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BAN
{i
beau
&
íi. délicac, qu'ils [e fonc ima~iné qu_e
c'écoir celui du Parndis terreíl:re , dom D1eu avo1r
défendu
a
Adam
&
a
Eve de manger ; de force
qu'tls le nomment
Ftgmer d' A dam'
Oll
Por':,mter de
Paradis .
Sa feuille du moins [e crouve aíies large
pour avoir pí't couvrir leur nudiré _La grappe eíl:
d'ordinaire la charo-e d'un homme,
&
quelquefo1s
il fauc la merue
[u~
un levier ,
&
la
potcer
a
deux
frr
[es épau!es.
.
B
A NA R
B
A
N .
[.
m. Vieux mor. Gh~.rro1s que les
Vaffaux
fo11t
ob!igés de faire pour leur Seigneur.
BAN ,\ RDS.
[.
m.
P·
Vieux moc,Gardes des fru1ts.
Bo–
rel diequ 'en Lanouedoc on les appelle
Bandiers.
BANt::
[.
m. Term~ de Marine. Sieoe dans une
Ga–
lere , ou quarre ou cinq ra.:m:urs fonr de rang ,
&
cirent une meme rame. Il y a creme-deux bancs
dans les Galeres ,
&
ce nombre de bancs en fait la
difference avec les amres Vaifieaux
a
rames.
On appelle
Bancs de Chalou'pes,
Les bancs qui
font joims autour de l'arnere de la chaloupe en-de–
dans , pour la commodité de ceu_x qui y_ fom.
On appelle aulii
Banc,
Un lit de p1erre, ou un
érage dans les carrieres. Celui d'en-haut , qui
efl:
fourenu par des piliers que l'on y lai!Ie d'e[pace en
efpace, [e nomme
Le Banc du Ciel.
·
BANCHE.
[.
f. On appelle ainfi un fond s de roches
cendres
&
unies qui fonc dans la mer en de cercams
lieux.
BANCLOCHE.
[.
f. Vieux mor. Alarme fonnée par
la cloche.
BANDAGE.
[.
m. Tenne de Maréchal. On appelle
B andages,
Les b'.mdes de fer que l'on attac~e avec
de gros clouds aux jantes des rones de carro!Ie ou-de
charrer~e. On le dit aulii des ferremen s qui henc ou
forrifi ent les pieces d'une rnachine. On app1,lle en–
<;ore
Bandage,
Les pieces qui fervenc
~
bander une
arbalete, oti autres chafes qui fonr refiorc.
BANDE.
[.
f. Morcean de fer battn en long qui [erra
lier ou
a
renforcer quelque chofe.
.
Eñ parlanc de la [elle d'un cheva,
011
dJC
'B andes
de falle
,
&
ce fom qeux pieces de fer planes
&
de
la laroeur de trois doio-rs. On en clone une aux ar-
o
•
P
1
. d
1
fi
<rons de chaque cote , pour es cemr ans a 1ma-
tion qui forme _la [elle. L'an;on de devane a une,
aurre petite bande qu'on appelle
'B ande de garot.
On dir ,
Mettre un arfan jur bande,
pour dire ,
Clouer les deux bouts de chaque bandea chaqae
coté de l'arcon.
On appeÍle
'E ande1,
en termes d'Imprimerie, Les
pieces de bois fur lefqnelles roul e le rrain de la
prelfe.
73
andes
[e dic en Architetl.nre, de plnfteurs mem–
bres unis qui reprefenrenc des bandes ou des lífie–
Ies, comme les frifes , les archirrav es ,
&
aurres
pieces moindres.
.
'B
,mdes de Tremie,
Sont des barres de fer , qui
écam artachées fur les deux [olives d'encheveíl:rure ,
[ervem anx che1ni1;1ées
a
poner !'arre emre la mu–
raille
&
le cheveíl:re. D'autres fervent
a
poner les
langaenes qui [éparent les myaux.
'l.,
andes
,Sont aulii des barres de fer planes
&
per–
cées tour du long, qn'on acrache contre une porte
ave<!: des clouds rivés en-dedans , ou avec un cram–
pon quí palfe par deffos le collet de la bande ,
&
qui crav9rfam la pone eíl: rivé for ie bois par l'anrre
coré. On appe le
Bandes Flamandes
,
Deux barres
de fer fondees l'un e contre l'aucre ,
&
repliées en
rond , pour faire pa!ler le gond. Apres qu'elles font
foud ées, on les ouvre
&
011
les [épare ]'une de l'au–
rre, auram que la porte a d'épailfeur, puis on les
~ourbe quarrément pour les faire ¡oindre des deux
cócés conere la porte. On merquelquefois des feuil-
BAN
lages [ur ces forres de bandes.
