SoN
IMMORTALIT!~
foteil, d-l: d'éclairer
&
d'échauff~r perfevéremment la te rre
&
les planetes. ( 643 ).
.
·
La
Fin de l' A me
humaine,
ou
fa
deíl:ination, eíl:
de con .-.,
1101rre
le Vrai,,~:d'aimer le Bien, d'animer le Corps hmna in.
L'Ame humaine,
{éparée
du
corps
humain , eerd
ce tte
dcrniere fin : mais elle conferve les deux
p1
rnieres ,
qui
fonr fes deux fins principales.
727. ÜBSERVATION
II. Une fnbíl:ance peut périr
&
ceífer
o'exiíl:er ,
en deux manieres dijférenus:
favoir, par voie de
'1iífolution,
&
par voie
d'anéa ntiíTement.
1°. Le corps animal , le corps végétal , le corps minéral ;
péri Cfent
par v oie de dif!oluú on:
c'efi-a-dire, par la féparati on
&
par
ia
décompoútion de leurs
partics
intégra ntes
&
conf–
tiruames ,
qu i
réunies faifoient un tout ,
&
qui
féparées
ríe
fon t plus le
irn!me
tou t.
-
IIº . L'Ame
de .
brutes,
fi
elle
phit,
ne
peut périr
que·
pat
11
ie d'anéantiffemen t
:
c'eíl:-a-dire, que par
l'atlion
da
Createur,
qui la
replonge
dans
le néam d'ou il
l'a'9'oit
rirée ;
cles
gu'ell~
n'a plus a_ucune fi.r~
a
1;e:11plir.
dans la N ature.
TI.1°.
L
Ame
humame
ne
do1t
penr, amfi que nous allon.i.
le faire
voir,
ni
par
voie de cliíTolution, ni par voie d'ané.m–
aiíTement : de-la fon immortalité naturelle.
L'immonalité de l'Ame humaina, eft comn,1e la bafe fon;
damentale de
mute la
Religion chrécienne ;
&
il
n 'eit pas
rneme
permis
a
un Chrétien de former jamais volontairement
le moindre doute
a
cet
égarcl :
ce qui n'empeche pas qu'un
Phiíofophe chré tien , déja décidé fur
fa
croy a!1ce
en ce
g enre,
ne
puiíTe exami,ner
comment on
peuc
érablir
par
la
raifon, cerce vérité fondamentale de
fa
religion. ·
PR.OPOSlTION
l.
728.
Vlmmortalité
de
t
Ame humaine,
efl
un dogme fondá ..,
.
mrotaL de La R eLigion Chrétienne
;
&
on ne conroit ríen
, ,
i
du
cóti
du
Corps
humain
,
ni du cóté
de
t
A me
humaine
,
-ni.
drt
cóté.
de D
ieu
,
auteur
de
L'
homme
,
qui
f vit
di, e{fr
zeat
ou
i
direéfe–
men-t oppofe
a
La vérité de ce dogme. Done
il
n'y
a au une raifo a
réelte
&
/olide fur laquelte on
piú./Je
écre
fon dé
a
penfe r
que
J:
A me
lwmline n'efl pa.s immortelle.
DÉMONSTRAT!ON.
L'Ame humaine pettt
&
<.lo it
etre
ici
coníiclérée, ou relativement-
a
fon domicile, ou relativemenr
a
fa
narnre '
ou relativement
a
fon auteur.
1°.
Jl
n'y
a aucune
raif
on réelle
&
fo lide ,
de la part du
Corps
hum ,zin,
qui doiv,
ou qui
pui.Deen traíner
La deflruétion
de l'
A me
h1m!aine ;
&
je le démo
ntre ~npeu
ge mo
5 ,
par
l'i<lee mem
'!
des chofes.
.
f-e