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OU LA D1ALECTIQUE.

Syllog;fme jimple:

4

I

l

L'Aigie n'efr pas le !ion :

La fommi

n'ell pas le lion :

Done l'Aigle n'ell pas la fourmi.

Cerre derníere propofition

eíl:

vraie comme propoGtion :

puifquelle_eíl: conforme

a

fon objer. Mais elle n'eíl: pas

vraie

comme C@nclujion

:

parce qu 'il n'efr point vrai qu'elle

émane ou qu'elle découle des prémiffes.

('507 ).

) 18. REGLE,

V.

Si t'une des prémij[es

efl

ajfirmative

&

l'arLtre

négative

,

la conclujion fara négative : ji l'une dts prémi[fes efl

abfoLue

&

l'autre hypothétiqzte, La conclttjion {era hypothdúque :

ji

l'une des

prémij[es

~fl

univerfelle

&

t'autre

particuliere

~

la

CO!lclujion fera particuliere.

E XPL CAT!ON.

Dans

les Ecoles,

cette c.inqliieme Regle

eíl:

affer

fré anemmept énoncée, en

certe

maniere :

l a

Con–

e u/ion

Ji,it

:~ujours le parti le plus foible

:

ce

qui

revient

a

la

meme

chore,

a

la clarté

pres. Elle renferme trois

p;irties,

qui ex igent

d'etre exptiquées

&

démonrrées chacune fépa•

rémen c.

5

19.

ÜÉM. NSTRA"!"IO .

.J

I.

Si

]'une

des prémiíTes eíl:

affir–

mative

&

l';1

t

e negative:

La Concl1,1Jion

doit éue

négative.,

&

noll affi·nac íve.

Car , de ce

eme

ies deux

Extremes

fe trouvent avoir

une

waie

difconw r:

-'nce en r'cux

9

daos

les prémiíTes,

ou

on

les

compare ave r

le

tenne

moyen ·; il ne s'enfuit pas que l'on

doive ou que l

on

!111i. •.:

l ur artribuer une

vraie·

convenance

entr'eux,

dans la

conclnfion :

il s'enfuit méme évidemment

le

contrai1

e.

Done

cette

con

el

ufion fera toujours néce!Tai–

rement nég:i tive ,

&

ne po urra jamais

etre

a:ffirmative.

On ve rra, d:rns la rabie <le s Figures

fyllog ifüques ,

que

cle ux prémi«es , dom l' rne eíl: affirmative

&

l' autre néga·

rive,

produ ife nt

r

u.jo

·1rs

un e conclufic,n nég:itiv.e : <lans

qn

!que figure

&

dans quel que

mode

que

ce

foir. ( 528).

5

20.

D ÉMONSTRATI ON

U.

Si

l'nne

des prémiífes etl

abfolue

&

l 'autre hypo thérique:

la Conclujion

doit

étre

hypo·

thetique,

&

110 n

abfolue.

Car les clcux extr ' mes ne peuvent étre uni s l'un

a

l'au-·

tre, ou cxclus l'un de l'autre , dans

la

concluúon; qu'en

vertu de l'uni on ou de la fépararion qui en a

été

faite

dans les prémiífes , ou.

on

les a comparés avec le

rerme

moy en. Done,

{i

I s <leux

ex.tremes

n 'o1: r

é"'é

uois

ou

fé–

pJrés

qu'hy po thériquement

dans les prfmi<re

; il ne peu–

v en t e rre

unis

ou

fépr~s hy pothétique

nent <lan s la

on–

clufio n.