( 349. ) ,
les fiefs comm·e ayant
été
formés dans
finstant
meme de
la premiere
·conquete
du
sol
du
royaume
~
ils ont des - ]ors la meme origine
' que tous
les aleux et que
toutes les
propr-iétes.
Si - l'on suppose au. contraire qu'ils
ont
ci,é
donnés
ou établis
par
le
roi,
une foule de
ca–
racteres
les distinguent encore
sous le
rapporit
des biens de l'église; les fiefs n'ont · pas
ét<é
clonnés
.a
la nobless·e pour remplir une dest1-
nation publique ; ils n'ont pas été donnés
i
tifre d'engageniement ni
a
titre de
d.épot.
Ceux
qui les ont rec;us n'ont pas été regardés comme
les
simples
dispensateurs de leur produit; iJs
les ont obtenus
comme une
récompetlse
ou.
:comm.e
un
salaire ;_ il6 .en sont devenus
les
véritables
maitres ;
il:s
ont pu les
transmettr,e
a
leurs
descendans. Or , je
cf.emande
si
f.ou¡>eut dire la meme
'ches~
des biens de
l~églis:e:;
ils n'ont pas
été
donnés
a
des individus'
m¡;ás
a
un
corps ,
non pour les transmettre., mais
pour les
administrer ;
non
a
titre de
safa~re .,
mais comme un dépot; non potir l'utilité ,par-
. ticuliere de ce'ux qui devoient les posséd,er.,
~
mais pout remplir une destination publique ,
et pour fournír
a
des dépenses 'qui auroient
'etié
·a
la
charge
meme
de
la nation. Les biens
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n ont. onc nen e commwi av,ec ceux