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BAR
B AS
veut dire, Un délai de procedures.
.
.
BARROST.
[.
m. Terme de Marine. P1eces de bo1s
qui {ervenr a [o('itenir les pones d'un Vaifieau,& qui
le rraverfent d'nn flanc a l'aucre.
On appelle
Barrots
?u
B_arrotins 1e C~illebotis,
De perices pieces de 601s qm [ervent a faue les Ca1l–
leboris,
&
au[quelles on donne la con cure
de
la lar-
geur dt1 pone du Vaiíieau.
.
On dir
qu'V n V a,ffeau ej} barro
té?
c¡uan~ le fond
d e calle eíl: couc remp l1, ou remph ¡u[qu aux bar–
rees.
BARROYER. v. n. Vieux moc , qui dans l'ancienne
Pracique fignifioic, Faire ~es
P.ro~edures
&
i~íl:rui–
re des Proces dans cerrams
dela1s.
Il
ne
{e
d1t plus
prefenremene qne par r~illerie, en parlanr de que)–
ques jeunes
A
vocacs qui hancenr le Barreau,
&
pla1-
dene forc mal
&
raremenc.
BAS
B
A
s ,
BASSE.
adj.
n
[e
joint a dive rs fobíl:antifs en
termes de mer. Ainfi on die
Bas fond,
pour d1re ,
Un fond oú il y a peu d'eau,
&
011
la craince qu'on
a
d'échouer, oblige a prendre des Pilotes du Pays,
pour erre guidé.
.
On appelle
Bas-bord,
Le coté ganche du N av1-
re, c'eíl:-a-dire, celui q u'on a a
fa
gauche lorfgu'on
e~ a
J~
_rou?.pe,
&
qu'on rega1~d~ la f'roue.
11
eíl:
oppofe a Smbord , qm en eíl: le cote dro1r.
On dit
Bas -bord tout ,
Ol!and on veur ordonner
au Timonnier de poufier come la barre du gouver–
nail a gauche.
Vaijfeau de bas-bord-,
eíl: une Ga!ere , ou tout
autre batimenc qui n'a qu'un pone, qui va a voiles
&
a rames,
&
done le bordage eíl: has.
.
On appelle
Bajfes voiles,
La grande v01le
&
la
voile de mifaine.
En termes ·de mer, les parries du Vai'ffeau qui
tone an-deffous, s'appellenc
L es bas .
On die
M ettre ba,- !e pavtllon,
pour dire, Abaifier
le pavillon pour falner un Vaifieau plus puifianc, ou
pour
[e
rendre.
On dit encere íur mer ,
Donner un bas de [oye
,
¡,our dire, Mettre quelqn'un dans des menores qui
fonr accachées a une barre de fer , pour le punir cte
qnelque fante commi[e.
On appelle
<!11
termes de Medecine ,
Le bas ven–
tre,
Ce qui eíl: au-deffous de la poicrine jufqu'aux
cuiffes.
·
En termes de Fauconnerie ,
V1< oifeau bas
eíl: un
oi[eau maigre
&
décharné ;
&
on die en termes de
Chaffe, qu'Vn
cerfa mis bas
,
pour dire , que Son
beis eíl: combé. On dir
7/
as voler
ou
bavoler
a
tire
a
aile,
En parlanr de la perdrix ou d'aucres oifeaux
qui n'one pas le vol hautain.
En termes de Guerre, on appelleP/ace
baffe,
La
cafemate ou le flanc retiré qui [ere a défendre le
folfé.OnªP.Pelle
Baffe enceinte,Une
largeur de deux
a crois to1fes de cet'rain , pri[es fur le rés de chauf–
(ée . aucour ·dt1 pié du remparr, du cacé de la cam–
pagne. C'eíl: ce qu'ou appeÍle aurremenr
Fauffe–
braye,
done l'ufage eíl: de défendre le fofie. Elle eíl:
féparée de la benne
&
du bord du fofie par un para•
pet clone elle el!: cot1verce.
BASSE-COUR.
[.
f. Cour, qui fore au ménage d'u–
ne maifon de campagne. On y éleve des volailles
de coure force.
71 affe-cour b,en v ive, bien garnie.
On appelle
JVouvelles de la Baffe-cour,
des Nou–
velles fauffes , mal fondées , ridicules.
BASANE.
[.
f. Peau de m~uton préparée , done on
[e
[ere ordinairemene -a couvrir des Livres. Il fauc
s'y bien connoirre ponr diíl:inguer les relieures de
veau
&
de bafane , quand elle efi bien apprecée,
BAS
BASBORDES.
[.
m. Tenne de Marine. On appclle
ainfi la parrie de l'Equipage qui doir faire le quarc
J e Bas-bord.
-
BA SCU LE.
[.
f. Machine qui [err a divers ufages.
