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/

86

BAN

{i

beau

&

íi. délicac, qu'ils [e fonc ima~iné qu_e

c'écoir celui du Parndis terreíl:re , dom D1eu avo1r

défendu

a

Adam

&

a

Eve de manger ; de force

qu'tls le nomment

Ftgmer d' A dam'

Oll

Por':,mter de

Paradis .

Sa feuille du moins [e crouve aíies large

pour avoir pí't couvrir leur nudiré _La grappe eíl:

d'ordinaire la charo-e d'un homme,

&

quelquefo1s

il fauc la merue

[u~

un levier ,

&

la

potcer

a

deux

frr

[es épau!es.

.

B

A NA R

B

A

N .

[.

m. Vieux mor. Gh~.rro1s que les

Vaffaux

fo11t

ob!igés de faire pour leur Seigneur.

BAN ,\ RDS.

[.

m.

Vieux moc,Gardes des fru1ts.

Bo–

rel diequ 'en Lanouedoc on les appelle

Bandiers.

BANt::

[.

m. Term~ de Marine. Sieoe dans une

Ga–

lere , ou quarre ou cinq ra.:m:urs fonr de rang ,

&

cirent une meme rame. Il y a creme-deux bancs

dans les Galeres ,

&

ce nombre de bancs en fait la

difference avec les amres Vaifieaux

a

rames.

On appelle

Bancs de Chalou'pes,

Les bancs qui

font joims autour de l'arnere de la chaloupe en-de–

dans , pour la commodité de ceu_x qui y_ fom.

On appelle aulii

Banc,

Un lit de p1erre, ou un

érage dans les carrieres. Celui d'en-haut , qui

efl:

fourenu par des piliers que l'on y lai!Ie d'e[pace en

efpace, [e nomme

Le Banc du Ciel.

·

BANCHE.

[.

f. On appelle ainfi un fond s de roches

cendres

&

unies qui fonc dans la mer en de cercams

lieux.

BANCLOCHE.

[.

f. Vieux mor. Alarme fonnée par

la cloche.

BANDAGE.

[.

m. Tenne de Maréchal. On appelle

B andages,

Les b'.mdes de fer que l'on attac~e avec

de gros clouds aux jantes des rones de carro!Ie ou-de

charrer~e. On le dit aulii des ferremen s qui henc ou

forrifi ent les pieces d'une rnachine. On app1,lle en–

<;ore

Bandage,

Les pieces qui fervenc

~

bander une

arbalete, oti autres chafes qui fonr refiorc.

BANDE.

[.

f. Morcean de fer battn en long qui [erra

lier ou

a

renforcer quelque chofe.

.

Eñ parlanc de la [elle d'un cheva,

011

dJC

'B andes

de falle

,

&

ce fom qeux pieces de fer planes

&

de

la laroeur de trois doio-rs. On en clone une aux ar-

o

P

1

. d

1

fi

<rons de chaque cote , pour es cemr ans a 1ma-

tion qui forme _la [elle. L'an;on de devane a une,

aurre petite bande qu'on appelle

'B ande de garot.

On dir ,

Mettre un arfan jur bande,

pour dire ,

Clouer les deux bouts de chaque bandea chaqae

coté de l'arcon.

On appeÍle

'E ande1,

en termes d'Imprimerie, Les

pieces de bois fur lefqnelles roul e le rrain de la

prelfe.

73

andes

[e dic en Architetl.nre, de plnfteurs mem–

bres unis qui reprefenrenc des bandes ou des lífie–

Ies, comme les frifes , les archirrav es ,

&

aurres

pieces moindres.

.

'B

,mdes de Tremie,

Sont des barres de fer , qui

écam artachées fur les deux [olives d'encheveíl:rure ,

[ervem anx che1ni1;1ées

a

poner !'arre emre la mu–

raille

&

le cheveíl:re. D'autres fervent

a

poner les

langaenes qui [éparent les myaux.

'l.,

andes

,Sont aulii des barres de fer planes

&

per–

cées tour du long, qn'on acrache contre une porte

ave<!: des clouds rivés en-dedans , ou avec un cram–

pon quí palfe par deffos le collet de la bande ,

&

qui crav9rfam la pone eíl: rivé for ie bois par l'anrre

coré. On appe le

Bandes Flamandes

,

Deux barres

de fer fondees l'un e contre l'aucre ,

&

repliées en

rond , pour faire pa!ler le gond. Apres qu'elles font

foud ées, on les ouvre

&

011

les [épare ]'une de l'au–

rre, auram que la porte a d'épailfeur, puis on les

~ourbe quarrément pour les faire ¡oindre des deux

cócés conere la porte. On merquelquefois des feuil-

BAN

lages [ur ces forres de bandes.

