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96

BAS

l'

on tait dcfcendre pluúeurs fois un chevtl, 'en .

lo

me

a:anc a 1 u p

ecic galop, afín de lw.apprendre a plier

les

hancn.es

&

a

former fon arree avec lc:s a1des

d11 gras d~s 'jambes, du foucien de la bride

&

du

cave~oh. On l'appelle aucremenc

C,t!ade.

.

BASSETTE.

[.

f.

Sorce de ¡eu de carees qui

a

ece

forc

commtm en France depuis quelque cems ,

&

qui nous

elt

venu de Veni[e. On l_e joue avec

un

jeu encier de carees que aen~ celui ':lui a

11'!

fond

de l'argenc, pour payer cous .ceux qm gagnenr,

&

qu'on appel(e

1Janq1m r .

Chaque ¡oueur prend une

caree ,

fur

laquelle

i.l

couche ce qu'il veuc. Le Ban–

quier en tire deux

a

la fois. OE:rnd ces deux carees

fe

crouvent parei_lles

a

!'une de cdles des aucre~

joueurs , la prem1ere le fa1t gagner , la feconde

le

túc perdre.

.

BASSIER.

[.

in. Vieux mor. Pupille.

L 'dge ifoel court, va vo!ant maintes pats

,

De

bajfier qu'il étoit

il

eft devenu gars.

llASSILLE.

[.

f. Herbe branchue

&

feuillue de

cous cocés , haute d'une coudée ,

&

qui croic dans

les lieux pierreux

&

maricimes. Diofcoride qui en

parle ainli , ajouce que fes feuilles fonc

blan

cha–

tres comme celles du pourpier, quoique p.us lon–

gues

&

plus larges ,

&

que leu_r gouc eíl: falé. Elle

jene crois ou quacre racines qui onr_bonne odeur,

&

qui fonc groíles com~ne le ?01gc. Sa fleur eíl:

blañche ,

&

fa

grame reílemble a celle du rofma–

rin , écanc molle , ronde

&

odorante. OEand elle

eíl: feche elle fe rompe,

&

a au-dedans un noy:m

fembl.ab!

e au grain de fromenc. Ga!ien die que la

B

affille a un gouc un peu falé

&

amer ,

&

une ver–

tu

deílicacive

&

abíl:erlive. On l'appelle aucrement

Crete marine, ouFenouil marin,

&

en Lacin

Cnth–

mttm

ou

Ci·ithamum.

BASSIN.

[.

m.

Efpece de grand plat rond en ovale.

AcAn. FR. Les Chapeliers appellent

B affin,

Une

elaque de cuivre ou de fer dom ils fe fecvent pour

fabriquer un chapean ; ce qui leur fau d1re ,

Mettre

un chapeatt [#r

1~

Bajfin,

quand ils le fabriquent,

ou qu'ils le remecrenc en fo1me.

.

.

On a.ppelle

Ba/ftn de balance,

Un cmvre fa~on–

.hé

en forme cle piar creux

&

fans bord , attaché.

avec des cordes, done on

fe

ferr

pour pefer.

On ap,relle

Bajfin

dans les Atteliers , un lieu

qu'on prepare pour

y

étemdre la chaux , pour

·y

faire

du

morcier.

'li

affin

[e

die anffi des lieux qu'on prepare dans

les jardins pour

y

recevoir les eaux des fources

&

des font{l.ines jalliífan-es.

Il

[e die de meme d'un

grand Re[ervoir d'eaux que l'on amalfe pour nour-

rir des canaux

&

des éclufes.

,

On appelle encore

Baffin

,

Le lieu ou fonc le~

Vaiífeaux dans les Porrs de mer;

&

il

[e

dir meme

cl'un

peric ·Pon particulier praciqué dans un plus

grand , ou l'on radoube les Vai/leaux.

B,tjfin

[e

dit auffi de plufieu rs cho(es en termes

d'Anatomie; [~avoir de la capacité que formenc

!'os anonyme

&

!'os Caeré ,

&

qui conrienc la ve/Iie,

la macrice

&

les inreíl:ins ; de la Glande pimicaire

qui

fe trouve dans le cerveau fous le croilieme ven–

tricule ;

&

qui recevanc les fuperfluirés du ce

rveau,

les fait diíl:iller dans le palais;

&

enfin d'une

fec.on–

de

c:ivicé qui eíl: dans l'oreille , derriere la mem-

brane qu'on appelle le T ambour.

·

BASSINE.

[.

f. Bailin large

&

profon<l dom les

Chimiíl:es

&

les Aporicaires ·

fe

[ervenc ,

&

qu'ils

.

mettenc fur des fourneaux pour faire des infulions,

des decoétions,

&

aucres operarions qui les regar–

denr.

BAS INET.

(.

m.