Il
y en a par le moyen de[quelles on tire de l'eau.
Ce fone des pieces de beis foí'trenues par
le
milieu ,
ou autremenc ,
[ur
un ai!Iieu qui demeure ferme.
En pefanc íur l'un des bouts on faic hauffer l'aucre;
ce qui faic élever l'eau. On appelle auíli
Bafculu
,
U ne efpece de [errure a [ecrec,
a
cau[e qu'elles
fe
baiíiem
&
[e
hauffenc.
On appeile
Bafi"ule de moulin
a
vent,
La piece
de
bois qm abar le frem d'un moulin ,
&
qui Cerca l'ar–
re'l:er. On appelle encere
b
afi"ule de ,·omptoir,
La
perite plaque de
fo:
qui hauíie
&
baiffe for lés comp·
coir~ des Marchands,
&
par ou ils y fone winber
l'
ar–
gent qu'ils re<¡oivenc.
BA~E.
[.
f. ,Ce qui [er~,commede premi~rfondement
\
h
s
le res de chauíiee , pour fouremr come forre
de corps ou d'édifice.
· En cermes
d'
Archireél:ure on appelle
L a bafe
de
la colotnne
,
La parcie qui eíl: au cldfous du_fuíl:,
&
qui po[e for le Piedeíl:al ou Zocle, quand 1l y en a.
Les Geomeccres donnenc le nom de
'B
afc
au coté
du rriangle oppofé a un ang' e décerminé L'hyp@–
renu[e eíl: la baíe de l'angle drou. Ol!and un man•
gle a un cacé horifonral , on l'appelle fimplemenc
'B
afe
,
&
alors on die
la bafc d'un triangle
par op–
poÍtr.ion a
fa
hameur , que l'on imagine comme une
ligne verticale. On dir au!Ii clans le meme [ens
la
bafe d'un parallelogramme,
pour dire
, fa
ligne hori–
fontale.
Dans les folides,
la bafe d'un Cone, d'un Cylin-·
dre, d'un P rifr,;e, d'une P.yramide, &c.
eíl: le plan
le plus has qui termine ces Corps.
V
oyez
ces
mots.
OEelques-uns appellent
Bafe ,
en termes de For–
tificarion , Le coté ¡:xrerieur du Polygone , c'e!l:-a–
dire ,
[a
ligne i.magil'laire , qui pare de l'angle flan–
qué dun Baíl:ion
a
celui qui luí eíl: oppofé. Ce
m0c
viene de
pt.m,
Pas, lieu
011
l'on marche; ce qui ap–
puye, qui fouciem.
13!.m,
vient de
{Jfo.,
,
Je mar–
che.
BASILAIRE. adj. Les Medecins appellenc
Glandule
bt1J,laire
,
La glandule qui [ere a faire couler dans le3
narines la picuice donr Je cerveau [e déclurge.
BASILE.
[.
m. L'Ordrn Religieux appellé
de
faint
Ba–
fle
,
eílt le plus ancien de cous. Il a tiré fon nom d_e
fainc Bafile íurnommé le Grand , qui apres avo1r
fair fes écudes
a
Achenes vers l'an 34
5
•
alla vificer
les Moines d'Egypre, de Syrie
&
de Paleíl:ine ,
&
fe retira enfoice dans les de[ercs de Pone , oú il écri–
vir íes admirables Regles de Ja Vie Monailique, qui
furenr fuivies par ces fameux folicair<:>s , avec ie[–
quels il avoit vecu depuis l'an
3
57· jnfqu'en
362.
Depuis , la more d'Euíebe éranr arrivée , il fue choi–
íi
malgré lui pour fon focceíieur dans le gouverne–
menr de l'Egl i[e de Céfarée en Cappadoce. L'Or–
dre de fainc BaÍtle a écé rres-floriffanc dans l'Orienc,
&
encere aujourd'hui pre[que cous les Religieux
qui y fonc en foivenc la Regle. Il paffa en Occidenr
vers l'an 1057.
&
fut reformé en r
569.
par
le
Pape
Gregoire XIII. qui mit les Religieux d'fral ie , d'Ef–
pagne
&
de Sicile fous une meme Congregacion.
BASILIC.
[.
m. Serpem que l'on die qui tl.\.e par fes
regards. Les Anciens
font parcagés la-deffus . Les
uns ont écrir qu'il faifoic mourir cous les animan,c.
par fon Ítffiement; & d'amres , que c'écoit par fon
haleine ou par
fa
morfo re.
II
y enª.qui prec~ndent
q u'il foit enaendré de ]'ceuf d"un v1eux coq. Cecee
diverfiré d'opinions fair dire
:l.
Manhiole, qu'il croit
que tout ce que les· Aureurs en onc publié e(J;
fa-