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BAR
clofi, Abbaye, I'rieurf Conventual ou College, avec
For fts enclavées dedans fa Baronnic , cambien qu'au-–
cuns ont laiflé par écrit qtte pou1· étre créé
a
Baron,
il f aut que le Chevatier ou Ecuyer, qui apres av~~r
longuement far vi
&
futVi les gue1·res , deman~ed ~–
tre fai t: Baron, ait la terrcde quatrc bacelcs,c efl- a–
dire
,
dequatre Chdtellenics.t;rriennes,en toute Juflt–
ce;
&
partant ait terre aflés pout· tenir cmq uanteliom-–
mes dºarmes ,
&
les A rchers
t:r
Arbaleft.-iers qui
J
appartiennent po11r accompagner fa banniere,
&
que
le
R oi
a
la premierc bat ad!e o•l ledit Chevalier ou
E cuyer
fo
trouve, ou bien
le
C ,nnétable ou les Ma–
t'échau.,:, lui coupent les qucues du pen~on nfas Ar–
mes quºil ar~ra apporté,
&
qu'ilfa trouve l une áeu–
Jt:iém e
,
& '
acquiere le nom de Ba1111eret;
&
a
la troi–
jifme bata,(le apres, il prend le nom
&
titre de Ba–
ron.
Le meme Nicod rapporre qne d'amres écuvenc
aucremc::nc, difanc:
.fi!.!,;e le Chevalier ou E cu_yer no–
ble de toutes ces quatre ltgn fe1 , ayant la terre
de
deux Chevalier, ou Ecuyen B,,chelier1,
&
fon pa–
trimoine ou acquis, tant qu'd f ujfife pour alter ac–
c,ompagné de quatre o,t cinq nobles hommes
a
douze
ou
a
faize chevaux ' peut lícitement demander
a
fon
R
oi ou Prince
a
la premiere bataifle
~1}
ilfa trouver,11,
01~
en un j our foler,mel de f éte apre, lefirvice divin,
étant fondit Roi ou Prince féa11t en cha,re
,-
&
tui
a
g enoux
,
que la queue de fon pennon foit coupée
&
f ait b,m11iere
,
ce qui lui étant o[lroyé ,
il
devient
B anne;·et ',
&
que 1'il augmente par apresfa Seigneu.
rie, tant qu'il ait fou1 lui un Ba,meret ou jix Che–
valiers B acheliers chacun de jix
cem
f rancs de
ren–
te, alon
il
peut par le congé de fondit Roi, ou Prince,
fa
nomme-r
&
intituler Baron.
Les Mofcovites apres
les
Kné1 ,
qui veuc dire amane que Ducs,n'onc poinc
d'aucre degré de Nobleíle que les
B iarons
,
qu'ils
prennent pour tous heva'iers
&
Gemi' shommes ,
&
ce mot fe rappone arrés
a
notre ancien Baron.
Dans les premiers tems de la Monarchie Franc;oi–
{e , ón appelioit
Hauts Barons
ceux qui cenoienc
une des quatre principa'. es Baronnies de France ;
{c;avoir , Couci , Craon ; Sulli
&
13eaujeu. Les
Barons en Angleterre fonc Lords oti Seigneurs de la
Maifon hame, foit q ue leur naiífance lcur donne
ée droic, foit que le Roí les éieve
a
ce haut
r:rng
pour récompenfe de quelque (enrice, Les Efpa–
gno:s nommenc
Varones,
les hommes illu{hes, ma–
les
ou v1goureux ,
&
ce nom comme remarque
Ni–
cod , ne l'emporce pas moins fur
Fiambre
,
que
Vir
for
Homo
panni les Lacins,
&
.¡,,
1
fur
iI,S-f"""'
par–
mi les Grecs.
- Dans la baffe Latinicé on
a
appellé
Barons,
des
iens de Journée
&
de travail , parce qu'1ls doi vent
em, plus robuíl:es que lc::s autres.
Baron
a auíli fi–
gnifie Mari ,
a
caufe que les femmes appellenr leurs
mans leurs·hommes.
S i
me
recevés
a
Baron.
Il
y a dans l'Hiftoire des Albigeois,
Vna ceafauna
moller age lefln Baron.
BAR
9-u
E. f. f. Barimenc done les plus grands ne
paílenc guere deux cens tonneaux. Ceux-la onc fur
le pone un fuzain qui· viene jufques au grand mar.
Omr~-le grand mar les Barques en ont deux antres,
un de mifairte
&
un d artimon.
T
outes celles de la
Medicerranée
ÍOnf
appareillées a voiles laci;ies·ou
a
ciers poincs.
Bart¡ue
,[e
die auíli d 'un Vai!feau moyen fans
hune' qlü ferc
a
poner des munitions'
a
charger
on a décharger un grand Navire s'il eíl: crop char–
gé. On appelle
Bar1ue1d'avis,
celle 9\1'0n envoie
porter des nonvell es, foit dans un lieuéloigñé, foit
d 'un_Vai!feau c::11 un ~.urre.
