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106

BER

qu'il fe fence trop rempli de fang il s'ouvre les vei–

nes en fe frottanr conere des pierres. Les Efpagnols

l'appellenr

Danta.

BER

B·E

R.

[.

m.

Vieux mor. Seigneur.

l.,i

Ber fe fent

a

mo;-t play_é.

.

On a die auffi

Haltber,pour

d1re,Grand Se1gnedr.

Cefl:

dela que nous eíl: venu F1ef de

Ha1:tber.

On

a

die auili

Bernage

,

pour d1re, Su1te, eqmpage ,

rrain d'un urand Seigneur. ·

.

BERBERIS.

[.

m. Arbriíleau, Epine-vinerre, qui por-

re un pecir fruir muge d'un gouc_ rres-aigu.

.

BERCEAU. f.

m.

Terme d'Arch1ceél:ufe· Vouce qui

forme

un

demi-cercle enrier. On rappelle :rncre–

menc,

Hemicycle

ou

vouu

en

berceau.

Si la vouce

eíl: p!us balfe qu'un demi-cercle, o_n ,l'appelle

71

er–

ceau furbai.lfé:

& quand fa concav1ce palfe en hau–

reur , & excede la longueur , ou le diamerre du de–

mi-€ercle, cela s'appelle

73

erceau forhau.lff:

On appelle

Berceaux rampans,

Ceux qm ne fonc

pas paralleles

a

l'horifon, comme les vouces & les

clefcences des caves ; &

73

erceaux

a

lunettes,

ceux

ou l'on pracique des jours, en y faifanc fur les c?cés

ou dans les flanes des ouverrures. en are , ou d au–

tres ouvermres qui ne vonc pas jufques au haucde la

voure.

Berceaux b,aifam

fonc

ceux qui rombenc fm:

un -plan biais , & qui fonc desangles obliqu~s_&_i~–

égaux,

&

Berceaux biaís

&

ramp,ms,

ceux qm bia1-

fenc & rampenc tour enfemb)e.

On appell e dam les Jardms,

Berceau de verJ,u–

re.

une Allée ou les branches des arbres emrelaílees

les unes dans les aucres donnenc du couverc;

Ber–

ceau de tre,llage,

une Allée couverce en cincre,

fai–

te

de barreaux de fer

&

d'échalas maillés, & garnis

de chevrefeuille, de jafmin commun

011

de vigne

vierae ;

&

Bercu1u

d'

eau

,

une Aliée ou pluíieurs

rangs de jers d'eau, en s'inclinant les uns vers les au-

tres , reprefencenc un berceau..

.

Berceau.

Terme d'Impnmene. Pame dela Pref–

fe qui roule fur les bandes , ou le marbre

eíl:

en~

clavé.

.BERCELLES. f. f. Pecic in(humenc fair de laicon ,

&

qui abomit d'un coré en de perites pincerres, & de

l'aurre en une perite pelle. Les Orfévres s'en fer–

venc

a

cravaill.er

en diamans,

&

aucres menus ou-

vrages.

·

~ERCHE.

[.

f. Tenne de Marine. On appelle ainíi

de peci, es pieces de canon de fome verte. 11 y en a

autli de fer fondn qu'on appelle

Barces,

Ges forres

de carions ne fom plus guere en ufage. Borel die

que

Berche,

eíl:

une forre d'Arrillerie ancienne,

&

que l'on s'en fercencore dans les Navires.

BER,.GAtMOTTE.

f.

f. Poire verce & ronde. Qpel–

ques-uns préte11deric qu'ellc a pris fon nom de Ber–

game, Ville d'Italie. M. Ménage dérive -ce mor, du

Turc

Bergamot

,

& die qu'.il íignifie Poire du

- Seigncnr,

Ber,

fignifiant Seigneur ,

&

..Armout,

Poire:

BER,GE. f. f. Bord efcarpé d'une riviere , bord alfés

Bevé

pour garantir la campagne d' ecre inondée. -on

- appelle anffi en termes efe mer

Berges

,

les grands

roehers retevés a pie

&

droicemem. ~clques-uns

- les n<'lmmenc

Bar{es.

:BERGE-RGNNETTE.

f.

f.

Perir oifcau blanc & noir,

- qui"frequence les rivieres. On l'appellc ,aucromenc

Ho_chequeue.

