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BAR

vent

,

lorfqu'on veur ordonner au Timonnier de

poufier la b2rre du o-ouvernail au venr, en forre que

Ie vem donne

pl~in dans les voiles pour arriver,

ou de la pou/Ier fous le vent, afín de faire vemr le;

Vai/[eau au lof.

On dit d'un Vai/[eau , qu'Il

a toÚjours la barre

J

arri'Jler,

pour dire, qu'II e{I; u·op arden e

a

chercher

le vem;

&

on die au contraire, qu'Vn

Vaijfeau a

toú¡ours la barre

a

venir au-vent

,

pou~ dire , qu'II

o'arrive poim,

&

qu'il fauc cofajours eenir la barre

a

venir du lof.

On appelle

Port de barre,

un Porc dom les bancs

ou les rochers empechenr l'enrrée , de forre que les

Vaifieaux 11·y peuvenr enrrer que lorfque lamer e{I;

haute.

La

barre

eíl: auffi un cerrain flor parriculier

a

la ri–

viere de Seine. Ce flor e{I; hant enviren de denx

piés,

&

viene fort impemenfemenr avec le flux de la

mer, ce qui le rend dangereux pour les bareau,c; ·

On appelle

Barre,

en tennes de Ceinmrier, la

bande de cuir qui fert aux fangles

&

aux ceinmrons.

Le bacon ou- cerceau qui eít fous le fond d'un pa–

nier,

s'appelle

Barre de panier.

On

nomme

Barre,

en termes de Tonnelier, une

Douve, qui [e pofe fur le fonds d'un Tonneau

a

l'é–

querre de la foncaiUe ,

&

eíl: ferrée par les deux

bours avec des chevilles chaffées da ns le jable ou

P,eigne de~onneau, pour ma~nrenir le fonds : _De–

la

viene qu on die,

Le vine(/ a la barre,

pour d1re ,

que le Tonneau eíl:

a

moirié vuide.

B arre.

Vienx mor. Exceprion.

.

On appelle

Barre d'un Tour,

une barre ele bo1s,

qui eíl: an-delfos des deux jumelles donr leTouror–

dinaire eíl: compofé. Cerre barre , [elon ce que M.

Fehbien en a écrir , e{I; d·environ dix-huiclignes ou

deux pouces d'épai!Ieur,

&

de quarre pouces de lar–

ge,

&

va tour du long , éranc fofm:nue par les bras

des poupées, qui s'approchent

&

s'éloignenc corn–

me _on venr. Elle e{I; pofée de charnp,

&

un peu

moms _élevée que les poinres des poupées,

&

fert

d 'appm pour les ourils lorfqu'on rravaille,

&

quel'on

coupe le bois. Elle e{I; auffi percée e11 quelqnes en–

dro1ts, pour y pouvoir meme des fupporrs

&

des

davettes qui fofuiennem les pieces qu'on rourne,qui

onr rrop de porrée.

Barre,

en termes de Blafon , eíl: une piece ho–

norable qui occupe di:i.gonalemenc le riers de l'Ecu

par le milieu , de gauche

a

droire. On die

Barre

dans le rnéme fens que

bande

,

&

il fe die des pie–

ces couverres de barres qui vonr auffi diagonale–

menc de gauche

a

droite.

Ban-f d'or

&

de gueu–

/es.

Barre de la Cottr,

fe

die d'un lieu forr proche

de l'Auditoire , otl anrrefois il y avoit une barre

pour fép~rer les Coh[eillers, commis ponr faire les

ad¡ud1canons

&

regler les appoinremens , d'avec

les_ Procureurs. Les exceprions & fins de non-rece–

vo1r s'appelloienr auffi autrefois

Barre.

Elles éroient

propoíées par les Défendeurs des le cornmencemenr

de l'Iníl:ance,

&

on leur donnoit ce nom,

a

cau[e

qu'elles étoienc cornme des barres pour retenir les

Pla1deurs, & les empecher d'aller plus avanc.

11

y a

quelques Jurifdiél:ions Subalternes otl l'on

[e

fert

encC?re de ce norn de

Barr~,

&

on ªPfelle la Jur;f–

d1ébon.rernporelle du Chap1tre de Pans ,

La Barre

du Chapitre Notre-Dame.

M. Ménage fair venir le

mor d_e

Barre,

du Larin

Vara ,

qui íignifie, Un pieu,

&

N1cod le dérive de l'Hebreu

Beriah,

qui veut

dire, Un lev1er.

On appelle

Bttrres de la bouche d'un cheval ,

les

parries exrerieures de la bouche du cheval qui fonr

une efpece de geníive fans aucunes denrs. C'e{I;

BAR

l.'endroit de la bouche ou fe •doit

fait~

l'appui ~u

mords ,

&

11

eíl: entre les dencs macheheres

&

les

croc~ecs de pare

&

d'autre de la bonche, en

forre

que la partie de la genfi ve qui e{I; au-defious

&

a

coté des barres, garde

le

nom de gen/ive.