Bart¡uc longue ,
eíl:
un
bacimenc qui n'a ri0int
de
BAR~
pone,
&
qni étant plus long
&
plus bas de bord que
les Barques ordmalres , eft aigu par fon avanc,
&
va
a
voi'es
&
a rames.
11
a le gabarn d'une Chaloupe,&
efl:
appellé
Double Chaloupe
en beaucoup d 'endroits.
On dtt fnr mer
Barque droite,
pour avc::rtir ceux
qui fonc dans une C haioupe,de fe mettre éga!emenc,
af111 qu'elle fo it drnice fur l'eau.
On appeile
Barqueen f agot,
tout
le
bois qu'il
fauc pour faire une Barque, qu·on porte tau;é daos
un Vaiíleau,
&
'qu'on aílemble quand on eíl: au lieu
oú l'on en a befoin.
BARQy EROLE.
f.
f. Vairreau me<liocre de voicure
fans aucun mac , qui ne va qu'a la rade de beau
tems , fans al1er jamais en haute mer. On dit auffi
Baranette.
•
BARQUETTE.
f.
f. Petice annoire portative
&
le–
gere;
il
y a p
1
ufieurs écages. El'e ferr
a
porrer les
mees chés des Offic1c::rs de la l-·la1fon du Roi dom la
cuifine eíl: éloir née du-CM:eau.
C 'eíl: au11i _~ne efpece j e 1' ..1tirierie en
forme
e
Barque.
BARRAGE.
f.
m.
Droii écabli pour la refeél:ion
des
pones
&
paílages , fur-tout du pavé. On :·appelle
ainfi
a
caufe de la barré: qui traverfanc le cliemin ,
en~eche que les charrenes , chariots , mu
1
ecs
&
au–
cres beces chargées qui doivenc ce droit , ne paíli:nc
fans avoir payé. On appelle auíli
Barrager ,
ce'.ui
qui re<;:oic ce droit.
BARRAUDE.
[.
f. Terme d'Architeétnre en Anjou.
On appelle ainíi Une pierre de Tuf doub
1
e. Oli–
vier Barrauc , Tréforic::r de Bretagne efl: 'e premier,
qui en aic emp
1
oyé dans le bd Hotel qu'1!
fic
ba'tir
en Anjou en
1497.
anjourd'hui occupe par le ~emi–
naire de cecee Ville.
BAR RE.
f.
f. Tenne de mer qui [e joinc avec pln–
fic::urs autres mots. On appelle
Barre d' A rca/fe
,
ou
autrement
Li/fe de Hou rdi,
une piece de bois p'a–
cée de travers
fur
!e hanc de l'eíl:ambot ,
&
auíli :on–
gue que l'arric::re du Va1!feau eíl: large.
Barre de
pont ,
eíl: une autre barre d'arc·afii: fur laque'.'.e on
pofe le bout du pone du Vaiffeau. E,le eíl: para
11
e'e,
&
prefque femb lable a la L1!Ie de Hourdi.
La Bar–
re
d'Arcafe dtt couronnement
,
efi: une ongue pie–
ce de bois qui lie le haut du Va1!Ieau par fon cou–
ronnemem. On appell e
Barre, de cabeflan,
certai–
nes pieces de bois quarrées qui fervent
a
fa ire virer
le cabeCcan ,
&
Barre, d'efaoutil!es,
eles ba.ndes de
fer_~onc on
fe
fert ponr ferme1: les efcourilles des
Va1!leaux. On appe1le
Barre de gouv ernail ,
,tutre–
menr
Gouffet
,
une longne piece de bois qui entr~nt
d 'un bont dans le gouvernail , ferc
a
le faire mou–
voir,
&
qu'une chevi
11
e de fer qui lui eíl: arcachée,
fai c entrer de l'autre dans une bouc!e auíli de fer.
L e, barre, de httne,
fo nc des pieces de bois qui fer–
venc
a
poner les hunes.
Il
y en a quacre ,
&
on
1
cs
pofe a la dixiéme parcie de:: la h,rn teur du mat for
denx .autres piecc::s de bois que l'on !1omme
Jaute–
reaux.
Il
y a encore dans un Va\íl eau la barre de
pompe
&
les barres de cui/ine.
La barre de pompe.
eíl: une longue barre de fer trouée en qnarré par le
bout , pour embo1rer la cueil!er de pompe. Cette
barre eíl: emmanchée comme une rariere.
Le, bar–
re, de cui{ine,
font auíli des barres de fer, qni fervenc
a
fouten ir les chandieres qu'on mee
fnr
le feu. Elles
fon t pofées de long
&
de travers des cui íines d'un
Vailleau.
On
appe
1
le
E emi -barres
,
des barres
¿e
cabeíl:an
a
l' ngloife, qui n·entrene que ¡ufqu·a la
moi rié du cabeíl:an.
On die
qu'Ona la ba.,.re drt gouvernail tout d ÍJo .,.d,
qnand elle eíl: poulfée juígue contre le coté du Vaif–
feau, ou auffi loin qu'e'
1
e peut aller.
On
die,
Pou/fe la barre ,ª arriv er,
ou
4 v enir ars