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C A ·P
le
foye
&
la rare , purifient le fang ,
cS<:
étanc broyés
en huile, ils fonr bons pour raffenmr les cheveux
qui rombent.
. .
.
.
.
Capillaire ,
[e d1t auffi de certames vemes
&
ar~_
reres, qui fonr aulli déiiées q_ue des cheveux., Elles
jerrenr peu de fang,
&
quand elles fonr crevees, on
a beaucoup de peme
a
les érancher:
_
_ _
On appelle auffi
Fraélure Capdla1re
~n Cl~1rur–
gie, Une fraél:ure qm e/l: fi p eme, qu on n a pas
moins de peine
a
l'appercevo1r, qu'on en a a voir
un cheveu.
CAPILLATURE.
[.
f. Les Medecins Boraniques em•
ploient ce mor, auffi-bien que c~lui de
Capillament,
!orfqu'ils parlenr des pla~res_qm onc des feu1lles ou
des -racines qu'on pourro1t d1re des efpeces de che–
veux , rant elles font déliées.
CAPILLUS VENERIS,
[.
m. C'efl:
1'.Ad,anthHm ni–
grum,
que
'les
Grecs appellent ir,,tTe'X°' ou ~«MITe'X",
&
les Larins
Cincinnalis
,
Gapillus terr,e, fuperci–
lium rerr,e,
&
Crinita.
Il a de petires feuilles un
peu chiquetées a la cime'
&
qui fone [emblables a
celles du Co1jandre. Les petites branches qui. les
portene font naires, for~ ~nenu~s
&
de
1~
hau_teur
d'un p:ilme. Il ne jerre m a ge , m fleur, m grame ,
&
fa
racine n'eft d 'aucun ufage. La décoél:ion de
l'herbe di: bonne
a
ceux qui onr peine
a
refpirer ,
ou a uriner. Elle dl: propre au/Ii a la rate
&
a la
jaunilfe.
CAPION.
[,
m. Terme de Marine. Nom done les
Levantins fe fervent , appellanc l'eíl:rave,
Capionde
proue,
&
l'eftambord ,
Capion de pouppe.
On die
Capion
a
Capion,
pour fi gnifier, La dil–
tance de l'extremiré de la pouppe
a
celle de la
proue.
C
A PISCO
L.
f. m. Nom qui efl: donné au Chef'
ou Doyen en pluíieurs Chapitres
&
Egl ifes Cache–
drales ou Collegial~s.' pu Cange dit que
<;'a
été
:mili un~ Charge mihta1r~. Bocel explique
ce
mor
par
Mattre d'E cole.
Il viene en ce fc:ns de
Caput
S chol,e.
CAPITAINE.
[.
m.
Chef d'une Compagnie degemde
gHerre, fo it
l
pié, foi t
a
cheval.
Ae
A
o. FR. Lorf–
que la Compagnie marche , le Capicaine a roüjours
fon po/l:e a la tete. On appelle
Capitaine-Lieuten1tnt,
Celui qui commande une C?mpagnie d'Ordonnan–
ce , comme une Compagme de Gendarmes , ou
une Compagnie de C,hevaulegers
oi , d e la
Reine , de Mon[eigneur le Dauphin
&
de Mon–
fieur , qui fom les Capitarnes de ces Compagnies.
11
y
a auffi un Capiraine-Lieutenane dans ch;cune
des deux Compagnies des Moufqueraires du Roi.
Capitatne des Gardes
,
eft l'Officier qui comnrnnde
une des quarre Compagnies des Gardes a cheval
qui ont l'honneur de fervir aupres de la perfonne
du Roi,
&
Capttaine au,-.:_Gardes,
Celui qtú com–
mande une des Compagmes d'Infanterie qui com–
poíent le Regiment des Ga_rdes Fran~oifes. On die
Capitaine enfecond,
pour d1re , Celui qui comman–
de une partie d'une Co¡npagnie , quand elle dl:
trop forre d'hommes. Cerre place fe donne toi'i–
jours a des Capiraines reformés , afin de leur faire
avoir une efpece de co~~ndement. On appelle
Capitaine en pié,
Un O.ffic1er done
011
a confervé
la
Charge ou la Compagnie lorfque l'on a refor–
mé les Troupes ;
C'apitaine Reformé ,
C elui dom
l'on a fupprimé la place
&
la C harge ,
&
Capirai–
ne
Reformé
en
pié,
Un Meíl:re de Camp done on a
réduir le Regiment en Compagnie franche .
e
api–
taine d'.A~mes
,_
~íl: un Officier ét~bli dans chague
Compagme Smíle , done la fonél:1on eíl: de vei ller
fur les armes de la Compagnie , de donncr fes or-
CAP
dres afin qu'elles foient roüjours en bon état ,·
&
d'en diíl:ribuer de nouvelles , fel on les oa:aíions.
