OU LA DIALECTIQUE.
Syllogifrne
fimple;
40)
que
font
la
plupart des objets. du genre
&
de
l'ord·1~e
phyfique.
ll S"agit
done nniq.uement ,
dans re qui concerne les
regles fuivantes, de bien établir
&
de bien <lémonrrer une
fois pour toutes,
la
Certitude de ces Regles;.
ou
de
foire bie11
voir
&
bien fentir:
lº.
Que dans
ron-t Syllogifme
conforme
a
ces regles
de
la
Dialeél:ique ,
l'ilhtion
eft
touJours
néceífairement vraie,,
l egitime,
infaillible:
IIº. Que
dans
tour
fytlogiíine
eontnire anx regJes <le
la
Dialcfüque ,
l'illation eíl:
toujours
ou peut touJours
etre
fauífe
&
trompeufe;
&
que
par-la
n:ieme ,
elle
doit
étre
regardée
comme
mJle
&
de ·nulle
valeur.
·
_
R
E G [,
E S D U
S
Y
L
L O
G I
S M E.
509 .
REGLE
I.
'Le Syllogifme duit n'izvvir
que trois Termes;
favvir, deux extrémes
&
un terme
moy
:n.
DÉ:MONSTRATION.
Dans
tour
fyllogifme qnelep nque-
~
il s'agit
d'établir
on
l'icJ entité
on la no.n-ide!) tité
de deux
chofes;
par
la confrontation de
ces
d cux
chofes,
avce une
troiíierne chofe
qui
lenr ·rerve
el e
terme <le comparaifon.
11
s'agir
d eme ici
de faire
bien
voir
&
bi-en fentir
que,
s'il
y
a dan s
le
.fyHogifm·e un
feY I
terme
an-d~la
Je
trois '
ou
que s'il
y
a dans le
f
y!logifme un
qu,1tri:nzc T erme quelconque
~
l'illacio.n
eít
nulle: foit
dans le
fyl.logiüne
affi·rmatif,
foit
dan s le fyllogi í1he
n égatif.
1°.
Pren ons d'abord
an hafard, deux
chofes,
ou
deme
ldées objeflives ,
dom
l'une foit id e nrifiée
avec
une
troiíie–
llle ;
&
l'aucre, avec une quarrieme. 11
el1:
clair qu'il
ne
s'enfui vra
pas
de-la
qu'il
y
ait
u11e
réelle
identi!é
emre
la
premicre
&
la
feconde: comme il
(e ra faci!e
de
le con–
c evoir
d ans l'e )temple fuivant ,
&
dans une infi-n ítéd'amres,
e.xempl
s
fom.blab.les , qne l'on
peurra
lui
fobfiituer.
Le
triangle
eft identifié
avec 1:ne
figttre
de,. trois-angles
&
de trois
cocés.
.
Le quadrilarere
e.ftidemifi.é avec-
urie
figure-de qu·atre
angles
&
de quacre
coc¿
s:Done
le
trian;le
eíl idemifié
avee
le
q-uadrilatere.
11º.
Prenons en
fu
ice au hafard,
deu,x chofes ,·
on
deux–
idées objeél.ives.
dont l'une
fojt
identifi~c
avec
une
troifieme;
&
l'autr
ne
foit
pas
id1.. ntifiée
avec
une quatrieme.
ll
eít
clair
qu,.il ne
s'e nfoi vra pas
de-l¡¡
q1,1'il
y
ait
une
réetle alté–
rité
entre la prem.i ere
&
la feconcle : comme on. le v erra
&
comme on le
fentira
facilement
dans
l'exemple
fuin
nc,&
dans une infinité d'a.mres e_xemples
íemblabks ,
<JI.lee
·¡i
·