l3
É
s
t3ESAS.
f.
m.
Terme de Triél:rac, qui fe.die de deüx
as, ou deux poincs feuls que l'on amént: en deux
dés. C'eil: encore un mor veim de
bes
,
pollr
bis.
On dit indiffereminent
befar
&
ambeflw
Ce éler–
nier viene d '
.Ambo
,
qui íignifie ; T óús deuil:, !'un
·&l'amré.
B'E
s
A
N
T.
[.
ni.
Móhhoyé ancienne d'or, valant
_cinquance livres , felon Ragueau. Lá ran~on du
_Roi faint LoLiis en
fut
payée; &
1-e
Sire de Joirtvil–
le
rapporte qu'on en demartdá deux cens mille
l
qui deveient valoir cinquance fols chacuh _
1
puif–
que
_ces deUJc d:_h~ 1~ille befans faifoie?c la ~onimé
de
cmq cens 1mlle hvres. Le Befanc h eíl: pourtant
,it:pprecié qu'a vi'ngc fols dahs pluíieurs rieres d'a~
.borinemens de fief. On prérend que ce mor viene
d 'une efpece de moimoye que les Empereurs firenc
bame du te1'ns que Coníl:antihoplé
s'a¡;¡tllloic
Bi–
fance. Elle étoit d'ot pur ou d·e vingt-quacre Ka~
tacs. Dans le facre des Rois ,
ó'n
en prefe'nte ttr.ize
a
la
Mdfe ,
& Henri
I
I. en fü banre expres un
pareil ·nombre pour cette cérémonie.- On les ap–
pella
BifanHm
,
& ils valoienc un double <lucat la
p1ece.
·
.
.
BefaHt,
eíl: en i:errrres de_mafon, une piece d'or
ou d'argenc fans marque. Elle eíl: rond·e & place,
&
les Pa!adins Francois en mirenr
fot
leur Ecu ,
pour taire c_onnoit~e q'u'il~ avoienc fait
!~
voyage de
la Terre-Samte.
D
az..ur
a
trois befants d or.
BESANTE',
E ·E·
adí.
II
fe dit dans le Blafon d'une
piece 'chárgée de Befahs.
be guiule-s
a
la bordure
befantée d'or.
BES
S:
U.
adj.
Vi~~x
1n~t. Borel sroit qu'il lignifie;
~1 a deux pomc<;:s a1gues.
Batons beflus comme
biftardes.
'BESIE-DHERI.
(.
m.
Sorce de poires appellées ainíi
.l.
caufe qu'elles om écé trouvées dans la foret de
Heri _, qui eíl: en Brecagne, entre Rennes & Nan–
tes. La poire de Be
íied-heri eíl: plus ronde _que Ion.a
gue,
ellt:
á
la peau
ff.ne& tolorée. Vóyez BEZIER.
BESTE. f. f. Tenne q'e Chalie qui
fe
die abfolument
·
du gros gibier.
Lancet la bete.
Oh appelle les San-'
gliers
Bétes noirn,
& les Cerfs
B étes fauves.
O n
les diilinglie encore par d'amres noms , & ón don–
ne aux cerfs, aux chevreuils & aurres celni Re
Bé..a
tes dé fJrMt,
& on appelle le fanglier, le blereau,
le renatd, l'ours, le loup, le lomre, &c. des
Bétn
mordantes.
B
ete
,
eíl:
auiii
uh
jeu
de carees , ot1 n-ois , quatre .
& _
cínq perfonnes jouent en(emble, apres qu'on a
oré
les petie~s carees, & prefque toi'tjours les íix &
les fepc. On en donne cmq
a
chacuh de ceux qui
jollent, & quand celui qui
a
fait
louér ne gagne
pas,
_il paye aucam d'argenc qu'il en auroit pu ga–
gner, & on _die alors, qu'Jt
a fait la bhe.
II
y a
fouvenc pluíieurs heces fur le jeu. Si celui qui en
a faic une
la
regagrte, on die ~qu'Il
remonté far
fa
b fre.
BESTION.
r.
m. Tet'me de Marine. B~c
bU
poince
.de l'é¡,eron
a
l'avanc des pórtevergues. On l'a ap–
pellé amíi
a
caufe qu'il ¡,orce ordihairemenc la ligu–
. re d'une bece; & comme on y emploie fouvenc cel–
le d'un !ion , quelques-uhs l'appellenc
Le !ion
,
au
lieu de dire,
Le Beffton.
BESTORS ,
BESTORTE.
adj. Yieux móe, Traver[é dé
chemins obliques.
·l\
·
Et tant
fit
les chemins bejlors.
~ÉSTOURNER. v. a. Vieux mot. Renverfer.
]W:es or vendent
les
Jugémens;
Et befiournent les erremens.
Il
a écé pris auill pour , Tourmerieer l'e[prit ,
le
tnenre h-)rs d~ fon .alliecce. On lit dans Alain Char•
tier:
Par leun pa.roles épouventables
&
tre s-perceans
Tome l.
