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:,p

2

THÉORiE

DU RAISONNEMENT:

Dans

le fyllogifme foivant, qui

fervira

ici d'exemple gé•

néral , la conclyfion eíl: hypothéri<que ,

&

n_on abfolue.

Si le~

Chrétiens

mcurenr dan~ le

crime,

ils ne peuv<;nt

pas

etre

fauvés

:

.

Or plniieurs Chréiiens méurent dans le crime:

Done pl"ufieurs

Chrétiens

ne peuvent pas étre

farlvésº.

511·.

DÉMONSTRATION

III. Si l'une des prémiífes eíl: uni.-

verfelle

&

l'atitre

particnliere :

la Conclujion. doit étre

panicu•

liere,

&

non univerfelle.

Je démontre qu~ de deux relles prémiífes ., ne peut réfal–

ter, ni une conclufion univerfdle affirmarive, ni une con- .

clufion univerfelle négative : par. conféquent, qu'il n'en–

\ p~ut :éfulter qu'une p::-opoíition particuliere, ,affirmarive ou

negat1ve.

l

0 .

Je _dis en

prei11ier

lieu , ,que d'qne prémiífe univer...

, felle

&

d'une premiffe particuliere, ne peut pas réfulter

une

Conclufiorz unive,felle affimuuive

:

ainú qu'"on

va

le voir dans.

_ le

fy llogifme fuivam

~

qui

fervira

ici

_d'·exemple général..

Tome

vertu

eíl: une

quali.té

efürnable

:_

·Or quelque complaifance eíl: une

verw;

I'.>onc quelque complaifance eíl: une qualité eíl:imabl'e.

IJ eíl: clair d'abord qu'une concluúon afn,rmative, univer-:.

folle ou particuliere , ne peut réfulter, ainú que

nous

ve–

n@ns de le démontrer , que de deux prémiífes affirmatives;.

dans le.fqnelles

l'amibut

n'eíl:

point

pris univérfellemeat

& .

felon toute l'é-tendüe.(519

& 43.1).

ll

eft clair

enfuire

que

íi les deux premiífes font affirma~

tives, il faudra néce{fa¡remenc que le

Terme m'oyen,

q_ui

d.oit

étre roujours

pris

unive.rfellement

&

[elon t0utc fon.etendüe

dans tout fyllogifme (5

10),

foit

le fujet de l'une des prémif–

fes affirmatives, faquelle fera univerfelle telle qu'eíl: ici

la

premiere: qu'il faudroit de plus que le

fu}et

de la conclufion.

1~nivedel)e affirmative, qui eí1 un terme

prís

univerfelle–

ment,

füt

le

fuiet

de l'autre prémiífe

a:ffi-rmative :

ce qui

rendroit un~verfelle cetre

c_1utre

prémiífe; tandis que ,

feloa

,la foppoíition préfence , elle

n'dt

&

ne. doit etre que par–

ticnliere.

11°.

Je

dis ·en

fecond lieu ,

que d'une prémiífe. unive.rfelle-–

&

d'une prémiífe panicul'iere, ne pent pas r.efolter une

Con–

clu(zon

urÚ't(erfellt: négative:

ainfi qu'on le verra dans l~

fylfo-.

giíÍ11e

fuiva,nr, qui va encore fervir

iC.i

<l'ex.emple gé.néra}..,

Aucun

11ice

n'eO:

une

qualité

efiimable:

Or

quclque comp1aifance eíl: un

vice:

Done

'luelque·complaifance

_n'~fi

pas une qualité

efü1!1able-~-