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BAS
l'
on tait dcfcendre pluúeurs fois un chevtl, 'en .
lo
me
a:anc a 1 u pecic galop, afín de lw.apprendre a plier
les
hancn.es&
a
former fon arree avec lc:s a1des
d11 gras d~s 'jambes, du foucien de la bride
&
du
cave~oh. On l'appelle aucremenc
C,t!ade.
.
BASSETTE.
[.
f.
Sorce de ¡eu de carees qui
a
ece
forc
commtm en France depuis quelque cems ,
&
qui nous
elt
venu de Veni[e. On l_e joue avec
un
jeu encier de carees que aen~ celui ':lui a
11'!
fond
de l'argenc, pour payer cous .ceux qm gagnenr,
&
qu'on appel(e
1Janq1m r .
Chaque ¡oueur prend une
caree ,
fur
laquelle
i.l
couche ce qu'il veuc. Le Ban–
quier en tire deux
a
la fois. OE:rnd ces deux carees
fe
crouvent parei_lles
a
!'une de cdles des aucre~
joueurs , la prem1ere le fa1t gagner , la feconde
le
túc perdre.
.
BASSIER.
[.
in. Vieux mor. Pupille.
L 'dge ifoel court, va vo!ant maintes pats
,
De
bajfier qu'il étoit
il
eft devenu gars.
llASSILLE.
[.
f. Herbe branchue
&
feuillue de
cous cocés , haute d'une coudée ,
&
qui croic dans
les lieux pierreux
&
maricimes. Diofcoride qui en
parle ainli , ajouce que fes feuilles fonc
blancha–
tres comme celles du pourpier, quoique p.us lon–
gues
&
plus larges ,
&
que leu_r gouc eíl: falé. Elle
jene crois ou quacre racines qui onr_bonne odeur,
&
qui fonc groíles com~ne le ?01gc. Sa fleur eíl:
blañche ,
&
fa
grame reílemble a celle du rofma–
rin , écanc molle , ronde
&
odorante. OEand elle
eíl: feche elle fe rompe,
&
a au-dedans un noy:m
fembl.ab!e au grain de fromenc. Ga!ien die que la
Baffille a un gouc un peu falé
&
amer ,
&
une ver–
tu
deílicacive
&
abíl:erlive. On l'appelle aucrement
Crete marine, ouFenouil marin,
&
en Lacin
Cnth–
mttm
ou
Ci·ithamum.
BASSIN.
[.
m.
Efpece de grand plat rond en ovale.
AcAn. FR. Les Chapeliers appellent
B affin,
Une
elaque de cuivre ou de fer dom ils fe fecvent pour
fabriquer un chapean ; ce qui leur fau d1re ,
Mettre
un chapeatt [#r
1~
Bajfin,
quand ils le fabriquent,
ou qu'ils le remecrenc en fo1me.
.
.
On a.ppelle
Ba/ftn de balance,
Un cmvre fa~on–
.hé
en forme cle piar creux
&
fans bord , attaché.
avec des cordes, done on
fe
ferr
pour pefer.
On ap,relle
Bajfin
dans les Atteliers , un lieu
qu'on prepare pour
y
étemdre la chaux , pour
·y
faire
du
morcier.
'li
affin
[e
die anffi des lieux qu'on prepare dans
les jardins pour
y
recevoir les eaux des fources
&
des font{l.ines jalliífan-es.
Il
[e die de meme d'un
grand Re[ervoir d'eaux que l'on amalfe pour nour-
rir des canaux
&
des éclufes.
,
On appelle encore
Baffin
,
Le lieu ou fonc le~
Vaiífeaux dans les Porrs de mer;
&
il
[e
dir meme
cl'un
peric ·Pon particulier praciqué dans un plus
grand , ou l'on radoube les Vai/leaux.
B,tjfin
[e
dit auffi de plufieu rs cho(es en termes
d'Anatomie; [~avoir de la capacité que formenc
!'os anonyme
&
!'os Caeré ,
&
qui conrienc la ve/Iie,
la macrice
&
les inreíl:ins ; de la Glande pimicaire
qui
fe trouve dans le cerveau fous le croilieme ven–
tricule ;
&
qui recevanc les fuperfluirés du ce
rveau,les fait diíl:iller dans le palais;
&
enfin d'une
fec.on–de
c:ivicé qui eíl: dans l'oreille , derriere la mem-
brane qu'on appelle le T ambour.
·
•
BASSINE.
[.
f. Bailin large
&
profon<l dom les
Chimiíl:es
&
les Aporicaires ·
fe
[ervenc ,
&
qu'ils
.
mettenc fur des fourneaux pour faire des infulions,
des decoétions,
&
aucres operarions qui les regar–
denr.
BAS INET.
(.
m.
