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168

C A ·P

le

foye

&

la rare , purifient le fang ,

cS<:

étanc broyés

en huile, ils fonr bons pour raffenmr les cheveux

qui rombent.

. .

.

.

.

Capillaire ,

[e d1t auffi de certames vemes

&

ar~_

reres, qui fonr aulli déiiées q_ue des cheveux., Elles

jerrenr peu de fang,

&

quand elles fonr crevees, on

a beaucoup de peme

a

les érancher:

_

_ _

On appelle auffi

Fraélure Capdla1re

~n Cl~1rur–

gie, Une fraél:ure qm e/l: fi p eme, qu on n a pas

moins de peine

a

l'appercevo1r, qu'on en a a voir

un cheveu.

CAPILLATURE.

[.

f. Les Medecins Boraniques em•

ploient ce mor, auffi-bien que c~lui de

Capillament,

!orfqu'ils parlenr des pla~res_qm onc des feu1lles ou

des -racines qu'on pourro1t d1re des efpeces de che–

veux , rant elles font déliées.

CAPILLUS VENERIS,

[.

m. C'efl:

1'.Ad,anthHm ni–

grum,

que

'les

Grecs appellent ir,,tTe'X°' ou ~«MITe'X",

&

les Larins

Cincinnalis

,

Gapillus terr,e, fuperci–

lium rerr,e,

&

Crinita.

Il a de petires feuilles un

peu chiquetées a la cime'

&

qui fone [emblables a

celles du Co1jandre. Les petites branches qui. les

portene font naires, for~ ~nenu~s

&

de

1~

hau_teur

d'un p:ilme. Il ne jerre m a ge , m fleur, m grame ,

&

fa

racine n'eft d 'aucun ufage. La décoél:ion de

l'herbe di: bonne

a

ceux qui onr peine

a

refpirer ,

ou a uriner. Elle dl: propre au/Ii a la rate

&

a la

jaunilfe.

CAPION.

[,

m. Terme de Marine. Nom done les

Levantins fe fervent , appellanc l'eíl:rave,

Capionde

proue,

&

l'eftambord ,

Capion de pouppe.

On die

Capion

a

Capion,

pour fi gnifier, La dil–

tance de l'extremiré de la pouppe

a

celle de la

proue.

C

A PISCO

L.

f. m. Nom qui efl: donné au Chef'

ou Doyen en pluíieurs Chapitres

&

Egl ifes Cache–

drales ou Collegial~s.' pu Cange dit que

<;'a

été

:mili un~ Charge mihta1r~. Bocel explique

ce

mor

par

Mattre d'E cole.

Il viene en ce fc:ns de

Caput

S chol,e.

CAPITAINE.

[.

m.

Chef d'une Compagnie degemde

gHerre, fo it

l

pié, foi t

a

cheval.

Ae

A

o. FR. Lorf–

que la Compagnie marche , le Capicaine a roüjours

fon po/l:e a la tete. On appelle

Capitaine-Lieuten1tnt,

Celui qui commande une C?mpagnie d'Ordonnan–

ce , comme une Compagme de Gendarmes , ou

une Compagnie de C,hevaulegers

oi , d e la

Reine , de Mon[eigneur le Dauphin

&

de Mon–

fieur , qui fom les Capitarnes de ces Compagnies.

11

y

a auffi un Capiraine-Lieutenane dans ch;cune

des deux Compagnies des Moufqueraires du Roi.

Capitatne des Gardes

,

eft l'Officier qui comnrnnde

une des quarre Compagnies des Gardes a cheval

qui ont l'honneur de fervir aupres de la perfonne

du Roi,

&

Capttaine au,-.:_Gardes,

Celui qtú com–

mande une des Compagmes d'Infanterie qui com–

poíent le Regiment des Ga_rdes Fran~oifes. On die

Capitaine enfecond,

pour d1re , Celui qui comman–

de une partie d'une Co¡npagnie , quand elle dl:

trop forre d'hommes. Cerre place fe donne toi'i–

jours a des Capiraines reformés , afin de leur faire

avoir une efpece de co~~ndement. On appelle

Capitaine en pié,

Un O.ffic1er done

011

a confervé

la

Charge ou la Compagnie lorfque l'on a refor–

mé les Troupes ;

C'apitaine Reformé ,

C elui dom

l'on a fupprimé la place

&

la C harge ,

&

Capirai–

ne

Reformé

en

pié,

Un Meíl:re de Camp done on a

réduir le Regiment en Compagnie franche .

e

api–

taine d'.A~mes

,_

~íl: un Officier ét~bli dans chague

Compagme Smíle , done la fonél:1on eíl: de vei ller

fur les armes de la Compagnie , de donncr fes or-

CAP

dres afin qu'elles foient roüjours en bon état ,·

&

d'en diíl:ribuer de nouvelles , fel on les oa:aíions.