Il y a auffi des Capitaines d'armes fur mer. Ils fer–
vene au-deílous des Enfeignes fur les Nav1res de
guerre.
Capitaine en p1é,
eíl: un Capiraine du grand
,Erar, qui a
fa
Commillion du Roi pour cbmrnan-
der un Vaiíleau. On appelle
Capiraines
de
Fregate
legere, de Galiote
,
de Brtílot
,
les Officiers qui
commandene ces forces de batimens. Ils fonr tous
tirés du ·perit Etat. Le
Cap1taine de F_lúte,
_qui en
eft auffi tiré , e/l: un Oflicier de Marme qui mon–
te un Vaiffeau du Roi , chargé des 1:hofes neceílai–
res pour l'année. On die,
Capiraine des M atelots .
en párlant de l'Officier Marinier qui leur com–
mande fou~
le Maitre de l'Equipage.
Capitaine
de
Port,
eíl: cc:lui que l'on établit dans quel~ue
Port confiderable, oú il
y
a un Ar[enal d<t Marine.
Il y commande une garde pour la fi'ireté de tou–
tes chofes ,
&
outre le foin qu'il a de l'amarrage
des Vaiíleaux du Roi, il a celui c!'ob liger tousles
N avires qui arriv end. rendre les faluts accofm1més.
On donne auffi le nom de
Capitaines
aux Conc1er–
ges ou Gouverneurs des Maifons Royales , a ceux
qui commandent les Gardes des C haíles,les Archers
des Gabel les ,
&
les
Milices des Bourgeois dans les
Villes qui font di!l:ribuées par Compagnies, Les
Ca–
pitaims Gardes- L8tes,
fonc ceux qui commandenc
la Milice qu e l'on établit pour garder les Cores ,
&
pour empecher les Ennemis de faire quelque def–
¡::ente,
Capitaine.
Sorce de poilfon qui (e peche
lé
long
d es Cores de Iíles de
l'
Amerique. On l'appdle
ainfi a caufe qu'il eft forr rouge,
&
qu'il a fur
le
dos une empennure qui [e leve comme un grand
pennache. Il eíl: armé de grandes poimes piquan–
res comme des aiguilles ,
&
il a deux ailerons ou
nageoires de meme fa<¡on , dont i]
fe
[ere pour fe
bame concre les autres poiífons.
11
a du rappori¡,
avec la carp e , étane couvert d'écailles comme elle ,
trtais il eíl: beaucoup plus grand
&
plus gros. Sa chair
eíl: blanche, de bon goi'it
&
fon nourriífame. On en
peche qui one crois grands piés de long
&
dix pouce.s
d'épaiíleur,
CAPlTALE,
[.
f. Tenne de guerre. On app elle
Ca–
pitale de Baflion,
Une ligne qui eíl: tiré e depuis l'an–
gle de la figure jufgu'a l'angle lhnqué, ou depuis
la poime du Baftion jufqu'au milieu de la gorge.
Les Capitales one depuis trente-cinq jufgu'a quaran–
re roifes , c'e/1:-a-dire, depuis _la poime du Baíl:ion
jt1fqu'a l'endroit ou fe renconerent les deux demi–
gorges.
CAP l TAN E.
[.
f. Tenne de Marine. On appelle
Galere Capitane,
la principale Gal ere non feule–
mene des Puiílances Mariritnes,
&
des Erars Sou–
verains qtú n'ont pas titre de Royaume , mais
auffi de quelqt1es Royaumes annexés a ·un plus
grand. Depuis la (uppreffion de la Charge de Ca–
pitaine Geheral de nos Galeres que poíI'edoir le
Marquis H ippolite Cenmrion, qui en t669. avoic
mis la France en poíleffion de fept Galeres qui é-'
roient
a
lui , nous n'avons plus eu de Gal ere Capi–
rahe, La principale a été nommée
R eale,
&
la fe –
Coñde
P
atronne.
La Capirane porte trois fanaux, po–
[és en ligne courbe,
&
non pasen ligne droite, com–
me ceux de la Reale.
CAPITATION.
[.
f. Impofirion, droirqui fe leve par
tete, eu égard a ce que chague perfonne peut ga–
gner par fon induíl:rie
&
par Con travail. Les pre–
mieres Capications
fu
rene impofé~s en Frarice fous le
nom d e
Fouag es
,
&
elles duro1enr [eulemene un
an. On lc:s nomma
Tailles
fous Charles VII.
lorfqu'elles