CAN
CAP
qu'tll-es caufenc, fait piller le fang tour clair. Mar:.
rhiole die que les Canchandes onc pris leur nom du
Grec
"'"/""C",
qui [elon Ariíl:ophane, veuc dire l'a–
ni.mal qu'ón appelle en Lacin
S carabttus,
& en fran–
·~ois
Fouillemerde.
CANTHUS.
{.
m. Tenue deMedecine. L'e coin oti
l'angle de l'cril. On appe!le
Grand Canthus,
celui
·qui eíl: aupres dµ nés , &
Petit Canthus,
le coin qui
eil: vers la ce,mple. Ce mór viene du Grec
""'"¡',
qui
veut dire la meme chofe.
·cANTIBAI. Nom que_ les Charpenciers & Menui–
·fiers donnenc aux dolles ou pieces de bois , qui fonc
pleines de femes & qui ne valenc guere.
CANTINE.
[.
f.
P..ecic coffre qui eíl: divi[é en plu=–
fieurs cellules, & dans l;equel on mee des bouceil–
les pour les rranfporter. Oh l'appelle .aucremenr
Cave..
,
.
C'eíl: aulli tin Cabaret privilegié pour les troupes
-en
gamifon , en quarcier d'hiver, ou ·en campagne·,
0~1.
l'on ne paye pas rain dé dróics.
tANTON.
[.
m. Terme de Blafoh. Parcie quarréé
de l'écu, uh peu plus pecire que le ·quarcier. On ap–
pelle auffi
Cantons,
les ·efpac·es que laiífenc les croix
& les faucoirs .
CANTONNE',
E'i\:.
adj.
Il
fe die dahs le Blafon,lorf–
·que les efpaces que les croix & les faucoirs laillem
vuides , fonc remplis dé quelques figures.
Déo
gueu:.
les
a
la croix d'argent, cantonnée de quatre coquilfrs
de mime.
,
C
antonné,
'el'!:
auffi uh térm'é
d'
Arcl1icetl:uré ,.
&
Íorfgue l'encoignüre d'un bacimehc eíl: ornée d'un
pilall:re
ón
d'nhe colohne a·ngulaire, ou de chai–
nes en liaifoh de pierre de n:fend'
ÓU
de bolla.–
ges , ou ehfin de quelque autré corps qui eiccedé
le nu du mur , oh die que
Le bJtiment efl cantonné.
CANTONNIERE.
[.
f.
Tenue de Tapillier. Mor–
ceau d'écoffe, large d'un quartier & demi, doht la
colomhe du pié du lit
ell:
couvercei
CAP
'
e
A
p.
[.
m. Tenue de Marine. Avant d'un Vaitt"eatl;
On die
Mettre le cap, porter le cap
a
terr_e ou au
large,
pour dire, Mectre la proue du Vailleau
dú
coté de la cerre ou de la mér.
Porter le cap au vent,
c'ell: Prefeneer le cap a~1 vehr.
.Avoir le cap
J
marée;
fe
die lorfque Le Vaiífeau prefehre l'avam au cou–
ranc de lamer.
On appe1le auffi
Cap,
une póineé ou langqe de
terre qm s'avance dans lamer, & l'on die,
Dou–
bler le c-ap, parer le cap
,
pour dire, Paller de l'aurre
coté dú cap.
.
.
' .
'
On appelle
Cap
de
Mouton,
un pecic Billóc de
bois , taillé en fa<;oh de poulie , percé par rrois eh–
droics, & ayanc uné ride óu pecire ·cord'e achaque
trou. Les bords en fonc rrtoins épais que le milieu ,
& il
y
a couc aurour uhe bande de fer qui les for.:.
i:ifie , afui d'empecher que le bois h'étlare.
Il
faui:
ordinairemenc creize cl_ouzaines de Caps de Móutorl.
pour équiper un Vaiífeau, & douze douzarnes de
poulies.
Le
Cap
de
Moutoñ,
qu'on appelle
de Mar–
tinet,
a la figure d'un ovale, ou les lignes du Mar–
cinec fonepallees. Ge qn'on appeÍle
Caps de mouton
a
croe,
fopr de pecics Caps de Mouron , ou il
y
a uh
croe de ferpour a·ccrocber au coré d'une chaloupe.
C'<=:íl:-la qu'on a coíhume de les faire fervir pour re~
,temr les haubins.
Cap de More,
ell: ube a.uere force de Billor qüi em–
bralle 11: ttnoh des matS ,
Oll
]e bacon de pavilJon.
Il
ell: percé en mortoife , & raillé
a
peu pres en quarré.
On
l'appelle aulli
T éte
de M ore.
On appelle en reniles de Manége,
Chrval Cap
CAP
Je
More,
un cheval de poil rou an, & q"ui oun'e fon
melange de .poil gris
&
bai, a la rece & tes excr&mi–
tés n01res.
