OU LA DIALECTIQUE.
Sylloglfme
/zlflple.
4 13·
11
eíl: dair d~abord que le
Sujet
&
l'A
ttribut
d'une concli.t•
l'10n univerfelle négativ~,
font
néceífairement <leux termes
pris unive rfellement
&
felon tome
leur
étendue ;
&
que ces
<leux termes doivent fe trouver dans les prémiífes. Voila
clone déja , dans les prémiífes, deux termes univerfek
11
faut de plus que le
Terme may en
,
qui l'l'eíl: point dans
la
conclufion, foit pris
anffi
univerfellement
&
felon toute
fon
érendue , dans l'une des prémiífes.
V_oila
done encore
un
nouvean terme univerfel, dans les prémiífes. (
5
10).
:
Il
eíl: clair cnfuite que
trais Termes
ne pe~1vent pas
etre
pris univerfellement
&
felon toute leur étendue dans deux
prémiífes, <lont l'une eíl: néceífairement affirmarive
(SI 5);
fans que l'une
&
l'autre prémiífe foit trniverfelle: pui(qu~
l'attribut de la propofition affirmative, n'eíl: point
un
terme
un'iverfel. Done , pour que la concluíion d'un (yllogiíine ,,
füt une concluíion univerfelle négative; il faudroit néceífai–
rement que l'une
&
l'autre prémi!fe
fút
univerfelle : ce qui
eíl: ici conrre la fuppofition.
Par confequent,
íi
l'une dec; Prémiífes efi- univerfelle ,
&
l'autre particuliere , il ne peut en réfulter, ni une concln:–
fion univerfelle aftirmative, ni une co ncluGon univerfelle
négative.
Il
ne pourra done en réfulrer qu'une
Conclujian.
par-
,
ticuliere
,
affirmative
ou
négarive .
·
IIIº. O
n
peut voir ,
fi
l'on veut ,
a
ce
fu
jet, dans la table
d es Figures fy Uogiíl:iques (
5
28),
les Modes
Da,ii, Ferio ·,,
Dabitis, Friféfo, E eftino
~
Harvco, D ifamis, Datiji, Bocarda,
Ferifon
: dans lefquels , de deux prémiífes, dont l'une eíl
univcrfell e.
&
l'aucre particuliere , découlent toujonrs nécef~
f
iremem une conclu!ion paniculiere.
C.
Q.
F.
D.
5
22.
R EGLE
VI.
Si
les
deux
Prémij{es
d'un
argument
,
font
tles
prapojitianJ· particulieres : la Cariclujian qu.'an en tirera
,
fara
nulle.
DÉMON.STRATION.
Les deux prémiífes paniculieres, dont
il
eíl: ici quefüon, font néce ífairement ,
ou
rontes les deme
affi rmatives , ou toutes les deux négatives,
ou
l'une affi nna–
tive
&
l'autre négative. Dans tous ces cas, la conclufion
eíl:cgalement nulle ;
&
je le démontre.
1° .
Si ces deux prémiífes paniculieres font
tarttes les deux.
affirmatives;
le tenne moyen ne pourra etre pris univ_flrfel–
lemem
&
felon tome fon étendue , ni dans le
fojet de
ces
propo!itions, qui efi un tenne particulier; ni dans l'attribut
ele ces m ~mes propoGtions, qui n'eíl: point pris dans
roure
fon univerfalité (
43
1) :
ce
qui
efi direB:.ement o ppofé
a
la
feconde
regle
précédeme.
Tel efi le vice de cet argumem
~