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BAT

' AU

B .

BAU

99

foucenir en baccanr l'air.

le

ptemkr tillac des grands Vailfeaux, pour forcifier

Battre par camarades.

~erme de gtterre'.donc oh

le f0nd du bacimenc.

fe ferc quand pluíie~rs p1~ces de _can~n nrem íur

BAUBE. adj. Vieux mo't, Begue. On rrouve dansles

un meme corps cour a la fo1s; fo1r qu elles f01enc

vieilles Chroniques,

Louis le Baube ,

pour Louis le

de diverfe, batteries, foir qu'etl'es foienc de la me-

B~gue. On a die au/Ii

Bauboyer,

pou·r B·egarer.

me. Il y a pour les Tambours diverfes manietes de BAUBIS.

[.

m. Efpece d_e clhéils Anglóis qui aimehC

bame la cailfe.

Battre aux champs, battre le pre-

narurellemenc a chafier les beres puanres, comme

mier

,

c'eft avercir un corps parciculier d'Inf~nrerie

les Renards

&

les Sanglier:S. lis fom la plupan com•

. qu'il y a ordre de marcher,

&

Battre la General~,

tnedes Barbees a demi-poil,plus lbngs

&

plus bas de

fe die quand l'ordre s'érend fur rouce l_'Infantene

rerre que les aucres chiens; fon épais, d'une gorge

d'une armée.

Battre le fecond, battre l'ajfemblée,

effroyable .' qui heurlenc fur la voie,

&

qu'on n'en

c'eft avercir les foldars d'aller au _drapean; On die,

fc;:au~~lt faire for~r qu'avec peine_, p~rce qu'ils o~t

B attre la marche,

pour d1re, Fa1re

la

battene or-

le nes dur,

&

qu ils reprennenc d1fficilem·enrla vó1e

donnée quand les Troupes commencent a má~cher,

quand ils l'onc quircée.

.

.

&

Battreledernier,

pour dire, Faire celk qrnaver-

BAUCALE, f. m. Vieux tnot. Vafe

a

rafrakhir,

du

tit d'aller

:l.

la levée du drapeau.

Battré

la

charge,

Grec

/lcvx"""' .

C'eíl: dela qu'cíl: vehu

Bocal.

battre la guerri:;

c'eft faire

la_

barcerie ordonnée . BAUCENT. V1eux mor. Sorre de cheval.

L~ cheval

pour aller a l'ennemi.

Battre la retraite,

fe d1t de

fu_s quoi il feoit, étoit un bauc'ent de ~afiele,

pout

la bacterie ordonnée apres le combat; ou de celle

d1re,

{Jrt

che val de Cafhlle.

qui fe faic le foir dans les lieux de garmfon pour

BA

UD.

f.

m. Efpece de chien couraht,

a

qui ce hom

avenir les foldacs de fe retirer dans leurs cafernes.

a éré donné,

a

caufe que

fa

race viene d'une chien-

Battre la Diane

,

c'eft 'batcre la caiífe d'une cer-

he_ de Barbarie, appellée

13aude.

La plupan de ces

raine maniere pour réveiller les foldats au point

ch1ens fom blancs ,

&

rom d'une couleur. Comme

du •jour. On dit encore,

Battre la frica.lfée,

pour

ils courenc ordinairemenc le cerf, on les appelle

dire, Battre avec précipitarion

&

en tumulre , afin

Chiens cerfs

,

&

quélqués-uns les appellenc auffi

cl'appeller prómpremem les foldars, lor(qu'une per-

~h

iens muets,

parce que }é cérf venanc au change,

fonne d'un hauc rang pafie fans qu'on l'aic prévíi de-

i.ls

ne d1fenc mot jufqu'a ce qu'il en foir hors. Ces

vant le corps d.e garde,

&

qu'on fe trouve obligé

for

res de chiens font bons chafieurs, requerans ;

ele faire la parade.

.

.

forcenans ,

&

de haur hés.

,

Battre

,

en termes de Ma1n'e

a

Danfer, c'eíl: tai-

B A U DE. adj. Joyeux.

re un mouvemenc figuré avec

le

pié.

·

Leurs f,!!es

fa

trowverent baudes

;

BATTU. f. m. Les Tireurs d'or a¡,pellent

lJatt~,

un

Le mafculin éroir

Bault, Bals

&

lJaux.

crait d'or ou d'argenc doré qui e~ écáché:

Fu liés

,

baux

&

joyaux.

BATTUE. f.

f'.

Tenue de C.,haíle. On d1t,

Faíre la

On a die ~uffi

Bauderie,

pour, Joie.

battue,

pour dire, Bame les buiffons avec la houf-

BAUDES.

[.

f.