On dit que

La levre d'un cheval arme la barre,

pour dire , qu'Elle la couvre.

On dit en termes deChaffe,

Armes de la Barre ,

pour dire , Les défenfes d'un Sanglier;

&

on appelle

cenames bandes noires, dom la queue de l'éprevier

eíl: traV'eríée,

Barres de la queue detéprevíer.

BARRE',

E'E.

adj. On appelle en rermes de Medecine

Os barré,

L'os qui s'ouvre, íelon quelques'-uns,

lorfque les femmes accouchent.

On appelle

Frcres barrés

,

des Carmes , ou ¡:,lu–

rot des Religieux de. S.

J

ean ,

a

cau[e qu'ils por~

t01enc des habm barres de differences couleurs ,

&

faits en bande. Il y en avoir un Couvenc aupres de

Caíl:res, au lieu appellé

La Barradiere,

q1:1i appa–

rernmenc a pris ce nom de celui que l'on donnoir

:l

ces forres de Religieux. Comme 1ls éroienc reclus,

il y en a qui veulenr qu'ils ayencété appellés

Barrés,

a

caufe des barreaux de leurs grilles :

&

cela elt

vrai-femblable , puirqu'on les appelloit

Fratres bar–

rati

ou

Clathrati,&

que

Clathrum

íignifie Une gdl-

le ou un chaffis.

·

BAR RE A U.

[.

m. Terme d'Imprirnerie. Mofceau

de fer qui tiene

a

l'arbre de la pre/[e , ayanc un

manche de bois.

JI

ferc

a

faire courner la vis , afin

de íerrer

les

fotrnes avec la platine qui y e{I; atea,

chée.

BARRER. v. a. Terme de 1,1anége. On die

Barrerla

·veine d'un cheval,

pour dire, Faire fur les deux jam–

bes, & aurres parcies , une operarion qui pui!Ie arre–

ter le cours des hurneurs malignes qui s'y jerrenr.

Pour cela on ouvre le cuir qui eíl: au-de!Ius de la

veine;

&

apres l'avoir dégagée

&

liée de!Ius

&

def–

fous , on la coupe entre les deux ligamres. ·

Barrer

eíl: auffi un rerrne de Lurier,

&

on dir

Bar–

rer un lut,

pour dire, Y mettre les barres qui lui

font nece/[aires.

BARRETTE.

[.

f. Bonnet qui eíl: en ufage en Iralie,

&

qu'on y appelle

Barreta.

On donne la Barretee

aux Cardinaux. ~elques-uns riennenr que c'éroic

aurrefois une coiffure forc ferrée fur la rete , faite

de roile tres-fine, qui n'a écé ponée d'abqrd que

par les Papes. Depnis on a donné ce nom a~ Bon–

net des Doél:eurs ,

&

a

que!ques aucres c01ffures

done on s'e{I; fervi en Iealie. Borel !'explique d'un

bonner d'enfant, qu'on a auffi appelle

Birete

ou

B irrete;

&

il ajouce que l'on dit aulli

Barriten

Lan–

guedoc,

a

cau[e que ce bonner efl: barré de paífe–

mens. M. M"énage faic venir ces mors de

'liire_tta,

dimimuif de

Birrus

,

qui a é,é employé par les La–

tins pour une efpece de chapeau.

BARRIERE.

(.

f. On appelle

Barrieres

,

en termes

de Fonificarion, De gros pieux hauts en_viron de

quarre piés , & planrés

a

huir ou dix piés l'un de

l'aurre. lis fonr percés par les bours ; ce q:ii don ne

lieu de faire courir par ces rrous une grofie rraver–

fe qui ferr

a

arrerer ceux qui voudroienc enrrer a_vec

prompcirnde. On mee ces

Barrieres a;a

x prernier~s

av enues d'une Place,

am¡

Efplanad.es,

anx Demt•

· .Lunes, &c. On en rnet auffi aux paífages el es horn–

mes

?e

pié

&

de cheval. Il y en a qui rournenc fur

un p1vor.

.

.

,.

BARRIT.

[.

m. Cn de l'Elephanc. M. de Se,mcon'.t

dans fon Parfait Chaífeur l'appelk

Baret

,

&

d1t

que c'eíl: auffi le cri dtJ Rhinoceror. Ce_ moc·~(ent·

penr-erre de ce qu 'il y a des Aureurs Lanns qm om

appellé l'Elepham

Barrr«.

BARROIE.MENT ,

f.

m. Tc;rme de Pracique, qui

M

iij