Perite fleur jaune qui croic dans
les
prés en abondance. On cultive auffi cene fl eur
B AS
&
(!11
l'ap~elle
Ba!frne/ double.
On appelloí"c aucrefois
Balfrnet
,
Une maniere
de
chapea_u de fer, ou habillemem de rece , que por"
to1em les gens de guerre
j
ce qui faifoic dire qu'il
y
a,vo1c un cd nombre de
Baffinet,
dans une armée
pour dire qu'il
y
avoic un te! nombre de gens
d'armcs.
On doñne
auíli.
le nom de
Ba/frnet
a
la
parrie
fu–
peneur~ d'un chandeher d 'Egi1[e , fur laquelle com–
be la c1re.
Bajfiner
,
en termes de Medecine , eíl: une peti–
re caviré qui
fe
trouve a.u milieu du rein.
.BASSON.
[.
m. Inítrumenc de Mulique
a
venc
&
a
anches, qui [e bri[e en deux parries pour erre por–
té plus c?hunodémenc. Sa patee a pre[que neuf pou–
ces dt d1ameme ,
&
on· bouche fes crous qui font
au nombre d'onze, avec des bocees
&
des clefs,
comnw aux aurres grandes Rutes.
Il
eíl: appdlé
Baf–
fin
,
a
caµ[e qu'1l [ere de baile aux concerrs de mu–
fique
&
de haur-bois.
BASTAGE.
[.
m.
Droir que pen,oivent quelques Sei–
gneurs fur les chevaux de bar.
EA.:,
T ARD.
f.
m. Tenne de Marine. Corde qui [ere
a
renir
~
a
lier un a/Iemblage de bigots
&
de ragues,
&
qm les amarre fur lema, proche la vergue.
Bafrard,
eíl: encere un terme de Fauconnerie,
&
il
Ce
die d't,n 01[ean , qui ciem de deux efpeces,
comme de Sacre
&
de Lanier.
BASTARDE.
f.
f. La plus grande des voiles d 'une
Galere. C omme de venr fr:ús les voi!es ordinaires
fofli(enr, on ne pone la 13acarde qne quand il
y
a
peu de venc.
B
dtarde
,
[e dir au!Ii d'une efpece de canon de
moyenne grandeur,
&
que l'on tra1ne plus aifémenc
que les autres. C'eíl: pour cela qn'on la place
fur les avenues, pour incommoder l'ennemi dans
fon palfage. Elle eíl: encere prop re pour ecre char–
gée
a
carcouche,
&
rirée en place campagne dans le
combar. On s'en peuc au/Ii Cerv~r pour démonrer
ls:s
bacceries des alliegés , en !ui dre(fam une piare.
fo1me proche de la Concrefrarpe.
BASTARDIERE.[. f. Termede Jardinier. Plant d'ar•
bres tour greffés , qu'on éleve dans des Pepinie–
res .' d 'oú on les déplanre pour !es meme en e[–
. paher.
BASTE.
[.
m. Terme du jeu de !'Hombre. C'eíl: l'as
de rrefle, qui eíl: !'une des trois canes qu'on appe!le
Macadors ,
&
la plus haute des criomphes apres
('Efpadille
&
la Maniile , en quelque couleur qu'oo
¡oue.
BASTE .
[.
m.
Efpece debas, qui n'eíl: que de bour–
r~ enrre deux roiles piquées,en ufage chés les Meu-
111ers de Bretagne
&
d'Anjou.
BAST IDE.
f.
f. Ce mota lignifié aucrefois
lviaifan,
&
il n'eíl: plus en ufaue qu 'en Provence
&
dans
les Pays voifins ,
m\
in s'en
fe rr
pour dire,
Vne
maifan de plaifance.
T our eíl: plein de baíl:ides aupres
de Mar(eille.
BASTIL~E',
E' E.
Terme de Blafon.
Il
fe dit des pie–
ces qm onr des creneaux renverfés qui regardenr
la
pomre de l'écu.
n·argent,
a
trois lofanges d'az-ur,
att chef coufu d'or, baftillé de trois pteces.
On difoic
amrefo1s
Bajionné
&
Bati!lé.
·
~i
moult étoit bien batillés.
BASTINGUE.
[.
f.
Terme de Marine. L'S
[e
pro–
nonce. Bande d'étofe ou de coilequ'on rend le Ion()'
du piar bord des Vaiíleaux de guerre,
&
qiii e/l
~oucenue par des pieces de beis mifes debour , que '
l
on appelte
Pontilles,
a/in de cacher ce qui fe pafie
for le pone pc:ndanc le combar. On d1c auJft
baftin–
guc,·e.
C'eft la meme chofe qne
Pavois.
BASTION.
[.
m.
L 'S
[e
prononce. Groíle maffe de
cerre,