Previous Page  118 / 702 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 118 / 702 Next Page
Page Background

102

BEC

les fiches dans le bois.

·

Bec de cam:e.

Autre outil [ervam

2.ux

Menuifiers

ffy a auíli de perites ferrures

a

reílort , qu'on ap–

pelle

Bec de canne.

Les Chirurgiens nomment en–

con::

B

ec

de

canne,

Une force de pincettes , qm a fon

excrémité large , ronde

&

denrelée , pour m1~ux

prendre une balle qu'ils veulenc orer du corps de

quelqu'un.

.

.

.

Bec de corhin.

Infl:mmentde Ct\irurgte fa1t en for–

me de cenailles ou pincecees,, qui a un bec long re–

courbé

&

arondi en poinces femhl~b les

a

celle du

bec des corbeaux. Il eíl: plus ou moms large , felon

l'ouverrure desplayes d'ott l'on veut cirer des corps

écrangers & nwfibles.

· - - -

-

C'eíl: auíli l'outil d'un Serrurier qui lui' [ere

a

po-

fer

[es

ouvrages.

.-

.

.

On appelle auffi

Bec de corbin

,

Une peme pte–

ce de fer , foudée

a

la pince d'un fer de c_heval

Elle eíl: large d'un pouce ,

&

longue de trols ou

quarne ,

&

fait une faillie

en

avanc ; ce qtti em- .

peche qu'un cheval boiteux n'appuye ou ne marche

fur la pince.

.

.

Bec de grue coudé,

Aucre mlhument de Chm1r–

gie fait en forme de' pincerres cour~ées & deme–

lées par le hour. On s'en

fert

pour cít'er des efquil–

les d'os frall:urés , des halles, dragées , &c.

JJec

de

cígne,

Iníl:rumenc qui s·ouv1·e

a

vis pour

faire la dilararion d'une playe , candis qu'avec le

Bec de grne on en tire des corp$ étrangers.

Bec de lnard

. On

appelle -amfi des pincettes ap–

plaries, qui fonc

u.ne

efpece

c

V~ tire h

alles.

Bec de Perroquet.

T

enaille

incili.ve

qui Cerca gué-

rid·es playes du crane.

·

.

Bec de Grue

ou

de Cigogne.:. PP.ince

qm-rend une

bonne odeur, & quieíl:femblable aux mauves. Ses

fleurs fonc nmgeacres ,

&

elle jette au bour de {es

úges p!ufieurs boutons qui o.ne_du rapporJ

a

un bec

de Grue. Voyez BALSAMINE.

,

BECCAFIGUE.

[.

f. Pecic oifeau qui e~ une ,efpece

d'ortolan , & que l'on appelle ainfi

a

can[~ qu'il

fe

nourrit de ligues dans le rems qu'elles fonc mi'1res.

füíle aoréablement , a quelque chofe du chane de

la Fauve~re

&

du Rollignol· ,

&

vic jufques

a

dix

ans. La plüpart di[enc

Becfig11e:

BECCARD.

[.

m. Sorce de Saumon. Selon quel–

ques-uns , c'ell la. femelle du Saumon,

&

el!e a le

bec plus crochu que le male. Selon d'aucres , c'eíl:

un Saumon du Princems qui deviene Beccard fur

la.

fin

de l'Eté , dans Jeque! cems les s'aumons font

bien moins hons , que quand ils commencent

a

-

etre de fa.ifon.

BECCASSE. f. f. Oifeau de palfage qui ell eres-bon

a

m:mger. Il ell marqueté de g1is , a le bec forc

long ,

&

on le voit en hiv~r.

11 y a une force d'oifeau plus gros qu'un canard,

ayam le bec long de quacre doigrs , que l'on ap–

pelle

Becc

affe de m~

r.

Sa tete eíl: noire, ainfi que

le c0u , le

delfus.de

I'eíl:omac & le bom de la queue.

Le deffi.1s du corps & des ailes eft ·de couleur defu–

mée. Les corés avec le milieu des ailes

&

de la

queue fonc blancs,

&

il a les jambes grofü:s

&

rou–

geacres ' & trois doigts

a

chaque pié.

.Beccáffe,

Se die an/Ii d'un poiífon de mer qui a le

J:,ec poinru & fait en aiguille. Il n'a poim de dents,

~

mais fes machoires col'.!pent comme feroic une fcie.

I:.es Vaniers appelle'nc

Bcccaffe,

Un outil de fer

en forme de cou & dé bec

a

Beccaílc: , done ils

fe

ferve{lt pour env·erger les vans & les hottes.