BET
Íe
c&it,-
&
Ía pénftfe
,
m'avoit ja. cei 'trois derrojÍes
if–
:féditiéufts de ca.rejles bejlo1trnéle fiits
&
ave11glé
/¡j
ra.ifo'n.
BE
t
ÉETE.
t.
f.
PÍance forc éommune doht il
y
a de deui:
forces, la blanche
&
la rouge. La bl,nche n'eíl: au–
tre chofe que la poirée, & on
[e
fere ordinairemeni
de fes femll·es pour mettre dans la décoél:ioh des la.;
vemens émolliencs , & alies fouvem dans le pota–
ge;
.;¡e qui la faie metere au rahg des herbes émol–
liences & potageres,
Oh
fe
ferc
aulli des cotes de
cetta,f~rrn de Bece, qui, quoique bien a.ífaifonnées ;
fonc
coújours tres-indigeíl:es,
&
foncun fang grof.:
fier & méla~colique. La rouge eíl: ~e qu'on
ª,P,~
pelle
Beterave.
On en mange les racmes fnca!fees
•u en falade; & elles ne fonc pas moins indigeíl:es
qut: tés cardes. Selon Galieh , la Ilece tiene du hiere
en fes qllalieés
~
& cela fait qu'elle eíl: refolmive &
abíl:eríive ; & purge pa.r le nés. Il ajouce qii'~tané
cuice, elle perd rome fa hitroíicé, & prend une ver–
tu concraire aux apoíl:umes chaudes_. Plihe die qu'on
tróuve des Betes fauvages ,
&
qu'on les appéllé
L imonium.
ÉETEL.
f.
1'n.
Plante foré eíl:imee
'daiü
]·es Indes , &
fert16lab le
a
l'arbre qui porte
k
¡JOivré ; mais íi foi–
ble qu'dlc a c'oujours befoin d'ecre appuyée. Son
fruic coníiíl:e en fa feuil'le qui fe peut garder long~
ceins.
Selon Macthiole c'efi: la memé ch'ófe que
le Thembul ou Tember des Arabes
&
des Perfes,
qui en mangenc éoñtinuelleinént , memé dai:\s
leurs plus grandes occupations, parce qn'ils font
perfuadés qu'il contribne forc
a
la fancé.
11
die qué
quand oh en fuange trop, il faic perdre le fens'
ce
qui eíl: caufe que les femm(}s qtti font obligées de,
fe bruler .tpres la more de léurs maris ' en mangent
eh forr grande quantité ; afin de fe meme hors
d'elles-memes &_ en écac de ne rien fentir. Le Be–
tel échaufte l'ell:ómat, donhe une couleur rnuge au
vifagé
&
ame lévres, forcifie les dehts & les rencl.._
hoires comme du jayec. Ses feuilles font femblables '
a celles du lietre, mais beaucoup plus cendres. On
les broye avec une noix a!fés dtue , qui approche
de la 1101x mufradé;
-&
quand
ah
én a foce le fut,
qui
éíl:
dé conleur de fang,
oh.
les-crache. Les In.:
diens fonc fon foigneux d·e s'en nettoyer les dencs:
lis en machem a tome heure' & s'eh dortnent reci–
proquementles uns aux amres eri fe renconcram fur
les chémins ; de force qu'il feroit honteux a un Indieri
. de n'eh pórtér pa_s fur foi:
.
,
. ,
•
BETHLEMITES.
[.
111.
Sorce de Moihes
qm
fe
font
d'.ibord écablis
a
C.ambridge, Ville d'Arigleterre en
1257.
lis écoienc vems tomme les Domihicains, &
porcoienc une Ecoile rouge fur leúr poicrihé , dé la fi–
gure d'une <:;:ometé, en memoire de l'Ecoile qui pa:..
ruta la hailiancé de JÉsÜs-CifíUST:
BETOINE.
r.
f.
Planee qui fetté, une· tige menue
&:
quarree, de la haticetlr
d'un
péu plus d'une coudée.
A
la cime de ci::cre cige
elle
tJróduir
fa
graine en
fa~on d'épi , cbmme fair la Sarrietté, Ses feuilles
approchenc de célles d'u chene. Elles fom longlies,
molles, . odorahtés & chiquecées tóut aut
óür. Cel.a
les qlli foht le p!us pres de fa rácinc:, qui
é.íl:menué
i:ommé la tacine de l'Ellebore , font plus grandes
que les áutres. Matthióle a remarqué qu'en Icalie ;
qnand on venr bien eíl:i
rher nP.e ¡,erfonne, ort die ;
ll
e/l vertúeu.'c comme la Betoine.Le
mót de
Virtuo–
fo
chés les IÍ:aliehs, eíl: pris pm{r, Habile eri quelqué
are,
eh quelque fciencé ; ce qui fait cortnóitre qué
la
Betoine a de grandes propriecés. Cene Planee
que
les Grecs appellenc
fu;.;tTe•<P••
,
parce qu'elté
o
ij