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94

BAR

B AS

veut dire, Un délai de procedures.

.

.

BARROST.

[.

m. Terme de Marine. P1eces de bo1s

qui {ervenr a [o('itenir les pones d'un Vaifieau,& qui

le rraverfent d'nn flanc a l'aucre.

On appelle

Barrots

?u

B_arrotins 1e C~illebotis,

De perices pieces de 601s qm [ervent a faue les Ca1l–

leboris,

&

au[quelles on donne la con cure

de

la lar-

geur dt1 pone du Vaiíieau.

.

On dir

qu'V n V a,ffeau ej} barro

té?

c¡uan~ le fond

d e calle eíl: couc remp l1, ou remph ¡u[qu aux bar–

rees.

BARROYER. v. n. Vieux moc , qui dans l'ancienne

Pracique fignifioic, Faire ~es

P.ro

~edures

&

i~íl:rui–

re des Proces dans cerrams

dela1

s.

Il

ne

{e

d1t plus

prefenremene qne par r~illerie, en parlanr de que)–

ques jeunes

A

vocacs qui hancenr le Barreau,

&

pla1-

dene forc mal

&

raremenc.

BAS

B

A

s ,

BASSE.

adj.

n

[e

joint a dive rs fobíl:antifs en

termes de mer. Ainfi on die

Bas fond,

pour d1re ,

Un fond oú il y a peu d'eau,

&

011

la craince qu'on

a

d'échouer, oblige a prendre des Pilotes du Pays,

pour erre guidé.

.

On appelle

Bas-bord,

Le coté ganche du N av1-

re, c'eíl:-a-dire, celui q u'on a a

fa

gauche lorfgu'on

e~ a

J~

_rou?.pe,

&

qu'on rega1~d~ la f'roue.

11

eíl:

oppofe a Smbord , qm en eíl: le cote dro1r.

On dit

Bas -bord tout ,

Ol!and on veur ordonner

au Timonnier de poufier come la barre du gouver–

nail a gauche.

Vaijfeau de bas-bord-,

eíl: une Ga!ere , ou tout

autre batimenc qui n'a qu'un pone, qui va a voiles

&

a rames,

&

done le bordage eíl: has.

.

On appelle

Bajfes voiles,

La grande v01le

&

la

voile de mifaine.

En termes ·de mer, les parries du Vai'ffeau qui

tone an-deffous, s'appellenc

L es bas .

On die

M ettre ba,- !e pavtllon,

pour dire, Abaifier

le pavillon pour falner un Vaifieau plus puifianc, ou

pour

[e

rendre.

On dit encere íur mer ,

Donner un bas de [oye

,

¡,our dire, Mettre quelqn'un dans des menores qui

fonr accachées a une barre de fer , pour le punir cte

qnelque fante commi[e.

On appelle

<!11

termes de Medecine ,

Le bas ven–

tre,

Ce qui eíl: au-deffous de la poicrine jufqu'aux

cuiffes.

·

En termes de Fauconnerie ,

V1< oifeau bas

eíl: un

oi[eau maigre

&

décharné ;

&

on die en termes de

Chaffe, qu'Vn

cerfa mis bas

,

pour dire , que Son

beis eíl: combé. On dir

7/

as voler

ou

bavoler

a

tire

a

aile,

En parlanr de la perdrix ou d'aucres oifeaux

qui n'one pas le vol hautain.

En termes de Guerre, on appelleP/ace

baffe,

La

cafemate ou le flanc retiré qui [ere a défendre le

folfé.On

ªP.Pelle

Baffe enceinte,Une

largeur de deux

a crois t

o1fes de cet'rain , pri[es fur le rés de chauf–

(ée . aucour ·dt1 pié du remparr, du cacé de la cam–

pagne. C'eíl: ce qu'ou appeÍle aurremenr

Fauffe–

braye,

done l'ufage eíl: de défendre le fofie. Elle eíl:

féparée de la benne

&

du bord du fofie par un para•

pet clone elle el!: cot1verce.

BASSE-COUR.

[.

f. Cour, qui fore au ménage d'u–

ne maifon de campagne. On y éleve des volailles

de coure force.

71 affe-cour b,en v ive, bien garnie.

On appelle

JVouvelles de la Baffe-cour,

des Nou–

velles fauffes , mal fondées , ridicules.

BASANE.

[.

f. Peau de m~uton préparée , done on

[e

[ere ordinairemene -a couvrir des Livres. Il fauc

s'y bien connoirre ponr diíl:inguer les relieures de

veau

&

de bafane , quand elle efi bien apprecée,

BAS

BASBORDES.

[.

m. Tenne de Marine. On appclle

ainfi la parrie de l'Equipage qui doir faire le quarc

J e Bas-bord.

-

BA SCU LE.

