité du Prince, En ca1 de trop moindre im–

portance

, _

n'efl-il permis

a

aucun faire mutation d~

nom fans le!tres de .fon Souveraín.

Il

y

a

eu auJli

despieces d_'or d'Angleterre valant treize livres quin-

ze fols qu'on appelloic

Carolus.

'

CARON.

[.

m. Ter~e de Charcuici,er. Bande de lard

d'ou l'on a oré le maigre.

CARONCULES.

[.

m. Te1me de Medecine. Petites

ch,;irs glanduleufes , qui font dans le canthus de

l'reil , & en plulieurs autres parcies dú corps.

cAROTE.

[.

m. Racine qui ell: ll\le efpece dé Pa–

nais-. Il y en a de ronges , de blanches & de ¡au–

nes , & l'une & l'autre ell: douceatre. Les feuilles

de la Carote font femblables au fenouil , quoique

plus petires

&

plus menues. Elle a la hauteur d'un

.palme dans fa

ti.ge

., & fon bouquet femblable

a

celui du Coriandre, La fl.eur· en efr blanche , ainfi

que la graine qui ell: force & vclue, & de bon–

ne odeur _quand on

la

mache. ll s'en trouve une

feconde efpece femblab le au perfil fauvage , &

une troifiéme qui re!Iemble au coriandre ,

&

qui

a la graine_comme le cumin qu l'aneth.

CA.ROTIDE , adj. Terme de Medecine. Nom qu'on

donne a. une arcere du col , qui venant du ra–

meau droic fous clavier , monte le long des cotés

de l'artere trachée .avec la jugulai-re interne.. On

dérive ce mot du Grec

,..f~.,,.

1 ,

ou

x.ke

~,

qui veut

dire , Tete

a

cau[e que les arteres carotides por–

tem le fang

a

l'a tete.

_CA~OUGE.

[.

m. Arbre qui croí'.t aífés haut ', &

dont les branches s'éteRdenc plus·en largeur 'qu'en

CAR

.longueur. Sqn écorce

di:

cendrée , tiram fur

1¿ pds

cemme celle de lotus. Sa feuille re!Iemble

a

celle

de frene ; mais elle eíl: plus large, plus dure,

&

plus

ronde..Cec Arbrefl.euricau cbmmcmcement duPrin–

~ems , & porte fon fruir en Eté

&

com l'Automne.

C'ell: une maniere de cerifo qui la.che le ventte

lorfqu'elle eíl: fra'./che , & qui re!Ierre ét:mc feche.

Ses gouffas fra1chement pnfes fnr l'arbre , ont une

fachen[e oéieur , qu'elles perdent érnnt fechées ,fnr

' des clayes. Alors elles font

fon

bonnes

a

.manger.

On

les

rrouve remplies d'un jus de mic-;l, & fur~tout

celles qui viennem aux 'regi0ns Orientales.

CARPA~UM.

[.

m: Plante done le jus pris en bren–

vage, endorc la perfonne & l'étouffe incontinent.

Les remecles concre cette force -de poifon font fem–

blables

a

ceux dont on

[e

[ere concre la cigue. C'eíl:

tout,ce queDiofcoride die; fur quoi Matrhiole avoue

qu'il ne fc;ait cé que c'ell: que Ca1;pafum , les Grecs

ni les Arabes n'en ayanc.rien dit qui le puiífe faíre

~onjeél:urcr. .&gineta fuivant Diofcoride l'appdle

Carpejia;

ce qui a fait croire

a

plufieurs que

Cqrpa–

fam Carpejia

&

Carpejium,

fonc memes planrées

1

ce

qtü _ne peuc étre, puifque le Carpefium n'eíl: point

vemmeux,& que Galien luí amibueles memes pro-

prierés qu'a. la Valerienne.

·

CARPE.

C

f. Poilfon d'eau douce , foic de lac, foit

de riviere, & qui eíl: couvert de grandes & larges

écailles. Il eíl: brun lorfqu'il ell: jeune, & jaunatre

q¡tand íl eíl: vieux. La Carpe vic d'herbe

&

de

li•

mon ,

&

n'a poinr de dencs. Celle qui ell: lairée ell:

le male, & la femelle a toújours le venere plein

d'reufs, parce qu'-elle a des petirs cinq ou fix fo»:

l'an. La chair, qui forme le palús de ce poiífon

di:

nommée improprement

L angue

de

Carpe

,

puifqu'-

elle n'a p0inr de langue. ·

·

On appelle

S aut de carpe

,_le faut que fonc les

Baladins apres qu'ils onc plié tout le corps, & -joint

fa.

tete

a

leurs piés. Cela viene de ce que la Ca~pe,

quand on

la

tire de l'eau, fait un pareil faut, pour

tacher

a

fe tirer des filets.

CARPE.[. m. Tenue de Medecine. Le poignetou

la

parcie qui eft entre le bras & la paume de la main.

11

ell: compofé de huit

os

diíl:ribués en:deux rangs.

Celui de derriere ell: joim aux deux fmil~s par des

carti.lages & des ligamens, & celui de devane, aux

quatre os du metaca,rpe, Le pié a auffi un <;:

:ar.pe

,

qui_y fait la meme choCe que faic k Carpe

a

la

m=.

.

CARPEAU.

f.

m. Peátecarpe. On dit auffi

Carpillon.

On l'appelle fur la Loire

Penard ,

quand il eíl: de

14.

a

1

5.

pouces.

'

CARPESIUM. [.'in. Se]on Galien le Carpefium ell:

femblable

a

ce qu'on appelle Phu , non [eulement

au gofü ', mais auffi en vertn & proprieté. Toute–

fois fon etfence eíl: plcrs fub tile, quoiqu'elle ne le

foit

pas affés pour s'en devoir fervir au defauc de

la canelle qui eíl: bien plus forre. Il nettoye & déf–

opile mieux les entrailles· que le phu , provo–

que l'urine & décharge les reins de gravelle.

11

y

en

a de deux forces, !'un Lacrtien, & l'autre Pontique,

~

tou~ deux prennent leur nom des Montagnes ou

ils cr011Tent. Ce-

font

de petits farmens femblables

aux verges du Cinnamome. Le Pontique eíl: le·meil–

leur. Plufieurs tienm;11t pour cercain , fondés fur

· l'amorité d' Avicenne , de Serapion & d' Auél:arius,

quele s grains rouges qu e porte le houx , & que les

Apoticaires appellent ordinaii:..emenc

Cubebes,

fonc

le vrai

Carpejium,

.

C ARPE T TE S.

[.

f. On ponne ce nenn

a

de gro:;

drap.s rayés que l'on appelle aumcment

-Tapis

a

em–

baller.

·CAR.PIN.

[.

m. Plante que Matthi0!e dit etre fort

-connue