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17~ ·

CAR

CAR

ou huir planchers ,

&

fur lefqu~ls on peut loger ju[-

vifage dé.figuré , de

Cara

Vifage.

qu·a deux mille hommes. Ils fonr peu en ufag: pre-

Comme elle a été en preffe

fenremenr mais ils s'en fervoienraurrefo1s auih bien

De

Sorcieres

&

de Carauldes,

en guerre ~u'en marchandi[es, La Caraque éroicdu

C AR B

A

S E S.

[.

f.

Vieux mor. Voiles, 'du Latín

porc de deux mille ronneaux.

Carbafas,

Lin,

CARAVANE.

[.

f.

Troupe de Voyageurs , Mar-

CARBATINE.

[.

f.

Peaux de béces nouvellemenc é-

chands ou Pelerins, qui s'a/Iemblenr dans les Pays

corchées. On ,rouve ce moc dans la rradull:ion de

la

du Levanc pour marcher de compagme,

&

eraver-

Rerraice des dix mille, ou d'Ablancourt dir,

lls eu-

[er les defercs

&

les mers avec une efcone pluscom-

rent les ja'mbes écorchées, parce qu'i/s portoient

dn

modement

&

plus ffirement.

U

y

en a quatre dif,.

Carbatines ,faute

,l,e

fouliers.

ferences qui ".ºne .r?us les ansa la Meque, p~nr fa-

CAR BE T.

[.

m. Grande Ca[e commune que fonr

tisfaire au cmquieme commandement de l Aleo-

les Sauvages des Antilles au milieu de tomes leurs

ran , qui oblige rous les Mahomecans d'aller une

Ca(es.Elle a toujours foixanre ou quarre-vingcs piés

fois en lem vie vifiter le fepulchre de Mahomer.

~

longueur ,

&

ell: compofée de grandes four-

La premiere , pare de Damas ou les Pelerins de!'

A•

ches , hames de dix-huic ou vingc piés , planeées

íie

&

de l'Europe

fo

rrouvent. La feconde, pare du

en rerre. Sur ces fourches, ils pofenr un Laranier

Caire , qui [ere pour l~s _Mahometans, d~ ~arbane,

ou un aune Arbre cout droir, fur Jeque! ils aju[~

La

rroiíiéme, pare d·e Z1b1rh, Place íiruee a I embou-

tenr des chevrons qui viennenr coucher la terre ,

&

chure de lamer Ronere , ou c:eux de !'Arabie

&

des

ils les couvrenr de rofeaux ou de feuilles de Lata-

Illes des Indes s'alfc~blenr :

&

la quarriéme, pare

nier; ce qui ell: caufe qu'il fait forc obfcur d~.ns ces

de Babylone , de Chaldée, ou

fe

crouvem les Per-

Carbecs , ou il ne viene aucune clareé que par la

fans

&

les Indiens. Tomes ces Caravanes vonr en

porte, laquelle ell: íi balfe qu'on n'y pem emrer_fans

grandes croupes,acaufe des co~rfes continuelles qt'.~

fe courber. Au coré de ce Carber qui ell: fau en

fonc les Arabes, ~elquefo1s

il

fe rencontre Jufq\1 a

ovale , il y a une perite porre parciculiere par ou ils

foixance

&

dix mil

le

Pelerins, Chacun d'ordina1re

précendem que le Diable entre quand il a écé appel-

a fon Chameau ou il ell: aJiis d'un cole

&

fon ba-

lé par leur Boyé,

&

il n'y a que luí feul qui palf~

gage de l'aurre. Il y a de ces a1;1imaux de fondation

par cecee porte.

_

encretenus par les perfonnes nches, pour la ~om-

CARBONELLE.

[.

111.

E[péce ele gros phlegmon ou

mocfit¿ des pauvres, donr 1ls portenc la provifion,

bubon fort enflamé,

&

qui ell:orclinairemem pell:i-

Comme la Caravane qui va par mer d'Alexahdrie

:i

]enrie!. C'e!l ce que le Peuple appelle

Charbon,

&

Con!lantinople, a écé fouveht e_nlevée parles .Che-

les Medecins

A nthrax.

·

valiers de Malee , on s'ell: ferv1 de ce mot pour

fi-

CARBOUILLON.

(.

m. Droit des Salines de Nor-

gnifier les premieres ccurfes que les jeunes Ch eva-

mandie, qui confiíl:e en la quacriéme partie du pri:i::

Jiers font contre les Turcs. Ainíi l'on dit,

Alter

du

[el

blanc fab'riqué clans les Salines.

en Carav,me, faíre une Caravane

,

pour dire, Faire

CARCAN.

