OU LA DIALECTIQUE.
Syl!ogifme jimple:
40,
5 r r.
REMARQUE
I. Les quatre Argumens foivans péchent
co nrre cette feconde
regle ,
l'une
des regles fondamenta–
les
du fyllogifme.
lls fonr
vicieux : parce
que
le-Terme may en.
n'eíl: pris
un iverfellement dans aucune des prémiífes
affir~
m atives,
oi:i il fait la
fonétion
d'attribut.
(431).
PremierJ
Toute
lumiere eA: une
fubflance:
argument
Tout
marbre
eíl:
une
fubftance:
v icieux.
Done
tG)ute
lumiere eíl:
un
marbre.
argument
la Sain te
~
Le Fils
eíl:
Dim:
·
Sec0nd
J
Dans-
'") Le Pere
eíl:
Dieu:
vicieux.
Trinité ,
~
Done
le Pere eíl:
le
Fils.
T roijiemel
La Pologpe efi
contigue
al'
Allcmagne:
argument
La
France eíl:
contigue
a
F"A llemagne :
t1icieu>;..
Done
fa
Pologne
eíl:
com igu e
a
la Fran-ce.
Quat-riemel
Ariíl:e
eíl:
ami de Clit,mdre:
argument
Eudoxe eíl:
ami
de
Cl:tandre:
-picieux.
Done
Arifie
efl:
ami
d'Eudoxe.
1°.
Dans
le
premier argument, le terme
moyen
fu bflartce ·
eíl:
pris pour une
partie
de
ce
qu'il
exprime , qu and
on,
I'attribue
a
la
lumi ere;
&
pour
une aut re partie de ce–
qu' il exprime, q,uand on Fattribu.e· au marbre.
Tome
lumie re efi une fubfi ance : m ai s elle
n'eíl:
pas.–
t o ute
fu bíl:at1ce.
Ou, íi l'o n
veut,
tome
lnmi ene
eíl:
une–
portion de ce qu'exprime le terme de
fu b[hnce :·
mais el! ~
n 'efi pas tout ce qu'exprime ce te rrn e. On peut dire la
meme
chofe
<lu
marbre, qui eíl: aufü
un~
fubfiance, mais.
qui n'eíl: pas tout ce qui efi fubfia!\ce.
IIº. D ans le fecond
argument
~
le terme
moyen
Dieu
,. appli–
qué
&
refl:reint
aux
Perfonnes
di vines
fép:irement,
eíl: pris .
aa ns la majeure , pour une partie de ce qn'il íignifie ;
&
dans
la
mineure,
pour une
ailtre partie
de
ce qu'il
íignifie.
C e
ter
me
D im ,
pris
uni ve rfellement Ex
fe
ion toute fon
éeend ue ,
exp rime toute la na tm e d ivine ,
fu bíiílante en
t rois Pe rfo nnes diílinél-es. Ce ~me me
te-rme ,
pris dans n ne–
p ortion reíl:reinte de
fon
ére n-due , exprime la nature
divine,
e n tant que fubftíl:a nte da
ns
l'un e des
trois
Perfonnes di–
vines; par exemple , dans le Fil s. U ne
fe
u
Je,
Perfonne di–
vin e eíl: D ie u:
m.ais ell e
n'eíl pas
com
ce
qui '
eíl: Dieu.
111°.
D ans le troiG.eme argumenr, le terme moy-en
contigue:-
,
J
l'
A l
em 1gne,
ex
primé; une
com.i gu ité
dans
la maje ure ,
&
un e au tr
co n~ig uité
<lans
la mine u-re :
puif.-:1ue la conü–
gu iré
de
l'AJ lemagne
avec b Po logne , n
1 e.fl:
pas la conti•
gu it~ <le
l'Al l€m1g nc ave~ la France.
l Vº. D ans
le qua
trie.meargumenr:- ,. le
terme.
moye1~
e
e i.v