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BAJ

BAL

pres

a

entretenir une chaleur

tlouce.On

appelle

Bain

de ccndrCJ

,

quand la cucurb

ice oú font

les macieres

qu'on veuc d.iíhller , eíl: fur les cendres,

&

qu'on

mee du feu de[ous; 73

ain de fab/e

Oll

de fimai/les

,

quand on

y

mer du fable ou des limai_lles de fer,;

&

Bain-Mane,

lor[qu'on metla cucurbue fur del eau

chaude.

On die en termes de Monnoye, que l'Or ,

far–

g ent eftcn bain,

pour dire , que l'Or

&

!'argent eíl:

encierement fondu .

Les Teinmriers

[e

[ervenc du moc de

Bain,

en

parlam d"une cuve pleine d'eau

&

de drogues qui

fervenc

a

la ceinmre,

&

dans laquelle ils crempene

ou fonc bouillir les éroffes qu'ils veulene teindre.

On die en termes de Ma<_;onnerie,

qu'Vne court

e.ft

pavée

a

bain de mortier

,

pour dire, qu'On

y

a

mi

s du morcier en abondance.

On appelleBaín,

Che¡¡iliers

du Bain,

Un Ordre

Milicaire qui a écé écabli en Anglecerre ,

&

ce

nom

leur fue donné ,

a

cau[e qne leur coílcume écoic de

[e baigner avanc qu'ils re<_;nffent les éperohs d'or.

Richard II. en

fit

quacre en la conque ce d'Irlande ,

&

Heriri IV. quarante-fix. lis porcoienc un écu de

foye bleue celeíl:e en broderie , chargé de u·ois cou–

ronnes avec ces mocs

Trois en un,

pour marquer

les trois Verrus Theologales.

BAJO I RE.

f.

f. Medaille ou monnoye qui a une

empreince de deux tetes en profil, done !'une avan–

ce fur l'autre. On en voic de Louis

&

de Cario–

man,

&

de pluíieLtrs aucres. Il y en a qui ciennenc

qu'on a die

Bajoire

au

lieu de

Baifoire,

en ocanc

I'S,

a

cau[e que les joues de ces deux•ceces érane

joinces" ]'une

a

l'autre, femblem fe baifer.

.

B A JO NI E R S.

f.

m. V1eux mor. Arbaleíl:riers.

Bo~el croicqu'on les appelloic ainfi,

a

caufe qu'on

faifoic ~e rnei_lleures arbaleces

a

Ba"ionne , que l'on

n'en fa1fo1c a1!1eurs.

B A I O

Q_

U E. f. f. Perite rnonhoye d'Icalie. II en

fam dix pour un Jule.

E

AJ O

U. f. rn. On appelle ainfi la plus haute des

elanches ou des barres du gouvemail d 'un baceau

foncec. Elle

elt

pofée immediacemem fous la ca/Ie

de la maffe du gouvernail.

BAJO

U E.

[.

f. Ce qui ti.ene lieu des joues dans la

tete d'un cochon.

S erver une b,tjoue en ragolit.

On appelle

BAjoues

ou

Couffinets,

les éminen–

ces

ou Boífages qui ciennent aux jumelles d'une rna–

chine nommée

Tireplomb

,

dom

les

Vitriers fe [er–

vent a fendre le plomb qu'il employent pour les vi–

tres.

B A IS E U RE.

f.

f. l.'endroic d'un pain qui ayanc

touché a un aucre dans le four, n'ell: pas fi cuic que

le

reíl:e. C'eíl: ée qu'on appelk

a

Paris

Bifeau.

BAL

BALA

I.

f.

m. Les Serruriers áppellertc

llalai,

&

2.ucrement

efcouvette,

Cequí leur

fert

pour arro[er

le fer,

&

pour ramaffer le charbon.

On appelle en termes de Fauconnerie la queuc

des oi[eaux

Balai;

celle des chiens a le meme nom

en cerme de Venerie.

Ceux qui navigenc fur l'Ocean, appellenc le Vene

de N ordoüeíl:

le Balai du C1el,

a

cau[e qu'il neccoy e

le cié! de nuages. M. Ménage die que le moc de

Ba–

lai

viene de

Valletus,

diminucif de

Vallus,

parce

qu'un Balai eíl: emmanché au bout d'un bacon. D'au–

cres le dérivem de

Betula,

qui veuc dire Bouleau ;

&

du Cange le faic venir de

Baleis ,

qui a íigµifié la

mei_ne chofe dans la baffe Latinicé , ajoílcane qu'on

a d1t auffi

Balaium.

