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indi iduelles, com¡11e on voudroit
le pré–
ten0re; l'on sait d'ailleurs que le christianism'–
ne s est pas étabi tout -
a-
la - fo!s clans tou
t
le
royaume , et ce n'est qu'en dotant ch que
église en particulier , qu'on a pu fonder
le
corps entier de l'église
~~.
{<
A
présent , Messieurs , que m€ reste-t-il
a
discuter' quelles objections me reste-t-il
a
résoudre-
>~
?
« ·
M.
l'abbé Maury prétend que le
el ergé
de
France existoit avant la conquete du royaume;
~i
cela est ainsi, nous permettons au clergé
de
c~nserver
les
domaines qu'il possédoit avant
cette conquete. ©u plntot, Messieurs , puis–
qu'une uation a méme le droit de changer son
premier pacte social, quelle puissance pourroit
l'empe·cher
de
changer l'organisation du
clergé,
qwmd
meme elle l'auroit ttouvé formé tel
qu'il
~ est
aujoürd'hui
au
milieu ,des Gaules
!
dolatres
~~.
/
.
«<
M.
l'abbé Maury dit encore , qu'il existe ·
des lóix dans les capitulaires de
Charle~agne,
.
qui décident que
les propriétés du clergé
<loivent etre conservées.
Je
n"examinerai point
si re mot
proprietas
qui se trouve dans les loix'
est synonyme de
dominium,
et signifie jouis–
sance ou dómaine. Je ne m'attacherai pas non