·

llERIL.; f. m. Pien:e préeieufe, femblable au crifial,

-~

ªº!lt i\ /'e

r¡puve

de gro/fes pieces qui fervem

a

fai-re

de forr beaux vafes. M. ,Felibien die qu'il y en

a beaucoup a Cambaya,

:l

Marraban., au Pegu &

tia-ns

l'!.íle de Zeil~

BER BES

B E R L E.

f.

f. Planee dont la rige ell: droite,

&

qui

croic aupres des ruiíieaux. Ses fleurs qui fonc blan–

chc::s , ponenc une graine qu'on crouve enfermée

en de perites gouíles cornues.

ll

y a de deux forces

de Bed e ·, ['une grande qui a les feuilles larges &

rondes , & l'aurre perite, qui les a longues & écroi–

ces. Ces p!ances échauffenc & humeél:em modere–

mene, & fonc diureriqnes, hyíl:eriquc::s, & lirhocrip–

riques. On leur donne pluíieurs noms en Larin fc;:a–

voir,

Bevula, Laver, Sium, Btccabunga,

&

Ana-

gallis aqu,rtica.

.

BERME. f. f. Terme de Forcificarion. Efpace de crois,

quacre ou cinq piés, felon la hauteur qu'on lailfe en

dehors encre le pié du remparr,

&

l'efcarpe du foffé

pour recevoir la cerre qui s·éboule. On l'appelleau–

rremenc

Relaís, Retraite, L,fiere ,

ou

Pas defouris.

On a de coutume pour plus de précaurion de palif–

fader les Bermes.

B E:R N AR D l N S.

f.

m. Ordrc de Religieux qui

foivenr la Regle de fainc Beno1r, & qui ayanc éeé

d'abord reformés par Roben , Abbé de Mo!eme ,

l'onc éré enfuice par faint Bernard, Abbé de Clair–

vaux, ce qui les a fait nommer

'Bernardins.

lis ont

une robe blanche, avcc un fcapulaire noir, & en

officianc , ils

fonr

verus d"une coule am¡;,le

&

larg~

qui eíl: toure blanche. Cette coule a de grandes man-

ches avec un cha_peron b lanc.

·

·

Le Diél:ionna1re Univerfel die qu'il y a cinq Ab–

b ayes Chefs-d'Ordre de fainc Bernard.

Il

avance

faux. r. On ne dit poinc

Ordre de faint

7J

ernard,

mais,

Ordre de Citeaux.

2..

Clairvaux , Poncigni ,

La

Ferré , Morimond ne fonr poinc Chefs-d'Ordre,

mais Chefs des Filiarions de l'Ordre de C'.iceaux.

Les

Abbés de ces Monall:eres vifüem le premier,

mais il fauc qu'ils foienc cous quacre enfemb'.e:

l'

Ab- ,

bé de Ciceaux les viíite feul.

BE

R N AR DIN E

S. [.

f.

Religieufes qui font ha–

billées comme les Bernardins ,

&

foivem la meme

Regle.

BE

R NE. Terme de Marine. On die,

Mettre

!1

P

11villon

en

Bcrne,

pour dire, Le faire courir le long

de fon bacon par fe moyen de fon i(fas , & le c~–

nir ferié. ~oiqu'on mecre le Pavillon en berne

pour appeller en chaloupe , c'elt en general un

li–

gnal que donnem les Vai!Teaux Pavillons aux Vaif–

feaux inferieurs, pour les faire venir

a

bord de leur

Pavillon.

BERSAULT. f. m: Vienx mor. Ene.

.A

mon C<Zur dont il

Jit

berfault

,

Bailla nouvel

&

fier ajfault.

BERTOUDER. v. a. Vieux mor.

Tond.re

irregulie–

remenc.

BERTRESCHE' ,

E'E.

Vieux . mor. Forcifié. On

lit

dans froi.lfard •

Vn Cháteau bien_ bertrefché.

BESAIGUE. C m. Barre de fer acerée par les

el.en~

bours, dom !'un eíl: bec d'ane, & l'aucre p'.anché

a

bifeau. Elle a une poignée de fer au mi ieu ,

&

les

Charpenriers

s'en fervenc parciculieremem pour

f-aii•e des cenons

&

des morcoifes. Nicod dérive ce

mor de

Bis acuta,

deux fois aigue,

a

caufe de fes

deux taillans. Borel remarque que le mor

B és

qui

viem de

bis,

Ggnifianc deux, n'a pas faic féu!ement

Befaigue,

deux fo is aigne , ou a deux rail\ans ; mais

encore

Beffon,

c'eíl:-a-dire, Deux hommes, de

bu

home,

73

ejicles

de

btr ornlí ,

comme qui diroic, Deux

yeux, 73

eface

,

deux facs , &

balance

de

bis,

& de

lanx.

73

efai,1sue

,

eíl: aufli une efi ece de 171arreaufervant

~µx

Vieriers , & donr la paune_ ell: pomcue.