BALA IS. Moc qui ne fe die qu'écam joine avec

RH·

'

BAL

bis.

On appelle

Rubís balais

,

Un rubís domla cou–

leur eíl: d'un rouge naturel melé avec un peu de

cerulé.

B AL A N C E.

f.

f.

On fe [ere de deux Cortes de ba–

lances pour connoí:cre l'égalité ou l:1. difference de

la pefanceur des corps graves; !'une que les Lacins

appellene

Statera,

n'a qu'un balfrn,

&

c'eíl: celle

que nous appellons

Pe

fon .

Elle eíl: compo[ée d'un le–

vier ou fleau mobile fur un cencre fu[pendu vers

!'une de fes excrémicés. Les corps gra;:es ayam été

accachés du coté gauche , on mefore leur pefanceur

par les poincs qui fonc marqués fur le fleau , a l'en–

droicou s'arrece en équilibre un poids mobile, qu'on

faic courir vers la droite le long du p us grand co–

té. L'aucre balance , que les Latins appellenc

Li–

bra

,

eíl: compo[ée de l'anfe par ou on la tiene,

du traverfin, ou f!eau , au bouc duque! il_y a deux

plats-eu-baffiqs accachés

&

[ufpendus,

&

de la lan–

guette.

On appelle

Ba!@ces fines

,

De pecite5 Balances

avec lefquelles les Affineurs pefenc l'or,

&

Balances

fourdes,

les Balances done on fe ferc dans les mon–

noyes. Elles om les deux boucs de leur f!eau plus bas

que leur clou,

&

leur chap[e on chape foílcenue en

l'air par une guindole, que les Onvriers nommenc ,

Guignole.

Le mot de

Balance

viene de

Bijlancia,

au

lieu d e

Biflanx.

On appelle, en termes de Monnoye,

Balances

d'effai.

Les balances dom les E[ayeurs

[e

fervem

pour faire la maciere done ils doiv'em faire l'e/Iai.

Elles fonc fu[pendnes dans une grande lamerne •

afinque l'air ne les agitane pas , les pe[ées puilfem

erre plus juíl:es. Il y a de ces forces di:: balances qui

fonc fi

fines

,

que la milliéme panie d 'un¡_ grain les

faic trebucher.

BALANCE R. v. n. Tenue de chaffe. Il

[e

die de

la Bece qui eíl: comue,

&

qui [e jette cantor d'un co–

&

tamoc d'un aucre. II fe die ;uúli du Limier qui

pourfuic la Bece ,

&

qui ne tiene pas une voie

juíl:e.

B

A L A N C I E R. f. m. RoÚe ou verge de fer d'une

horloge ou d'une moncre, qui en

[e

mouvam fur

un pivot, modere ou arrece le mouvemenc du ref–

forc,

&

l'empeche de [e lacher toUt d'urt cbup.

On

appelle auffi

Balancier ,

Une maniere de pecice ver–

ge de fer" qui di: au hauc d'un Tourne-broche,

&

t>ar le moyen de laquelle on le gouverne.

On appelle

Balancier

a

monnoyer,

Celui auquel lés

quarrés

a

monnoyer , qu'on appelle

Coi.ns

, fom ac–

tachés. Celui de l'effigie eíl: en ddfo

us du

Balancier

dans une bocee quarrée, garnie de vis

&

d'écroues,

pour le ferrer

&

le cenir en érat;

&

l'aucre eíl: en

deíius dans une femblable bocee, garnie de memc

vis

&

d'écroues, pour retenir le quarré a monnoyer.

Le

/fan écam pofe fur le quarré d'effigie-, on cournc

a

l'iníl:am la barre du balancier, qui faic courner la

vis qui y eíl: enclavée. La vis emre dans l'écroue

qui eíl: au corps du balancier,

&

la barre fait ainfi

courner la vis avec cam de force , que pouffam l'au•

tre guarré fur celui de l'e.ffigie, le flan violemment

prefie p!tr les deux quarrés, en re<_;oit les ernprein–

ces d'un [eul coup en un momenc. M. Boifard , qui

en p~rle en ces termes , a donné la figure de ceba–

lanc1er dans fon Traicé des Monnoyes.

On appelle en termes de mer

Balancier de com–

pas,

Un double cercle de laicon , par lequel l'affut

du dedans de la bouífole eíl: cenu en équilibre. On

die auffi

Balancier de lampe,

&

on encend par la Un

cercle de fer qui eíl: mobile ,

&

qui tiene la lampe

de l'habicacle en équilibre.

B A L AN CINE.

[.

f.

Manreuvre frappée par un

bouc

a

la tete du mar>

&

qui pa/Ie dans une poulic;