On appeUe
Bandedecarreaux,
Pluíi.eurs carreaux
de fuice, & en forme de bande.
Bande ,
en termes 4e Blafon, eíl:une piecehono–
rab1e qui occupe diagonalemem
le
úers de l'écu par
le milieu de droite agauche.
-On die en termes de mer,
De la bande.d'un
tel
~---arre de v ent,
_pour dire , D'un ce] coté. On die auffi,
~·
~ettre un f/,ujfeau
a
la bande
,
pour dire, Le faire
?~
p'ahcher for un coté ' afin qu'on Je puille ·radouber
ere
!'
auire.
-
Bandes
écoiim autrefois des Soldats qui por-
coienc desbandes. C'eíl: dela qu'on die encore que!~
quefois,
De v1eilles
'1J
andes,
pom·dire, De vieilles
troupes de Soldats. On appelle
Prév 6t des 'Bandes,
Le Juge des Soldaes dn Regi.mem des Gardes.
'Bande
eíl: auffi un Ordre Militaire d'E[pagne,
·done la memoire n'eíl: confervée aujourd'hui que
lur les portrairs des Grands dn Pays , ou par ce
qu'en du I Hilloire. ·Alfon[e XI. Roi de Caíl:ille ,
qui l'érablir en
13F·
en fue le Lhef
&
le Grand
Mairre ,
&
fes SucceJfeurs prirent cene !neme qua–
liré. Les Chevaliers de la.13ande portoiem for l'é–
pau le droite une écharpe rouge qui éroir nouée for
le bras gauche;
&
c·efl: dela qu'ils prenoiem leur
nom. Les jeunes hommes qui avoiem porté les ar–
mes dix ans , oi.1 qui avoienc fervi a la Conr, étoiem
les feuls qui pulfem prérendre
a
erre re<;us dans cec
Ordre. On croit que les Chevaliers de S. Jacques,
qui p~menc une cro1~ rouge , om focced'é
a
ceux-c1•
.BANDE' ,
E'E.
adj. Terme de Blafon qui fe die de tour
J'écu, lor[qu'il eíl: couverr de bandes, ou d'une pie–
ce bandée , comme le chef, le pal , la fafce.
71an–
dé d'or
&
de gueule1; d'argent
a
la fafce bandée d'ot
&
de gueules.
BANDEA
U.
[.
m. On appelle ainft en termes d'Ar–
chiceél:ure , L' Archi1rave qui pare d'une impoíl:e a
l'amre , autour d'nne porte, d'une fenerre , ou de
quelque aucre ouv errure faite en are. Les Onvriers
fe [ervent auffi quelquefois du eenne de
'Eandeau,
en parlanc des chambranles des pones ou fenetres
quarrées.
B A NDEL ET TE.
[.
f. Ornement d' Architeél:ure,
que l'on appelle auffi
Regle.
La Bandeletre eíl: plus
grande que le Liíl:eau,
&
plus petire que la Platte–
bande.
BANDER. v. a. Terme de Marine. On die
'Eander
,m e voile,
pour dire, Coudre des morceaux de toi–
le de rravers, ou diagonalemenr, afin qn'elle dure
plus long- cems.
.
C'eíl: ·auffi un tenne de Fauconnerie;
&
l'on die
d'un oifeau, qu'Il
bande au vent ,
pour dire , qu.'Il
[e
tiene for les chiens en faifanc la creflerelle.
BANDEREAU.
[.
m. On appelle
'Ji ,mdereau,
Le cor–
don qni [ere
a
pendre la crompette au col de celui
qui en fon ne.
BANDINS.
[.
m. Tenne de Marine. Endroits ou l'on
s'appuye quand on eíl: debout dans la pouppe. lis
forcem dehors d'une roife, ou environ ,
&
fouci·en–
nem les grandes confo[es, formées d'ordinaire c::n
A!n azones,en Hercules,on d'une amre forte,en for–
me de banc fermé par dehors de peúcs baluíl:res.
BANDON.
[.
m. Vieux mor. En[eigne
a
laquelle
on
[e
doie ranger.
·
1
Et de mener
a
fon bandon,
S i
comm e bét es en langon.
BANDOULIERS.
[.
m. P· Borel die que ce font des
volenrs du Pays de Foix
&
des Moncs Pyrenées,
appellés ainfi , a cau[e qu'ils vonc en bande , ou
fefo n quelques-uns , comme qui diro.t ,
7:
an dt:
volien.
C'eft dela , ajoí'.tte-t'il , qu'eft venu le