CAPARAC,ON.
[.
m. Couvermre de roile ou de crei[~
lis, que l'on meefar un cheval lor[qu'i l ell: a l'écu–
rie. Les Capara~ons des chevauic de main fonr de
dra.p , ornés & chargés des armes ou d·es duffres d~
Maí'rre. C'éroir aurrefois une armure de fer done 0n
couvroir le cheval de bacaille-.
CAP E.
[.
f. Terme de Marin·e. La grande voi!e
qu'on mee au grand mac. On l'appelle aucremenrLe
grand Pacfi.
On die
Erre
a
la Cape,
pour dire ; Ne
poner que la grande vóiie bordée
&
amurée couc
arriere. On niec a1,1ili
a
la Cape avec la mifaihe
&
l'-arcimon.
On appelle
e
ape de Bea:,·n,
un habillemenc de
s;ros drap, courc,fans;~na:1ches,& au derriere duque!
1I
y
a un capuchon. C eco1c aurrefo1s un gros manceau
de campagne, done la parue fuperieure éroir rail–
iée de relle maniere , que l'oi1
y
pouvoit fourrer
la
rére.
·
CAPEER. v.
n.
Aller
a
la cape, menre le Vailfeau
a
la cape; c'eft-a-dire,Ferler comes les voiles,& faire
fervir feulemenr la grande voile ,
-&
en porcanr le
·goúv ernail fous le venr, merrre I·e Vaiífeau ancoré
a
travers , pour le laiífer il.ller
a
la dérive. Cela fe fait
quand
011
fe
vem maini:ehir long-rems dans un pa–
rage, foir dans un gres mus, foic de nuir, lorfqu"on
-ell:
pi-es d'une Core que
t·
oh
n'
a pas ericore recon-
nue. On dir auffi
Capeyer.
,
CAPELER~
v.
a·.
Terme de mer. On die,
Capeler lu
haubans,
pour dire, Paífer les hanbans par deífusla
tete du mar pour les mectre en place.
CAP EL E T. f.
111.
Terme dé Manége. Enflure qui
viene
a
J'excremicé du j¡trrét d'u·n cheval, au rrain de
derriere,& qui eft grolle
a
peu pres comme un éreuf.
CAPELINE.
f.
f.
Bonner couverr d·e plurnes au-def–
fos duque! il
y
a une petire aigrerce. Cell: aulli
uñ
'chapean galanc, que l~s femmes porrehc par orne–
mene ala cballe' an bal & en mafcarade.
Il
ell:
a
grane.Isbords, & fair ordiüairemenr de paille , dou–
blée dérafferas ou dé
facin
avec des plumes.
Ce
n'eíl: quelquefois qu'un fimple bonnec d·e velonrs
bien garni de plumes.
On
a app'ellé dans le 1llafoñ
C,ipeline
,
uhe efpece de La_mbn::quÍ.!1 que les an–
ciens Chevaliers porcoienr fur i'eur rete ; ce qui a
faic dire
/¡Jomme
de capeline_
,
pour fighifier , Un
homme hardi , refolu ,
&
décetmihé
a
bien com–
bame.
CAPENDU.
r.
m. Pomnie de la memé figure des
pommes de Reinerre; mais plus douceacre,& qui n'a
pas le gou(
fi
aigret. Quelques-uns prérendehr qu'il
fauc dire
Courtpendu,
a
caufe que cecee pomme
á
lá
queue fcrc courre,
. .
·
CAPILLA IRE. f. 1;11. Nom qu'on donrle
a
cercai'nes
herbes c;lorir oh fait des fyrops bons_pour le rhume,
Dn
les appelle ainfi , parce qu'ellés croilfenr en
fi!ets auffi déliés qtte ]·es cheveux.
Il
y
a
de cihq
forres de Capillaires ; l
'¿,-1
dianthum nigrum
,
I'
A–
d ian'thum 11lbttm;
le
Salivia-Vita,
que quelques–
ims appellenc
Ruta murari-a ,
& d'amces
Sax,fraga ;
J·e
P
olytrichum aureum,
&
I'
A
fpltnium
ou
S
colopen–
drium,
qu i ell: le ~ererach des A.rorhicaires.. ~l y a
encore d aucres Simples , fc;:avdir
I'H <R-mtonttrs ,
&
la
Rorida,
aucrement
Ros S o/i;,.
qu'on appell e
Ca–
pillaires
,
mais plus impropremenr que ces tinq pre–
mieres forces. Lc;:s Capillaires croilfenr ordinaire–
mene dans les femes dés rochers & dahs les liéux
raboceux & pleins de pierres. Ils ne portenr ni
Heurs hi grainé , & on ne fe [ert que de leurs
feuilles , qui fonr attachées
a
leurs petits troncs.
lis
neccoyenc la poicrine & l'eftcmac , défopilem
•