[.

m, Vieuic mot, Collier ou chaine de

une Campagne (ur mer, en allane croifer

ÍUF

les

pierreries que les Fem:nes porcoienc aucrefois for la

Turcs.

.

gorge, C'ell: prefehtement un Collier de fer atra-

CARAVANSERA,

c.m.

Grand banmenr public de[.

ché a uh poteau dans une place publique>

Oll

l'on

tin é a loger les Voyageurs. Il y en a un rrcs-grand

fair encrer le cou de ceux qui onc fair des faures

nombre en plufieurs endroits de l'Orienc, fondé~

que l'on juge dignes de cecre marque d'infamie. On

par la charité de quelques Mahometans , qui ell:

li

les

y

lailfe ainfi pendant quelgues heures expofés

:l'

grande, qu'il s'en trouve quelques-uns, comme ceux

la rifée de tous cenx qui pa!Ient. On l'a appellé

de Schiras

&

de Caíbin en Perfe, qui onr coucé plus

CArc,mium

,

ou

Colliflrigium

dans la balfe Latinicé.

de foixance mille écus. Les Turcs les appellenc

~elques-uns font venir le mot de Carean du Grec

ímarets

,

&

les Indiens

Serays.

Ces logemens fom

~•ix•""

qu'Oribaíius mee entre les efpeces de laqs,

faics en forme de Halles, ou il y a des galerii::s di-

ou de chaines.

vifécs en pluíieurs arcades. lis fonc ouvercs

a

taus CARCAPULI.

[.

m. Fruit de !'!lle de Java , qui ell:

venans, de quelque Religion qu'on foic, fans que

gros comrne une Cerife. Il en

á

le gour,

&

·l'Ar-

l'on s'informe ni de leur pays ni de leurs affaires,

bre qui le produir reílemble a nos Ceriliers. Il

y

&

chacun

y-

ell: re~ü fans qu'il lui en coüce aucune

en a de plulieurs efpeces , les uns blancs, les au-

chofe. Les Voyageurs

&

les heces de voimre paf-

tres rouges bruns ,

&

d'aurres qui fonc d'un fort

fenc la commodemem les grandes chaleurs ,

&

s'y

beau nacarat.

repofenc.

.

CARCAS.

(.

m. Vieux mot. Carquois.

CARAUDER. v. n. Vieux mor. Se r6jouir. On a die

~,i11d

amours ot oui mon cas ,

auffi

Carauáe ,

pour dire, Soye. .

,

ll remit

fa

fleche ali carcas.

,

.

ll a en fon cuer fort Caraude

,

CARCASSE.

[.

f. Machihe

a

feu, compofee de -deux

Puif¡u'en amours

y

fiert

&

touche.

cercles de fer, qui en fe croifanr formenc une ma-

CARAVELLE. Peric batimenc Porcugais , ron~ de

niere d'ovale. On mee une bombe au milieu de ces

bordage ,

&

court de varangue. Il porte jufqu'a

deux cercles, qui conciennenr en dedans une efpe•

quacre voiles latines , 0t1tre les bourfecs

&

les boh-

ce

de fac de coile goudronnée, remplie d'étoupes ,

necees en écui. Ces voiles fonc faires en criangle

froccées d'huile

&

de goudron, de grenades, de ca-

ou

a

oreille de liévre ,

&

leur bom d'en has n'ell:

nons de pi!lolec chargés, de feu d'artifice ,

&

atmes

guere plus élevé que les autres fournirures du Vai[-

cho[es de cecee namre. Lorfqu'on a donné cene for.

feau. Au plus has font de groífes pieces de bois com-

~e a la Carcalfe , on lamer dans une lancerne , qui

me un mar. Elles fonc vis-a-vis !'une de l'autre aux

a une plaqt1e de fera chacune de fes excremités,

&

cocés de la Caravelle,

&

s:amenuifenr peu a peu en

des branches qni fonc au/Ii. de fer .k s encrerenanr de

ham. C ecre forre de banment n'a pomc de hune ,

haur en has , les joignent enfemble. Il y a une anfe

&

le bois qui traver[e le mat ell: feulement accaché

propre

a

lever la machine au-deílL1s d'une des pla-

pres de fon fommet, Ce mot peut venir du Grec

ques,

&

la lumiere eíl: a I'amre. On jecce les Carcaf-

~«pk~,.,

q~1'on rend en, Latin par le mot

Navícula,

fes de la meme force qu'on jeHe lc;s Bombes,

&

leur

Peut navire.

.

.

.

€e1~

~ure plus d'une demi-!_1eure. -Les cercles ~e fer

CARAULDE.

f.

f. .

V1oux rnot. Sorc1ere , qm·

a-

le

q_u1 lei env1ronnc:nr reprefentent en quelque fa90n