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BAY

par,des htimew·s troides ou par quelque venin. Si

on en prend par jour le poids d'une dragme, il e/l;

Couverain concre la pell:e.

Il

efr

fort

apericif , &

diítillé bien chaud goutC!

a

gouce dans les yeux

&

dans les oreilles , il récablit la vue

&

l'ouie. Les

femmes d'Egypte s·en fervent concre la frerilité ,

&

le prennenc par la bouche , ou en re<¡oivenc la

fumée dans la matrice.

Ii

tiene

le

reine frais ,

&

garantir des rides celles qui s'en frottent.

Il

y a des

femmes qui en fom un fi bon ufage , qu'elles pa–

roiílenc cou.jours belles

&

¡eunes. Pour cela elles fe·

mettenr dans un b:ún chaud ,

&

quand la chaleur

a

pénéci:é tout leur corps,elles m,menc plufieurs fois

du Baume fur leur fein

&

fur leur vifa¡;e, & demeu~

remdans le bain etlcoreune heure ainfi embaum~es,

afinque le baumeait

le

tems d'agir, Elles ré~terent

cecee onél:ion, & quand elle ell: achevée, elles fe

frottenc·avec de l'huile d'amande amere ,

&

fe !a–

vene plufieurs jours de

fui.ce

avec de l'eau excraice

des Reurs de féve. Les E¡;ypriens employenr la grai–

ne

&

les raméaux du Baumier dans les memes mala–

dies, ou le Baume efr bon , en prenanr deux drag–

mes de la poudre dans la décoél:ion de Nard. La

meme verrn du Baume efr attribuée au bois

&

a

la

femence. Le Baume opere ponrtant plus forcemenr

que la graine,

&

la graine

a

un peu plus de verru

que le bois. •

Le

Baume arttficiel,

efr un Baume

qui

par la

,e–

nuiré de fa fubll:ance , par fa chalenr , par

fa

facul–

té deílechame , ' par p'uíieurs aurres bonnes qua.–

lirés, efr prefque aulli bon que le Baume namrel;

en force qn'on ne

f.uc

poínt difficulté de s'en fer–

vir lorfque !'aune manque. On le compofe de divers

médicamens, rous ba

1

famiques, parcie par difrilla-

tion ,

&

partie p:ir décoél:ion.

·

On aj.,pell\!

Baume du Samaritain,de

]'huile cqm–

mune melée

&

cnice avec dL1 vin,

a

canfe qb'on croic

que c'efr d'un pareil remede que fe fervit le 5amari–

cain de l'Ev,angile.·

Il

y a des Chimiíl:es qui pr~tendenc que le Bau–

me ne foit autre chofe que !'ame du fel commun

exrraire par l'arr. Lorfqu'ils l'onr faic diíloudre

a

l'humide,

&

que fa réfolution bien clarifiée a été

mi.fe

dans dn fomier de cheval , .pour la pnrifier

pendant que!ques" mois , ils la fonc dilhller force–

ment :l.vec le fen de fab!e.

Il

eñ monte une pré–

cieufe onél:uoíité , dans laque1le les chafes les plus

corruptibles étant crempées , ne font plus fujeres

ª.

corrnption ,

&

demeureront éremellement en–

oeres.

Baume,

e!J: aníli une petire herbe odoriferante

que l'on meca la falade.

BAV0CHE'. f. m. Terme de Peinmre. Contour

qui

n'efr pas couché nettement.

·

BA V O IS. f. m. Tenne de Monnoyes.

Qn

appelle

ainfi le tablean ou la feuille de compre , oi't·ell: con–

tenu le fondement de l'évaluation des droirs de

Seigneuriage, Foiblage, Echarceté

&

Braílage, fe–

Ion le prix courant que l'Ordohnance Ju Roi at–

tribue

a

l'or, argent

&

billon, en a:uvre

&

hors

a:uvre.

BAY

BAYE.

[.

f.

TermedeMa<¡onneL~e. Ouverturequ'on

lailfe dans es murs que l'on é'eve pour meme une

pone ou une croifée. C'efr auíli uh terme de mer,

&

l'on dit ,

Les btl)'eJ d'im Vaiffeau,

pour dire,

Les ouvermres qui fonc en

Ca

charpence , com–

me celles des écomilles , les trons par ou les mats

pa!fent.

·

Baye

,

fe

dic.auffi de la graine ou du fruit de cer-

BAZ

BEC

tot

taiñs Arbres , somme de

l'lt

,

dtt L,nrier ,

du

Houx , du Lierlie.