[.

f. Machine qui [err a divers ufages.

Il

y en a par le moyen de[quelles on tire de l'eau.

Ce fone des pieces de beis foí'trenues par

le

milieu ,

ou autremenc ,

[ur

un ai!Iieu qui demeure ferme.

En pefanc íur l'un des bouts on faic hauffer l'aucre;

ce qui faic élever l'eau. On appelle auíli

Bafculu

,

U ne efpece de [errure a [ecrec,

a

cau[e qu'elles

fe

baiíiem

&

[e

hauffenc.

On appeile

Bafi"ule de moulin

a

vent,

La piece

de

bois qm abar le frem d'un moulin ,

&

qui Cerca l'ar–

re'l:er. On appelle encere

b

afi"ule de ,·omptoir,

La

perite plaque de

fo:

qui hauíie

&

baiffe for lés comp·

coir~ des Marchands,

&

par ou ils y fone winber

l'

ar–

gent qu'ils re<¡oivenc.

BA~E.

[.

f. ,Ce qui [er~,commede premi~rfondement

\

h

s

le res de chauíiee , pour fouremr come forre

de corps ou d'édifice.

· En cermes

d'

Archireél:ure on appelle

L a bafe

de

la colotnne

,

La parcie qui eíl: au cldfous du_fuíl:,

&

qui po[e for le Piedeíl:al ou Zocle, quand 1l y en a.

Les Geomeccres donnenc le nom de

'B

afc

au coté

du rriangle oppofé a un ang' e décerminé L'hyp@–

renu[e eíl: la baíe de l'angle drou. Ol!and un man•

gle a un cacé horifonral , on l'appelle fimplemenc

'B

afe

,

&

alors on die

la bafc d'un triangle

par op–

poÍtr.ion a

fa

hameur , que l'on imagine comme une

ligne verticale. On dir au!Ii clans le meme [ens

la

bafe d'un parallelogramme,

pour dire

, fa

ligne hori–

fontale.

Dans les folides,

la bafe d'un Cone, d'un Cylin-·

dre, d'un P rifr,;e, d'une P.yramide, &c.

eíl: le plan

le plus has qui termine ces Corps.

V

oyez

ces

mots.

OEelques-uns appellent

Bafe ,

en termes de For–

tificarion , Le coté ¡:xrerieur du Polygone , c'e!l:-a–

dire ,

[a

ligne i.magil'laire , qui pare de l'angle flan–

qué dun Baíl:ion

a

celui qui luí eíl: oppofé. Ce

m0c

viene de

pt.m,

Pas, lieu

011

l'on marche; ce qui ap–

puye, qui fouciem.

13!.m,

vient de

{Jfo.,

,

Je mar–

che.

BASILAIRE. adj. Les Medecins appellenc

Glandule

bt1J,laire

,

La glandule qui [ere a faire couler dans le3

narines la picuice donr Je cerveau [e déclurge.

BASILE.

[.

m. L'Ordrn Religieux appellé

de

faint

Ba–

fle

,

eílt le plus ancien de cous. Il a tiré fon nom d_e

fainc Bafile íurnommé le Grand , qui apres avo1r

fair fes écudes

a

Achenes vers l'an 34

5

alla vificer

les Moines d'Egypre, de Syrie

&

de Paleíl:ine ,

&

fe retira enfoice dans les de[ercs de Pone , oú il écri–

vir íes admirables Regles de Ja Vie Monailique, qui

furenr fuivies par ces fameux folicair<:>s , avec ie[–

quels il avoit vecu depuis l'an

3

57· jnfqu'en

362.

Depuis , la more d'Euíebe éranr arrivée , il fue choi–

íi

malgré lui pour fon focceíieur dans le gouverne–

menr de l'Egl i[e de Céfarée en Cappadoce. L'Or–

dre de fainc BaÍtle a écé rres-floriffanc dans l'Orienc,

&

encere aujourd'hui pre[que cous les Religieux

qui y fonc en foivenc la Regle. Il paffa en Occidenr

vers l'an 1057.

&

fut reformé en r

569.

par

le

Pape

Gregoire XIII. qui mit les Religieux d'fral ie , d'Ef–

pagne

&

de Sicile fous une meme Congregacion.

BASILIC.

[.

m. Serpem que l'on die qui tl.\.e par fes

regards. Les Anciens

font parcagés la-deffus . Les

uns ont écrir qu'il faifoic mourir cous les animan,c.

par fon Ítffiement; & d'amres , que c'écoit par fon

haleine ou par

fa

morfo re.

II

y enª.qui prec~ndent

q u'il foit enaendré de ]'ceuf d"un v1eux coq. Cecee

diverfiré d'opinions fair dire

:l.

Manhiole, qu'il croit

que tout ce que les· Aureurs en onc publié e(J;

fa-