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BAR

corps

&

celui du Soleil, comme

ú

c'écoic~ne,barbe.

BARBUE.

[.

f. Poi(fon large

&

plac , fort bon a

manger ,

&

qui eíl: du genre des Turbots, aufquels

il refiemble , excepcé qLi'il n'a poim d'aiguillon ,

&

qu'il a la chair plus molle.

,

,

BARBUTE.

[.

m. V1eux mot. Homme arme, que Ion

appelloit -ainfi

a

caufe que fon habillemem de rece

avoit une mentonníere.

BARCALON.

[.

m. NoJn que l'on donne a celui qui

faic les fonél:íons de prcmier Miniíl:re dans la Cour

du Roi de Siam.

BARCES.

(.

f.

Sorce de canons qui fonc aujourd'hui

de peu d'ufage,

&

qui autrefois étoient fort com–

muns

[ur

mer. lis reílemblenc aux faucons

&

fau–

conneaux , mais ils fom plus courts , plus renfor–

cés de metal,

&

omun plus grand calibre.

BARDANE.

f. f.

Planee qui cro1c fur le bord des

pré,

&

des terres labourées, Elle eíl: fon connue fous

Je nom de

Glouteren.

Elle a fes fcuilles larges,

&

j)0rte une graine , qui verte ou feche s'atrnche íi

forc aux habics de ceux qui pa/lenc , qu'on a .de la

peine a l'arracher. Il

y

en a de deux forres, la gran–

de

&

la perite. La grande appellée

Lappa maj or

,

par quelques-uns ,

&

par diantres

Pe rfal!ata , pvfa–

naria

&

Arcium

eíl: dererfive

&

aíl:r~ngence , ce

qui la rend vulneraire. On s'en fen dans l'aíl:hme,

dans le crachement de fang ,

&

dans la mmeur de

la rare

&

d'aucres parcies. On tiene que

fa

graine

eíl: tres-bonne pour la pierre ;

&

qudqnefois on

emploie fes fruilles avec fncces fur les vieilles

playes

&

íur les joimures diíloquées. La perite Bar–

<lane cro1t volontiers dans les prés hum1des

&

p'eins d'eau. On l'appelle aatrement

Lappa minor,

X anthium

&

S

trumaria.

El-lt échautlie

&

efl:

ame–

re au goC1t

&

un peu acre. Ses feuilles exrerieure–

mem appliquées orem le feu d'un cancer enflamé ,

&

fa

racine [ere a difcurer les hemorro'ides

&

cauces

forres de rumeurs ; ce qui lui a donné le nom de

S

trumaria,

du Lacin

S

truma

,

Ecrouelle, apoíl:u–

me

qui

viene fous la gorge.

BARDE' ,

E

0

E.

pare. Terme ele Blafon. Il fe die d'un

. Cheval qui eíl: c;iparas:onné.

De fab!e 1111 Cavalier

d'or,

le

cheval bardé d'arg ent.

BARDE.

[.

f. Vieux moc. Armure d'un Cheval de

gens armés de comes pieces.

Barde

,

[e die auíli d'une longue felle, qu'on ap–

pelle en quelques endroits

Pa>1nea11.

Elle n'a ni fer

ni bois , ni ars:ons ,

&

elle eíl: faite de groffe coile

piquée avec de la bourre.

BARDEAU.

[.

m. Pecic ais mince

&

courc , done on

fe

fert a couvrir des maifons en la Beauce

&

ail–

leurs , au lieu d'ardoifes

&

de tuiles.

Vn mi!!ier

de

7J

ardea11. Vne maifon couverte de

7J

ardeau.

BARDELLE.

[.

f. Sorce de [elle en forme de felle

a

piquer. On s'en fere forc peu en France ; mais en

Icalie on trocee les Poulains en bardelle. Il n'encre

ni cuir , ni bois , ni fer dans cene [elle, qui eíl: faite

[eulemenc d'une toile gamie de paille. C'e{!: pref–

qué la méme chofe que

Barde.

BARDES.

[.

m. Nom que les anciens Gaulois don–

noienc aux Poeces qui faifoienc des versa la louan–

.ge des grands Perfonnages. Bochare veuc que ce

moc vienn.e

deParat,

qui fignifie en Hebreu, Chan–

cer. Les aucres precendem que ce nom lenr foc don–

né de Bardus

I.

cinquiéme Roi des Gaules , qui

vivoic vers l'an du monde 2t40.

&

qui aimoit les

vers avec paílion ' jufqu'a fe divertir

a

en faire.

