·ou
LA DIALECTIQUí.
Syllogifrn:Jimple:
4crr
l'idée
de
Crime dans le fujet pu,:zi.
V
~ila ma feconde idéa
moyenne; par ou le rapport <lu premier terme au fecond,
efi
tranfporté du premi€r au troifieme.
L'idée de crime, dans le fojet puni , eíl: liée immédiate–
ment
a
l'idée d'un
vrai Pvuvoir
en
tui
de faire autrement~
.Voila rna troifieme idée moyenne; par ou le rapport du
premier terme au fecond, eft tranfporté du ~emier at1
quatrierne.
. L'id-ee
d\rn
vrai pouvoir de faire autrcment, dans le fujet
puni, eft hée immédi-atement avec l'idée
d'une
vraie
&
cornplette Puiífanc;:e en
hú,
d'omettre le mal qu'il
a
fait, de
faire le bien, qu'il a manqué de faire ;
&
par conféquent
~
avec l\dée d'une
vraie
&
complette Liberté.
Voila ma qua–
trieme
&
derniere idée moyenne , par oi.1
le rappon
dt1
premier tenne au fecond, paífe du premier an cinquieme ;
&
par
ou
la
punition du Médiant dans
la
vie foture, fe
montre enfin liée
a
la
liberté du
.Mécbant dans la
vie
pré–
fente.
IlQ. Ces
quatre idées moyennes peuvent etre préfentées
chacune dans un fyllogiÍIJ1e
a
part;
&
alors la chaine
con–
tinue fera une
chaine de Syllogifmes.
Elles peuvent
auffi
etre préfentées chacune
dans
une
propofi.tion ifolée ;
&
alors la chaine continue fera ce
que
nous nommerons ailleurs un
Soryte
ou une
Gradation.
(5
42).
Cet exemple unique fuffira pour faire concevoir comme nc
peut
&
comment cloit fe former une
Chaine
conrinue
d'idées
vioyennes :
foit dans le genr·e moral ,
foit dans le genre...
mét:iphyíique, foit dans le genre meme
mc1thématique.
Nous avons empruncé de Locke ce dernier exemple.
On
pourra voir,
fi
l'on veut, par
la
maniere dont nous le pté–
fentons, comment on peut profüer quelquefois d_es
idées
d ' un Auteur, fans ceffer d 'etre auteur foi-meme.
JH.o
Y EN DE
DÉ
M O
NS
T R,A. TI O N.
504.
ÜBSERVATION.
Nous
avons
déja
donné ailleurs
une
idee préliminaire, de ce que l'on nomine Moyen
de dé–
mon:!hation.
11
ne (era cependant pas inutile de rappelle.–
ici
cette i<lée;
&
d'en faire une
a
pplication fpéciale
a
la
Dialeétique. (
35).
1°. On nomme
Mayen
de dém9nftrarion
,
dans toute,i; les
Sciences , la raifon fur laquelle on
fe
fonde
&
de
laquelle
on part, pour établir
&
pour démontrer quelque vériré ,
de {péculation ou de fa it.
11
efi clair que cette raifon quelconque , de laqt1elle
on
part
&
fur laquelle on
fe
fonde, doit avoir néceíiairement,
pour erre
un
vrai
moyen
de
démon1hation ,
une
Conne-xiorz
Ce