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CAP

cine au nombre des cinq racines aperióves mineures.

Le Caprier croit daris les cerres maigres

&

lege.re_s , .

<lans les Iieux apres,

&

aupres des mazures

&

v1e1l–

les ruines.

CAP

R I OLE.

[.

f. T erme de Manége. Saur que le

cheval faie en une place, fans aller en avancni s'é–

lancer. Dans ce fauc , que l'on appelle anm:ment

S aut de ferme

a

ferme,

il montre les f~rs

&

dérache

des ruades. On die dans ce [ens , qu

Vn cheval fa

prefante de lui-mémc

a

caprioles

,

fa met de lui–

mha· e

a

caprioles

,

lorfqu'il fait des faurs égaux,

&

dans la main , c'efr-a-dire , fans forcer la main,

&

fans pefer fur la bride. M. Ménage die que Ca–

prio!e yient de

Capreolare

,

qui a écé fait de

Ca- '

preolus.

CAPRON.

[.

m. Morceau de drap fait en ovale,que

ponenrles Capucins pendanc leur Noviciar. Il pend

environ un pie de long par dc:rriere leur dos

&

par

devane leur eíl:omac.

CAPSE.

[.

f. Petice bocee de cuivre ou /:!e fer blanc,

ou les Doél:eurs mettent leurs fuffrages, par le[–

quels i\s admeceenc ou refofenr ceux quifont exa–

minés pour l'Aél:e de Tentative ou pour la Li–

cence.

CA-PSULAIRE. adj. de

tol1t

g. Les Medecins

110111-

menc

Veine capfalaire

,

Cerraine vei ne qui eíl: un ra–

m'eau de la foufclaviere. Elle va par

le

pericarde,

&

renccntre les diaphragmatiques.

CAP.

ULE.

[.

f. TermedeChimie. Vailfeau deeer-

i< Ie faic en forme de cerrine échancrée. On s'en {ere

ponr y meccre des matieres fur lefquelles on faic,par

le fru, des operations violentes. Ce mot vienc de

Capfala,

qui veut dire, Une petiee caiile.

On appelle dans la Medecine,

Capfule de la vei–

ne-porte,

Cenaine membrane qui envelope les ra–

meaux de l'anere Celi"aque. Ces rameaux fe diil:ri–

buenc dans le foye conjoimemenc avec ceux que la

Veine-pone y jette auíli.

_

Les Boraniíles

fe

fervent auíli du moe de

Capfule

en

parlanc du lieu oli la graine eíl: enfermée , com–

me dans les poires

&

les pommes qui onc une pe–

eice envelope fernblahle

a

une perire bour[e. Cette

envelope qui enferme les -pepins , s'appelle

Cap–

fale.

CA P T A L. f. m. Vieux moe. Capicaine. On a die

Capral debuts,

fuivanr ce que rnppotre Borel, pour

Caput bug,i,

c'eíl:-:i-dire , Chef des Habitans. ll die

que_cene épirhere

dl:

particulieremem anribuée

a

la

Ma1fon d'Er.ernon.

C APTURE.

.

f.

Terme de Gabell:. On die fe] de

capture dans les dépocs.

CAP U

C E.

[.

m. Morceau d'érofe qui couvre la

rece_ des Auguílins Déchauffés

&

de la plupan des

Rehg1e11x de S. Fran,;01s ,

&

qui d'ordinaire eíl:

faie en pointe. Les Feuillans

fe

fervem auffi du mor

de

C11puce.

CAPUCINS.

[.

m. Religieux de l'Ordre de faim

Franr;ois de la plus écroire Obíervance. On les a

nommés ainli

a

caufe de la forme extraordinaire

de leur ca,p~c:~on , qui eíl: forc poincu. OEelques–

uns ont ofc ccnre , que Bernard1n Ochin ou OKin,

qrn apoíl:alia

li

homeufement, fut leur Fondareur ; .

ce qui eíl: rres-faux. ll eíl: vrai qu'il concribua beau–

coup a érablir une li _fa_ince Congregarion , done il

devrnr General, ma1s _11 n'en a poinc été l'Infiiru–

tem:. Matth1eu de Bafc1, Frere Mineur Obfervantin

du Duché de Spolece,

·&

Relioieux au Convenr de

Monrefalconi , ayam aífuré e~

1

F

5· que Dieu lui

avott ordonné d'embraffer une pauvrecé plus érroi–

re

~

obrim du Pape la permiílion de

fe

retirer en

fohrude. ~ elques atures animés du meme zele ,

allerenc le joindre dans cene rerraire,

&

le Duc de

CAQ

CAR

Florence leur ayant donné un hermirage dans

fes

rerres. Cecee Congregacion fue approuvée par le

Pape Clemenc VIL Le Pape Paul IIJ. la confirma

en 1535.