Il y a auffi des Capitaines d'armes fur mer. Ils fer–

vene au-deílous des Enfeignes fur les Nav1res de

guerre.

Capitaine en p1é,

eíl: un Capiraine du grand

,Erar, qui a

fa

Commillion du Roi pour cbmrnan-

der un Vaiíleau. On appelle

Capiraines

de

Fregate

legere, de Galiote

,

de Brtílot

,

les Officiers qui

commandene ces forces de batimens. Ils fonr tous

tirés du ·perit Etat. Le

Cap1taine de F_lúte,

_qui en

eft auffi tiré , e/l: un Oflicier de Marme qui mon–

te un Vaiffeau du Roi , chargé des 1:hofes neceílai–

res pour l'année. On die,

Capiraine des M atelots .

en párlant de l'Officier Marinier qui leur com–

mande fou~

le Maitre de l'Equipage.

Capitaine

de

Port,

eíl: cc:lui que l'on établit dans quel~ue

Port confiderable, oú il

y

a un Ar[enal d<t Marine.

Il y commande une garde pour la fi'ireté de tou–

tes chofes ,

&

outre le foin qu'il a de l'amarrage

des Vaiíleaux du Roi, il a celui c!'ob liger tousles

N avires qui arriv end. rendre les faluts accofm1més.

On donne auffi le nom de

Capitaines

aux Conc1er–

ges ou Gouverneurs des Maifons Royales , a ceux

qui commandent les Gardes des C haíles,les Archers

des Gabel les ,

&

les

Milices des Bourgeois dans les

Villes qui font di!l:ribuées par Compagnies, Les

Ca–

pitaims Gardes- L8tes,

fonc ceux qui commandenc

la Milice qu e l'on établit pour garder les Cores ,

&

pour empecher les Ennemis de faire quelque def–

¡::ente,

Capitaine.

Sorce de poilfon qui (e peche

long

d es Cores de Iíles de

l'

Amerique. On l'appdle

ainfi a caufe qu'il eft forr rouge,

&

qu'il a fur

le

dos une empennure qui [e leve comme un grand

pennache. Il eíl: armé de grandes poimes piquan–

res comme des aiguilles ,

&

il a deux ailerons ou

nageoires de meme fa<¡on , dont i]

fe

[ere pour fe

bame concre les autres poiífons.

11

a du rappori¡,

avec la carp e , étane couvert d'écailles comme elle ,

trtais il eíl: beaucoup plus grand

&

plus gros. Sa chair

eíl: blanche, de bon goi'it

&

fon nourriífame. On en

peche qui one crois grands piés de long

&

dix pouce.s

d'épaiíleur,

CAPlTALE,

[.

f. Tenne de guerre. On app elle

Ca–

pitale de Baflion,

Une ligne qui eíl: tiré e depuis l'an–

gle de la figure jufgu'a l'angle lhnqué, ou depuis

la poime du Baftion jufqu'au milieu de la gorge.

Les Capitales one depuis trente-cinq jufgu'a quaran–

re roifes , c'e/1:-a-dire, depuis _la poime du Baíl:ion

jt1fqu'a l'endroit ou fe renconerent les deux demi–

gorges.

CAP l TAN E.

[.

f. Tenne de Marine. On appelle

Galere Capitane,

la principale Gal ere non feule–

mene des Puiílances Mariritnes,

&

des Erars Sou–

verains qtú n'ont pas titre de Royaume , mais

auffi de quelqt1es Royaumes annexés a ·un plus

grand. Depuis la (uppreffion de la Charge de Ca–

pitaine Geheral de nos Galeres que poíI'edoir le

Marquis H ippolite Cenmrion, qui en t669. avoic

mis la France en poíleffion de fept Galeres qui é-'

roient

a

lui , nous n'avons plus eu de Gal ere Capi–

rahe, La principale a été nommée

R eale,

&

la fe –

Coñde

P

atronne.

La Capirane porte trois fanaux, po–

[és en ligne courbe,

&

non pasen ligne droite, com–

me ceux de la Reale.

CAPITATION.

[.

f. Impofirion, droirqui fe leve par

tete, eu égard a ce que chague perfonne peut ga–

gner par fon induíl:rie

&

par Con travail. Les pre–

mieres Capications

fu

rene impofé~s en Frarice fous le

nom d e

Fouag es

,

&

elles duro1enr [eulemene un

an. On lc:s nomma

Tailles

fous Charles VII.

lorfqu'elles