Previous Page  355 / 532 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 355 / 532 Next Page
Page Background

.( 347 }

puisqu'il peut

l'a1iéner ; non comine

deprosi–

taire, puisqu'il peut · lé dissiper; non comme

usufnlitier,

puisqu'il

peut le détruire; mais en

maitre absolu,

mai~,

comme il

pe~it

disposer

de

sa volonté, de .son

bras, dé sa

pensée.

Or~

alttcun

de ces caracteres

ne

convíent encare

au

clergé : il ne peut aliéner ses biens, il n'a pas

le drnit de les transmettre; il n'en est

merne

.que le

.dispensateur, plutot que le

véiit~ble

usurfruitier

»,

_ .,, · Lorsqae les propriétés

particúlieres

ap-

..partiennent'

non '

point

a

des i1ulividus '

mais

a

<l~s

corps non ... politiques '

· ~me

partie

de's

caracteres dont je viens d-e

par1er ,

,cessent

alors

de leur

-convenir~

ma1s

elles ·en

con–

~~rvent

encore ;as.sez pour

les

distinguer des

piens de·

l'église

>~,

. t'

Les

propriétés

des corps

11e

peuvent

p~

/

.

·Clre

fondée$

S'Uf

ce

droit

qu~apporte

tout

homme

qui

entre dans

une

société, d'avoir des

.,poss~ssions

exclusives , s'il

pern~~t,

et si

tous.

.p.ermettent

<l'en

posséder ; car ies corps ne

·$ont pas

comme

les

1.ndividus, les

p1~ emiet.s

élémens de

la

:Société; ils n'en précedent pas

l'e'xist,ence,

i.Is

ne

peuvent

pas

avoir des droits

pq•l!S

l'instant

meme

·qu'elle

·est

formée

•>.

•i

ll,

e~t en.cor~

vrai que

les

propriétés

p.ar~