&

leur donna un Vicaire General avec des

Superieurs, en leur permettant de s'étendre dans

rous les lieux oú ils croiroienc pouveir s'écablir.

On riem que la Ducheffe Carherine Cibo

fir

batir

a Camerino le premier Couvem de cet Iníl:irur.

Les Capucins n'om éré ·rer;C1s en

France

que f9us

le regne de Charles IX. Le pius anci.en Couvenc

qu'ils y om, eíl:celui de Meudon proche Paris, bati

par les foins du Cardinal

de

Lorraine. Henri III.

leur

fit

coníl:ruire celui qu'

i.ls

onc a París rue S. Ho–

noré. Il éroir alors dans le Fauxbourg. Ils ont _dix

Provinces en ce Royaume ,

&

un fon grand nom–

br.e de Monaíl:eres. Leur habit eíl: d'un gros drap

gris avec un mante,1.u de meme couleur ,

&

ils n'en

ponenc aucun qui n'air quelque piece. lis voncavec

des fandales ,

&

ponenc une ceinmre de crin fur

leur robe.

11

y a des Religieufes du meme O rdre,

qu'on appelle

Capucines.

·

CA~ .

CAQlJE.

[.

m. Pecit eonneau ou l'on metles harengs. -

Le Caque fen t toufours

le

hareng.

CAQlJEROLLE.

[.

f.

Petic poclon de cuivre a rrois

piés, ayanc une longue queue qui ferr a l'appro–

cher du feu,

&

que l'on tiem quand on veur fe–

couer les fricafíécs , ou aurres mees qu'on a couru–

me de faire cuire dedans. On die au.<Ii

Caquero–

liere.

CAQUETER. v. n. On emp\oie ce mot en parlant

du brnit que fom les Poules quand elles veulent

pond re. C'efi auíli un moc de cha/le,

&

l'on die,

qu'Vn Chien caquette,

pour dire, qu'll aboye mal

a

propos

&

hors des voies.

CA

Q_U ET O IR E.

[.

f.

Sorce de petir fauceuil

dans lequel on [e.mee aupres du feu. On l'appelle

ainfi a caufe qu'il femble qu'on y eíl: ailis

a

fon ai[e

pour caqueter.

CAR

CARABE'.

[.

m. Efpece d'Ambre blanc, qui entre

en la compolition du beau vernis de la Chine.

C AR A B I N.

[.

m. Les Carabins éroienc autrefois

des Cavaliers qu'on armoit de Carabines ,

&

done

on faifoic des Compagnies entieres pour la

9

arde

des Officiers gencraux de l'armée. On en taifoit

auffi quelquefois des Re

9

imens que commandoit un

Meíl:re de Camp. Ils lervoienc particulieremem

a

fe

faifa des pailages,

&

a

infulcer les Ennemis dans

leu rs poíl:es. Lorfque l'on donnoic quelque ba–

eaille , ils combacmient fur les ailes de la premie–

re ligne fue le from des Dragons

&

des Cravates.

Aujourd'hui dans roures les Co1upagnies de Che–

vaux-Legers, il y a ordinairemenc deux Carabins.

Ce fonc deux Cavaliers armés chacun d'une Ca–

rabine , qui fuivem les Brigadiers de la Compa–

gnie.

C AR A

B

I N E.

[.

f. Arme

a

fen tres-peu en ufage

prefememem,

&

qui a été autrefois fon

a

la mo–

de'.

Comme fo n rotlet, qu'on ne conno1t plus au–

jourd'hui , la rendoic embarailante , on a peu

:l

· peu negligé de s'en fervir,

&

on !'a réduite

a

por–

ter une platine femblable

a

celle d'un fufil qui a la

batterie rayée. La Carabine eíl: longue

a

peu pres

comme un mou faueton. Elle a fon calibre rayé au–

dedans,

&

on n; la pellt charger qL1'en prefEmc la

bale avec violence par le moyen d'une baguecce de

for ; ce qui donne quelquefois beaucoup de peine

a