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>>Je me
dispenserai de r'épondre
a
ces
so–
phismes , parce que M. l'abbé Maury lui–
meme ne peut pas les regarder comme de sé–
rieuses oh1ections. Certainemeflt, s-i J'obliga–
tion de
ne
pouvoir pas aliéner est un moyen
de plus de conserver, ce n'est pas du moins
un moyen de montrer que l'u.ti peut 'disposer
d'une chose en maitre. M. l'abbé
Maury
croi–
ro_it-il prouver bien évidemment que le roi est
propriétaire des clomaines de la couronne ,
parce que le roi_ n''a pas le pouvoir de
les
aliéner
)~
.
· »
.J<l
ne m'arreterai point, Messieurs,
a
répondre
a
ceux qui ont attaqué la motion
que
j'ai
faite d'apres -Ies suites
qu'e lle ptiut
avpi.r;
je
ferai
seulem~nt
sur cela
deux
obser–
vations qui me paroissent importantes. La
premiere, qu'il
ne
s'agit pas précisément
d-e_
·prepdre les biens du clergé pour
payer
la
dette
de l'Etat, ainsi qu'on n'a cessé de ie faire en–
ten.dre. On peut déclarer le principe de la
pro–
priété de la nation , sans que le clergé cess;e
d'etre l'adi:ninistrateur de ses
.Diens; ce
ne
sor;t
point des trésors qu'il
faut
a
l'Etat,
c'est
un
gage 'et une hypotheque; c"est du crédit et de
la
confiance
)~.
»
La
seconde, c'est qu'il n'est aucun mem.. ·
z
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