Terme de .Marine. Ce fonr des pier-

fine pour en faire forcir le gibier.

. res que l'en artache aux ñlérs des Madragues.

BATTURE.

't

f. Fond melé dé fable, de roche ou BAUDET.

f.

m. Les Scieurs de long appellene

Bau-

de pierre qui s'éleve vérs la furface de l'eau.

Ón

dets,

les rreceaux fur lefquels ils pofeht leurs bbis

l'appelle aucremenc

Bajfe.

.

quand ils les veulent fcier.

On_'appelle au/Ii

B atture,

une maniere de dóter

Baudet,

eft au/Ii un lit de fangles.

· qui n' eft ni a dérrempe ni

a

huile ,

&

qui n'eíl: bin-

BAUDIR. v. a. Térme de Cha/fe. Excitér les chiéns

ne que pour donner des

reha.ms

ou hachures ful" des

·

a

la courfe en leur parlant.

Baudir les chiens

a

pro-

tableaux

a

dérrempe

&

a frefqn

e,

&

pour faire des

pos.

On dit auili

Rebaudir.

Les Chaífenrs difehr eh~

filets fur du lluc. L'or qu'on

y

emploie ne fe peut

core,

Baudit un faucon apres

1m

heron,

pour dire,

brunir comme a décrempe, ni erre de dnrée com-

L'enccsurnaer au comban

me a huile. On dérrempe du miel nvec de l'eau de

B

A

V E.

[.

f.

Vieuit mor. Moquerie.

colle

&

un peu de vinaigre , qui fert a f~ire con-

~i

[favez

Ji

bien les maniefés ,

ler le miel. On en fait une couche qui demem'e

En difant mainte bonne bave.

,

gralfé

&

glurineufe,

a

caufe du miel qui afpire l'or,

On a dit auili

13avetnés ,

&

bavér

á

tté

dít pour;

• &

qui éranc mis fur quelque corps, s'y attache for-

1

Se moc¡uer, rehir des difcours de raillerie.

temenc.

BAVER. v. n. Les Plombiers

fe

fervehc de ce mdr ,

BA

TT

US.

f.

m. p, Nom· que l'on donne

a

certains

en parlanr des ruyaux qui ne j,meht pas l'eau droire,

Pénicens d'Icalie

&

de Provence, qui par devorion

Tuyau qui bave.

fe_donnenc une rude difcipline en public en de cer-

BA VET TE. f.

f.

'rerrne d'Arthireéture. Bande de

tams rems.

plomb done les ~ords

&

les_devanes des chénaux

fonc couvercs. On lll. tner aúlli fur les grahdes cdu–

veréures d'ardoife, au-deílous des bourfeaux.

BA U

BA

U.

(.

m. Piéce de bois, qui 'avec pluGeurs autres

femblables mifes par le travers d'un Vai!Ieau, d'un

. flanc a l'áutre , .eh alfermit le bordage

&

fof1tienc

: les pones '. comme une pourre foucienc le plancher

d'une ma1fon. Le bouc de chaque Bau porte fur des

piece~ de t~arpenierie d'une figure triangulaire,qui

en fa1t la ha1fon avec les planches qm fonc le lam–

bris du dedans du Vaifieau. On appelle

Baade lof,

celcti qui eft le dernier vers l'avam fur l'extremité;

Bau

de dalle,

celui qui eft le dernier vers l'arriere ;

<%

M

afrte baa,celui

qui écartt le plus long des Éaúx,

donne par

fa ,

lohgueur la plus grande largem du

Vaiíleau. On appeHe

Faux baux,

de pareilles pie–

ces de bois qui fom mifes detixpiés enfix piés fous

Tome I.

1

BAVEURE.

f.

f.

Perites traces des joinrs de pieces de

moule qu'oil oc~

l

la lime

&

au ri!loir fur le inécál,&

avec le cifeau fur le pl!iue.

BAVEUSE.

[.

f. Poilfoh de mér qu'oh

á

appellé ainli

a

caufe qu'il

fe

couvre de la bave qu'il jerce. Il eft

brun fur le dos

&

iuouchecé.

B

A

U ME. f. m. Arbri!Ieatt gui ne cro1c jamais plus

11am de deux condées. Ses feuilles qui approchent

fort de celles de la rue , comben, cous les ans au

mois de Decembre,

&

reviennenc vérs le milieti

duPrintems.Ils porcent des Renrs

f

emblables

a

celles

du pecic jafmih, apr~s lefquelles viene_une perite

'

graine at01nacique que !'oh appelle

Carpo balfa~

mum,

c'efl-a-dire, fruir du Báume. Cérce graihe en

fenr mediocremenc

'le

fue , tire fur

le

jaune ,

&

eft

.

N

ij