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( 353 )

que paycr leur cont ingen J'une dette publique

et

solidair e ent re t oute$

les commtL

autés

Et

•'

t o us les individus du roy aume ; . elles n'ont

fait que dévancer et rendre inutile un impót

général qu' il auroit

été

indispensable <l'étahlir.

Sous

e~

;1ouveau rapport,

1~

nation est done

e.ncore proprié taire des biens de l'église

>~.

· »

Si elie les

tient

de la Lbéralité des indi–

v idus,

ceux,_ci n'ont

pgs

dú ignorer qu'aucun

corps

politiqué ne pouvoit etre incommuta-'

blement ·propriétaire; ·i 1's orit dú savoir que la

nation pouvoit décl arer'tm tel corps incapah

de posséder; et puisqu'ils ont donné des biens

pour

une

des~ination

publique , ils ont dft

s'at t end re que ce seroit la nation ·qui . les ad–

ró.inistreroit.

elle-men,1e'

lorsqu'elle jugeroit

a

propos de faire une telle loi; il. suit de,-la , que

leur véritable intention,

cell_e

moins

qu'il

faut

le{tr

supposer dans l'ordre des loix, n<?

peut pas etre trompée' quoique la nation .se

déclare

propriétaire

>~.

1

'<

Enfin , si l'église tient ses biens d'eJle–

meme et des acquisitions que ses revenus lui

oµt permis de former' il est évident que -si de

telles acquisitioi:is sont contraires

a

la

volonté

des donateurs ·, elles n'ont procuré aucun nou–

veau dr'oit

a

l'église;

,et

que si

_les

donéHeurs

T

r;me

Il.

Z