Selon Diodore de Sicile,_ les

Bard.es

écoienc dans une

íi grande- venerarion parmi les Penples , qu'ils ar–

récoienc par leur chane la fureur des gens de guer–

re. On croic que ce qu'on appelle encore aujour–

d'hu~

Monrbard

ou

Montbarri

,

eíl: le lieu qu'ils

BAR

,habjcoient. C'e!l;. une momagnp ,d¡i pa-y-s A,uxoís en

BOLirgogne.

BARDESANISTES.

[.

m. Heretiques qui cenoient

que .rouces chafes ,

&

Dieu mcme , écoiem fojec–

ces a.une nece(Ticé qui étoif in<l_ifpenfable ,

&

que

la malicé

011

la boncé dépendoienc emieremenc des

étoi!es. Ils oroiem p?,r la tome forre de libercé tant

a

Dieu qu'aux .hommes. lis forenc n0mmés

Bar–

defa»ifles ,

d'un Bardeíanes Syrien q!ii vivoic fous

l'Empereur Verus, cem quarame-quacre ans apres

· }ESUS- C HR!ST.

B A R D E U R S.

[.

Nom qu'on donne

a

ceux qui

tra1nent les pierres fur les pecics chariocs, dans

leJ

grands Attdiers des Mas:ons.

BARDOT.

[.

111.

Peric mulec qu'0n empioie

a

porcer

le bagage. .

BAR E T.

[.

m. Le crid'un Rhinocerorou d'unEle–

phanc. .

BARDIS.

[.

m. Bacardeau faic de planches fur le haut

du bord d'un Vaiffeau, pour empecher l'eau d'en–

crer fur le pone, loríqu'on couche ce Vaifieau (ur

le coté pour le radouber.

BAR GE.

[.

f. Poi/Ion fembl able aux Carlecs ,

mais

qui a le bec moins long. On a die aucrefois

.Barge

,

pour dire , Une-b:irque, un efquif.

BARGNAGE.

[.

m. Vieux moc. Corps de la No–

ble/le.

U Rois

Ji

mande

a

fan Bargnage,

Pour confeti guerre 11-/il feroit.

Ce moc viene de

Baronttge,

aucre vieux mot,

qui veuc dire la meme chofe. On a die aulii

Berna–

ge

&

Barnage.

BARICACE.

[.

f. Vieux moc. Fondriere, précipice

au pié des moncagnes.

BARIL.

[.

m. On dir en termes de mer ,

Baril

di

Galere,

pour dire, Un baril qu'un homme peuc por–

ter plein d'eau,

&

done il íe fen pour en remplir

les bariques que l'on ne peur craníponer ou

a

I

a

foncaine ou

a

la riviere. On appelle

lJaril de quart,

le baril de Galere qu'on donne p

1

ein d'eau le foir

a

ceux qui doivenc faire le guare de la nuic.

Baril

,

de

po11dre,

eíl:fur roer cent livres de oudre pefanc

mifes dans un baril,

&

on appelle

.Baril

a

bo11rfe,

un baril couverc de cuir, oú le

r

anonnier mee de

la

pou<lre fine. On l'appelle ainíi

a

cau[e qu'iffe fer,

me comme une bouríe.

Baril

a

fe11,

en termes de guerre; eíl: une barique

remplie de grenades , d'étoupes, roche

a

feu, fu–

cailles, toiles goudronnées ,

&

de tour ce qui eíl: le

plus propre a prendre feu. On

y

faic deux crous auf..

quels on pofe de l'écoupin , pour

communiquer.le

feu en-dedans,

&

on faic rouler cene barique fur

de longues planches bordées, afin de bruler les rra–

vaux eles A/Iiegeans , quand leurs approches íont

dans le fo(f'é. On appelle aulii les barils

a

feudes

Bariques fo11droyantes.

BARILLAGE.

[.

m. ~and on dir ,

Les

Ordonnan–

ce,

des Aides défen'dent le Barillage,

on veu,c faire

emendre qu 'il n'eíl: poinc permis de faire arriver du

vin en pecics barils ou vaiifeaux moindres que d'un

huiciéme de muid ,

a

la reíerve des vins de liqueur

qui viennenc en quaiffe.

.

BARlTONISER. v. a. Vieux mor. Chancer.

Pan oncqttes mieux

ne

barito1tifa

,

Diapafon a11 .fon de fas mufettes.

BARILLARD.

f.

m. Officier ele Galere quia le

fom

du vin

&

de l'ean.

BARILLET.

[.

m. Piece dans laquelle eíl: le grand

reíforc d'une Moncre ,

&

qui íerr

a

la faire marcher

lorfqn 'on remonte la foíée , ou a faire aller Je grand

reífore, qnand la Monrre eíl: fans fufée. Le cam–

bour qui [ere

a

faire jouer unó Orgue, ou un Cla-