BECCASSINE.

f.

f. Oifean l'a{fager qui ell plus pe–

Ót que la 13eccafie·, & qui a le hec long & noir

an bour. II ell forc bon

a

manger. Cer oifeau

eíl:

comme roux

&

marqueté de perites

taches

,

&

a

BEC

les doig~ noirs

&

longs.

BECQyE' ,

E'E.

adj. Terme de Blafon.

11

fe die des

oifeaux dom le bec eíl: d'un aucre ém1il que le

corps.

D'az:.ur au Grifon d'or b-ecqué d'argent.

BECQyERELLE.

f.

f.

Vieux mor. Brocard.

Puif il parle des maquerel!es.

Des barau

&

des becquerdles.

BECQUILLON.

f.

m. On fe ferc de ce mot en ter–

mes de Fauconnerie, lorfqu'on parle' du bec des

menus oifeaux.

BECUNE. f. f. Poiífon

fort

femblab le

a

un brochet,

qui a quelquefois plus de huir piés de lonoueur ,

&

qui eíl: gros

a

proporrion. Il ell gourmand & har–

di , &_ fe lance _de turie conc:e les hom~es s'il

0

en ap–

perc;o1t dans l eau. Sa chair a le meme gt>ut que

celle du brochec ; mais il eíl: forc dangereux d'en

manger , fi auparavanc on n'a regardé fes dems

&

goucé de fon foye. S'il a les de1m blanches

&

le

foye doux , on en peut manger en aíILJrance ; mais

s'1l les a tam foir l-ieu noircies ,

&

le foye amer ou

acre, on n'en

don non p

lus goftrer qúe

íi

c'étoit

du JJOifon. Les

Habita.ns

des Hles de

I'

Amerique,

ou fe crouve ce poi(fon , atrribuenccela

a

la Man–

cenille qui rombe dans la 1ner , & dom la Becune

fe

repa1c.

·

·

.

II y a une aurre force de

lJ

ecune

li

gro'lfe &

fi

longue , qu'on peut mefurer qnarre bons piés en–

tre la queue

&

la tete ,

&

douze pouces dans la

largeur de chaque coté qui répond aux ouyes. Sa

~

tete ell prefque comme cetle d'un pourceau , avec

deux gr0s yeux qui fonc fort luifans. Elle a la qneue

divifée en deux , des nageoires aux cocés

&

au def–

fous du venere ,

&

une empennure haute

&

rele–

vée par<legrés comme une crece, qui commenc;am

au fommer de la ten: , s'écend tour le lono dn dos

jufques aupres de la queue. Les Franc;ois

O

qui fonc

aux Iíles appellem cene force de Becune

Beccaffe

de mer

,

a

caufe de la figure de fon bec , qui eíl:

pre[que pareille

a

celui d'une beccafü: , ·excepcé

que la parrie d'en haur ell plus longue de beau_–

coup que celle d'en bas,

&

que ce po

iffon remue

l'une

&

l'auuemachOLre avec une égale facilité.Ou–

tre ce bec long

&

folide qui le dillingue entre les

aucres poiíions , il a encore deux efpeces de cor–

nes dures , no1res

&

longues

c!'un

pié & demi, qui

pendenc au deffous de fon goCier. 11 le§ peur ca–

cher dans une enfonc;ure qui ell fous fon venere ,

&

leur [ere de gaine. Il n'a poinc d'écailles, mais

il eft couverc d'une peau rude , noiratre fur le dos,

blanche fur le venere ,

&

grife aux corés. Sa chair

ell moins délicace que celle de la vraie Becune,

mais on en peuc manger fans peri!.

BED

-BEDAINE.

f.

f. Vieux mor. Boulec , d'ou vienr que

l'on difoit aurrefois,

Jeuer bedaines.

Cécoienrcer–

tains inllrumens gros & courcs qu'on appelloir aulli

Bedondames.

,

.

BEDEGAR.

f.

m. Nom que les Arabes

&

les Apori~

caires donnem

a

une pjame qui croí'c dans les fo–

recs & dans les monta~nes , & qui a fes feuilles

femblab!es au Chama:,eon hlanc , mais

p

us blan–

ches , plus écroites & un peu piquanres & rudes. Sa.

rige ell haute de deux coudées

&

davanc,¡~

,

&

a

plus d'un pouce de groífeur. E!le efl: blanche

&

creufe au-dedans ,

&

produic

a

fa cime une céce

~emblable

a

un heriíión marin , quoique plus pe–

nce & longuerce. Ses fleurs fonr purpunnes ou in–

carnares , & fa graine reffemble an fafra n bacard.

On

l'appelle en langue vúl gaire

Epme bJanche,

&

meme

.Artich,;ut fimvage

,

a

caufo de la reffem-