Previous Page  367 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 367 / 532 Next Page
Page Background

{ 359 )

>>Je me

dispenserai de r'épondre

a

ces

so–

phismes , parce que M. l'abbé Maury lui–

meme ne peut pas les regarder comme de sé–

rieuses oh1ections. Certainemeflt, s-i J'obliga–

tion de

ne

pouvoir pas aliéner est un moyen

de plus de conserver, ce n'est pas du moins

un moyen de montrer que l'u.ti peut 'disposer

d'une chose en maitre. M. l'abbé

Maury

croi–

ro_it-il prouver bien évidemment que le roi est

propriétaire des clomaines de la couronne ,

parce que le roi_ n''a pas le pouvoir de

les

aliéner

)~

.

· »

.J<l

ne m'arreterai point, Messieurs,

a

répondre

a

ceux qui ont attaqué la motion

que

j'ai

faite d'apres -Ies suites

qu'e lle ptiut

avpi.r;

je

ferai

seulem~nt

sur cela

deux

obser–

vations qui me paroissent importantes. La

premiere, qu'il

ne

s'agit pas précisément

d-e_

·prepdre les biens du clergé pour

payer

la

dette

de l'Etat, ainsi qu'on n'a cessé de ie faire en–

ten.dre. On peut déclarer le principe de la

pro–

priété de la nation , sans que le clergé cess;e

d'etre l'adi:ninistrateur de ses

.Diens; ce

ne

sor;t

point des trésors qu'il

faut

a

l'Etat,

c'est

un

gage 'et une hypotheque; c"est du crédit et de

la

confiance

)~.

»

La

seconde, c'est qu'il n'est aucun mem.. ·

z

4