On appeUe

Bandedecarreaux,

Pluíi.eurs carreaux

de fuice, & en forme de bande.

Bande ,

en termes 4e Blafon, eíl:une piecehono–

rab1e qui occupe diagonalemem

le

úers de l'écu par

le milieu de droite agauche.

-On die en termes de mer,

De la bande.d'un

tel

~---arre de v ent,

_pour dire , D'un ce] coté. On die auffi,

~ettre un f/,ujfeau

a

la bande

,

pour dire, Le faire

?~

p'ahcher for un coté ' afin qu'on Je puille ·radouber

ere

!'

auire.

-

Bandes

écoiim autrefois des Soldats qui por-

coienc desbandes. C'eíl: dela qu'on die encore que!~

quefois,

De v1eilles

'1J

andes,

pom·dire, De vieilles

troupes de Soldats. On appelle

Prév 6t des 'Bandes,

Le Juge des Soldaes dn Regi.mem des Gardes.

'Bande

eíl: auffi un Ordre Militaire d'E[pagne,

·done la memoire n'eíl: confervée aujourd'hui que

lur les portrairs des Grands dn Pays , ou par ce

qu'en du I Hilloire. ·Alfon[e XI. Roi de Caíl:ille ,

qui l'érablir en

13F·

en fue le Lhef

&

le Grand

Mairre ,

&

fes SucceJfeurs prirent cene !neme qua–

liré. Les Chevaliers de la.13ande portoiem for l'é–

pau le droite une écharpe rouge qui éroir nouée for

le bras gauche;

&

c·efl: dela qu'ils prenoiem leur

nom. Les jeunes hommes qui avoiem porté les ar–

mes dix ans , oi.1 qui avoienc fervi a la Conr, étoiem

les feuls qui pulfem prérendre

a

erre re<;us dans cec

Ordre. On croit que les Chevaliers de S. Jacques,

qui p~menc une cro1~ rouge , om focced'é

a

ceux-c1•

.BANDE' ,

E'E.

adj. Terme de Blafon qui fe die de tour

J'écu, lor[qu'il eíl: couverr de bandes, ou d'une pie–

ce bandée , comme le chef, le pal , la fafce.

71an–

dé d'or

&

de gueule1; d'argent

a

la fafce bandée d'ot

&

de gueules.

BANDEA

U.

[.

m. On appelle ainft en termes d'Ar–

chiceél:ure , L' Archi1rave qui pare d'une impoíl:e a

l'amre , autour d'nne porte, d'une fenerre , ou de

quelque aucre ouv errure faite en are. Les Onvriers

fe [ervent auffi quelquefois du eenne de

'Eandeau,

en parlanc des chambranles des pones ou fenetres

quarrées.

B A NDEL ET TE.

[.

f. Ornement d' Architeél:ure,

que l'on appelle auffi

Regle.

La Bandeletre eíl: plus

grande que le Liíl:eau,

&

plus petire que la Platte–

bande.

BANDER. v. a. Terme de Marine. On die

'Eander

,m e voile,

pour dire, Coudre des morceaux de toi–

le de rravers, ou diagonalemenr, afin qn'elle dure

plus long- cems.

.

C'eíl: ·auffi un tenne de Fauconnerie;

&

l'on die

d'un oifeau, qu'Il

bande au vent ,

pour dire , qu.'Il

[e

tiene for les chiens en faifanc la creflerelle.

BANDEREAU.

[.

m. On appelle

'Ji ,mdereau,

Le cor–

don qni [ere

a

pendre la crompette au col de celui

qui en fon ne.

BANDINS.

[.

m. Tenne de Marine. Endroits ou l'on

s'appuye quand on eíl: debout dans la pouppe. lis

forcem dehors d'une roife, ou environ ,

&

fouci·en–

nem les grandes confo[es, formées d'ordinaire c::n

A!n azones,en Hercules,on d'une amre forte,en for–

me de banc fermé par dehors de peúcs baluíl:res.

BANDON.

[.

m. Vieux mor. En[eigne

a

laquelle

on

[e

doie ranger.

·

1

Et de mener

a

fon bandon,

S i

comm e bét es en langon.

BANDOULIERS.

[.

m. P· Borel die que ce font des

volenrs du Pays de Foix

&

des Moncs Pyrenées,

appellés ainfi , a cau[e qu'ils vonc en bande , ou

fefo n quelques-uns , comme qui diro.t ,

7:

an dt:

volien.

C'eft dela , ajoí'.tte-t'il , qu'eft venu le