BAYETTE.

f.

f; Sorce d'érotfe qui.

dl:

u.ne

revech(J

de

Flandre ou

d'

Anglet1m.e.

B

AZ.

B

A

Z

A

R.

[.

.m. Térme ufüé parmi les, Orí,éhtaux;

fur-touc dans

h

"'Ferfe , pour (ignifier,

U

ne

force .

de rue longue, large

&

vomée ;

a

la hafüeur

#e

EJUarante ou cinquanca_ piés ,

&

qui.

cu

defrinée

pour

le

cemmerce.

B .DE

~DELt.itfM.

f.

m. Gomme d'un arbre épineuif

qui

cro1t dans

l'

Arabie , dans es lndes

&

daris la Me–

die.

Il

y a de crois d1fferenres forces de Bdellium.

Le

premier appeEé

S aracenic

,

&

q tú·n nous apporte

d'Arabie,

efl:

meillenr que lesdeux amres.

Il di:

pur,

fans aucun melange de corps écranger , meme de '

bois,

&

d'écorce, mol

&

gras quand oh le frotte

entre les doigrs. Il fe tond forc ai(émenr,

&

a·beau–

coup d'amerrume au gou.c. Le fecond appell~

Ser

thi<jue

di:

rdineux

&

noiram: ;

&

le troifiéme, que

l'on nomme

Indique,

efr acre, plein d'ord'urés

&

formé en grns J.>ains &· malfes.

Il

n'y

a

guere qúe le

premier doht oh fe ferve dansl es. compofitions,

&

fur-tCiuteh uellr: du Michridat.Iln'a befoin pour cela

d'aucune préparacion.

ll

fuffit

qn'il foic en larmes

&

bieh ll:hoili.

S

lon Galien,le

B

del!ium

Scythique,

qu-i ell: le plus

ttoit

&

le plus gommeux, a une crran•

de venu pour amcMlir. Cel

ui

d'

A

rabie pris en hreu- -

vage

rompe & di1'nihue la pierre des reins.Einerieu–

remenr , il difclit!:: le·s hergnes , a!110llir

les

durerés

&

les nctuds des herfs ; ce qui faic qu'il eíl:

fott

e¡;i

ufage

cdans les emp)arres fry~ciques.

BEA

BEANCE.

t

f.

Vietllt mor. Felicité,

dli

Latin,

B1ea•

tus,

Hcmr~!).'x. On a die

a\!ÍU Beer, de

Be;1,rr,

R'en–

dre heuret.111.

BEAUPRE'.

[.

m. Mat coaché for l'éperon

a

la pr0u<l'

d 'un Vaiffeau, ce!ui qui écant le

plus

avancé

fi,µr

1

la

proue eíl: incliné fur

l\i

poulaihe. ·

Üh

dit qu'Vn

Va1ffeau

m

foit

un autre, bea,,.prJ

fur pouppe_,

pour dire, qu'il efr !_e plus p,~s

q1.úl

fe

peut de !'arríen: d'un auue Vailfoai¡.

Oh appelle

Petit beau.pré,

Le perroquerd1¡1. b.ean–

pré, c'ell:-a-dire , le mar qui ell: arboré fur les h~1-

nes du beaupré. On l'appefle auffi

Tourme,ntin.

BEAUREVOIR. f.

m.

Tenne de. cha!fo q0t,\t ot:1

[e

ferr quaha' le Limier bande fon

fur

1~

bom;

~

fur·

le trait étant daos les voies,

BE(;;

BEC.

C.

m. Qn donne ce i'lom dans

l'

Arnhirééture aux

maíles de pierre de taille difpofées en angles fail~

lans qui couvtenc les piles d'un

po.nt

de pierre.

Ceux qüi font oppofés att

de

l'eau s'appellem

IV'Í'llant-becs

,·&

on nomme

Arriere1'becs,

Les au–

tres qui font de l'aucre coté.

On appelle

Becs,

en renm:s de Blafon , Les pen–

dams du Lambel. Aurrefois ils éroien-c faics en poin–

tes ou en rareanx ,

&

préfenremem i!s ont

la'

figu–

re des gouces qui font au deílous desTriglyphés en

Architeél:ure.

'

,

Bec d'l ne,

Efr un· outil dom les Menuiliers

fe

fervent, Les Serrnriers appellenr

Bec d'Jne croohe

~

Cercain

infrmmem done il~

fe

fervenr p0ur f.c:rrer

N

iij