Perite fleur jaune qui croic dans

les

prés en abondance. On cultive auffi cene fl eur

B AS

&

(!11

l'ap~elle

Ba!frne/ double.

On appelloí"c aucrefois

Balfrnet

,

Une maniere

de

chapea_u de fer, ou habillemem de rece , que por"

to1em les gens de guerre

j

ce qui faifoic dire qu'il

y

a,vo1c un cd nombre de

Baffinet,

dans une armée

pour dire qu'il

y

avoic un te! nombre de gens

d'armcs.

On doñne

auíli.

le nom de

Ba/frnet

a

la

parrie

fu–

peneur~ d'un chandeher d 'Egi1[e , fur laquelle com–

be la c1re.

Bajfiner

,

en termes de Medecine , eíl: une peti–

re caviré qui

fe

trouve a.u milieu du rein.

.BASSON.

[.

m. Inítrumenc de Mulique

a

venc

&

a

anches, qui [e bri[e en deux parries pour erre por–

té plus c?hunodémenc. Sa patee a pre[que neuf pou–

ces dt d1ameme ,

&

on· bouche fes crous qui font

au nombre d'onze, avec des bocees

&

des clefs,

comnw aux aurres grandes Rutes.

Il

eíl: appdlé

Baf–

fin

,

a

caµ[e qu'1l [ere de baile aux concerrs de mu–

fique

&

de haur-bois.

BASTAGE.

[.

m.

Droir que pen,oivent quelques Sei–

gneurs fur les chevaux de bar.

EA.:,

T ARD.

f.

m. Tenne de Marine. Corde qui [ere

a

renir

~

a

lier un a/Iemblage de bigots

&

de ragues,

&

qm les amarre fur lema, proche la vergue.

Bafrard,

eíl: encere un terme de Fauconnerie,

&

il

Ce

die d't,n 01[ean , qui ciem de deux efpeces,

comme de Sacre

&

de Lanier.

BASTARDE.

f.

f. La plus grande des voiles d 'une

Galere. C omme de venr fr:ús les voi!es ordinaires

fofli(enr, on ne pone la 13acarde qne quand il

y

a

peu de venc.

B

dtarde

,

[e dir au!Ii d'une efpece de canon de

moyenne grandeur,

&

que l'on tra1ne plus aifémenc

que les autres. C'eíl: pour cela qn'on la place

fur les avenues, pour incommoder l'ennemi dans

fon palfage. Elle eíl: encere prop re pour ecre char–

gée

a

carcouche,

&

rirée en place campagne dans le

combar. On s'en peuc au/Ii Cerv~r pour démonrer

ls:s

bacceries des alliegés , en !ui dre(fam une piare.

fo1me proche de la Concrefrarpe.

BASTARDIERE.[. f. Termede Jardinier. Plant d'ar•

bres tour greffés , qu'on éleve dans des Pepinie–

res .' d 'oú on les déplanre pour !es meme en e[–

. paher.

BASTE.

[.

m. Terme du jeu de !'Hombre. C'eíl: l'as

de rrefle, qui eíl: !'une des trois canes qu'on appe!le

Macadors ,

&

la plus haute des criomphes apres

('Efpadille

&

la Maniile , en quelque couleur qu'oo

¡oue.

BASTE .

[.

m.

Efpece debas, qui n'eíl: que de bour–

r~ enrre deux roiles piquées,en ufage chés les Meu-

111ers de Bretagne

&

d'Anjou.

BAST IDE.

f.

f. Ce mota lignifié aucrefois

lviaifan,

&

il n'eíl: plus en ufaue qu 'en Provence

&

dans

les Pays voifins ,

m\

in s'en

fe rr

pour dire,

Vne

maifan de plaifance.

T our eíl: plein de baíl:ides aupres

de Mar(eille.

BASTIL~E',

E' E.

Terme de Blafon.

Il

fe dit des pie–

ces qm onr des creneaux renverfés qui regardenr

la

pomre de l'écu.

n·argent,

a

trois lofanges d'az-ur,

att chef coufu d'or, baftillé de trois pteces.

On difoic

amrefo1s

Bajionné

&

Bati!lé.

·

~i

moult étoit bien batillés.

BASTINGUE.

[.

f.

Terme de Marine. L'S

[e

pro–

nonce. Bande d'étofe ou de coilequ'on rend le Ion()'

du piar bord des Vaiíleaux de guerre,

&

qiii e/l

~oucenue par des pieces de beis mifes debour , que '

l

on appelte

Pontilles,

a/in de cacher ce qui fe pafie

for le pone pc:ndanc le combar. On d1c auJft

baftin–

guc,·e.

C'eft la meme chofe qne

Pavois.

BASTION.

[.

m.

L 'S

[e

prononce. Groíle maffe de

cerre,