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( 3

<io )

br e

<l!t

c1ergé clont

h

rºortune ne soit

brm–

coup

augm2ntée par

l' etfot d'une

n~partition

plus

égale'

a

l'except io n de ceux qui ont dix

fois plus qu'il ne leur faut, et qui ne cloivcnt

redouter aucun s2crifice' puisque 'mcme

apr~s

les réductions l es plus fortes , ils auront dix

fois plus encore qu'il ne leur faudra

~'·

' ,, C'en est assez, Messieurs :

je

n.e

me

suis

proposé, en prenant la parole , que de ramc–

ner la question

a

son

véritable

objet ; et je

crois avoir rempli ce but "·

>>

M.

l'abbé

M~rnry

se

plaindra,

sans

doute

enco;-e,

de

·ce

que

j'ai

employé

de

la méta–

physique; pour moi,

je lui demanderai

com–

ment

l'on

peut; sans

métaphysique,

définir

la

propriété

de l'Empire,

le

domaine,

fixer les

_rappor_ts

,<le

l'ét2t

naturel

l'état

de société;

.déterminer

ce que

c'e~t

qu'un corps moral;

distinguer les propriétés

·des in

di vidus, de celles

des corps, et les

dºroits

ci~ils

des. droits poli–

tiques. Lorsqu'on n'a

que

des termes

abstraits

a

mettre en ceuvre, .lorsque l'obj et

d'une dis–

cussion est

métaphysique,

il faut bien

l'etre

soi-meme, ou se trouver hors de

son sujet;

mais j'ai

tort

de faire ces obscrvations

a

M.

l'abbé

Maury:

Ü

,nous a déjá montré deux fois

da11s

cEtte

cause,

comrnent

l'on peut répondre