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~mroit
fallu établir
pour.le~ervice
tlE;S
aütels;
. pour l'entretien tle leurs ministres; il existe
done pour
1a
décharge de la nation )'·
+<
Voila done,
Me~sieurs,
deux sortes
de
biens entierement seinblables , et d'ont l'un
..appartient certainement
a
l'état
~
voila deux
s-01·tes
de hierts qui n'ont
rien
de commun ni
avec
1-es
propriétés des individus, ni
avec les
propriétés individ1rnlles des corps
no~-p-oli
tiques
,~
ni
avec
les :fiefs de
la
nobles.se; or
1
ele-la je tire plusi-eurs conséquences
>1.
,, La premiere, qu<iil
ri'est~
pas plus incorn-·
patible
qu.e la nati-On
,soít
propriétaire
des biens
de l'église, ·qu'il ne l'est qu'elle
soi~
proprié–
taire des domaines de
la
couronne
»..
~'
La seconde, que c'est
pour
son_
intér~t
personnel ,
~t
,
pour ainsi dire ,
~ri
s.onnom ,·
que la nation a
permis
au clergé d'accepter les
dons des fideles )'·
" La troisieme , que si le
c1ergé
cesse de·
posséder
se-s
biens, la nation peut seule avoir
le' droit
cte les
adminísÚer ,
puisque Ieur
des–
tination
est
uniquement consacrée
a
l'utilité
publique;
or,
comme je
l'~i
déja
démontré,
celui ...
1a
1
seul qui doit jouir des . biens d'un
corps, lorsque ce corps
est
détruit, est censé.
~
etre
le
maitre
absolu.
et
inco-mmutable
,
.
I