THÉORIE DU RAISONNEM'ENT :
fujet a_ydnt
1
de l'amiti¿
pour
Clitandre'
eft
UI)
fojet .Arifie ~ .
dans la
majeure;
&
un autre fujet Eudoxe ,
da.ns1~ mi..
neure.
S
12.
REMARQUE
11.
Les memes défauts n'ont point lieú
dans · 1es deux
Argumens
fuivans ,
ou
les
termes moy·eos
refpeétifs,
Vice
&
Anglois,
font
pris
úniverfellement
&
felon
toute
leur étendue:
le
premier, dans
l'une
des:
pre~
miffes;
le
fecond , dans
l'une
&
dans
rautre prémiife.
Tout
vice
e!t
une
qualité méprifable:
Or
toute duolidté
efi
un
11,ice:
Done toute duplicité eíl:
une qualité m¿prifable.
Tour
Anglois
efl: foumis aux
loix:
Or tout
.Anglois
eíl: un
homme
libre:
Don~. quelque homme libre eíl:
fóumis
aux
loix.
5
I
3.
REGLE
IlI.
Les
Extrémes
,
011,
les deu-x térmes
que
l'on compare avec le ter-me moyen, doivent rie pa,s avoi·r
plus
d'étendue Jans la conclufion
,
qu'·ils n'en ont darzs le$ prémiffas.
DÉMONSTRATION.
11
eíl: évident que les
deux Extremes
ne peuvent
etre
unis ou fép~rés dans la
Conclufion:
·qu'en
venu
de
l'union
ou de la
feparation
qui
en
a été faite
clans 'le
terme
de comparaifon. Done
les
deux
extremes
ne p~uvent erre unis ou féparés dans la conclufion, que
-comme
ils
font
unis
on
fé.parés dans le
Terme de comparai..
f t n.
Done ancun ~es extremes ne peut avoir dans· la con–
dufion,
plns d'éte ndue
qt1'il
n'en a eu dans. les. prémiífes ;.
ou
il a
eré
confronté avec le terme d~ comparai:fon.
Par
exemple,
.
'
1°. Si je
vois
que les deux
extremes,
reíl:reints l'un ou
l'autre
a
une
partie de letir étendue , convie.n.nent l'un
&
l'autre avec le Terme
de
comparaifon; je les m~is
&
je
conclus
leur idmtité.
Si
je vois au co ntraire que l'un de ces deux extremes.
convient
&
q.uel'.mtre ne
convienr
pa::; avec le terme
de.
compataifon; je les fép~re,
&
je conclus
leur non-iden-titef,.
IIº.
Mais
il
eíl:
clair
que dans la conclufion,
je
n.c
puis.
etablir
l'id~ntité ou la 'non-identité des extremes; qu>aurant.
que je les prends dans le
meme fens precis
&
dans. la méme.
érendue précife,
qu'ils
ont dans
les
prémiífes..
Sans qnoi ~·
j'exrrairois
abfurdeme.nrdes prémiiTes, ce qui n'eíl: poin~
dans les prémiffes: -ou, je conclt\erois
ineptement
que, le
meme
Rapport qui
exifle
entre
tü;úx
c-hofes
,
e.xiflera encore
entre ces deux -cho,fes ; quand l'une des deu ::e fera prife
danS:_
une
plus
gr~nde étendue,
&
aura
fonciéremer~(
chan~e. de-
.n; rnre.
C.-Q.·
F.
D~
.
\.
,r'