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·ou

LÁ D1.ALECTIQUE.

Syllogif,ne jimple:

:j"97,

r,

-

·ge~es A

~

B

,

dont ~~·un, eíl:

a

Pa:is

&

l'a~tre

a

V erfailles ,

qui

paro1ífent contemr a peu pres une meme maífe de ma–

tiere,

&

que je ne puis placer fur les baffins oppofés d'une

meme balance : qu'en cornparant fucceffivement la pefan–

teur

de l'un

&

de l'autre, avec la pefameur d'un troiíiem<:;

corps P.

Je

con~ois

que les

deux

corps A

&

B

font égaux entr~

cux

en pefanteur; s'ils font égaux en pefanteur l'un

&

l'au–

tre

a

un rroiíieme

&

meme poids P

:

qu'ils font inégaux

entr'eux en pefanteur; íi l'un eíl: égal

&

l'autre inégal

e11

pefanteur,

a

ce troiíieme

&

meme poids

P. ,

Dans ce cas , pour décider de l'éaafüé ou de l'inégalité

tl·es deux chofes feníibles , <lont

je

cherche

a

connoitre le

rapport; je ·n'ai befoi-n que d'un feul

terme mayen,

favoir

~

du Corps qui fert de terme de comparaifon.

_

IIº.

De meme , je

ne

puis connoitre s'il y a u_ne égalit~

ou

une inégalité de longueur entre deux lignes qui paroiífent

a

peu pres égales: qn'en appliquant fucceffivement une me–

fure

commune

a

,ces deux lignes.

Je

con<;ois que les deux lignes dont je cherche

a

con–

noirre le rapporr, font égal-es emr'elles ;

fi

elles font égales

l'une

&

l'autre

a

une meme mefore commune: qu.'elles

font

inégales entr'elles ,

fi

l'une efi égale

&

l'autre , inégale

a

cette meme meínre commune.

Dans ce cas, pour d~cider de l'égalité ou de l'"inégalité

des deux choíes

a

mefurer ; je n'aí encore befoin qne d'un

íeul tenne moyen , ou d'une íeule

ldée moyenne,

favoir, de.

la

ligne qui fen de mefore commune.

498.

EXPLICATION

II.

Souvent @n ne peut

connoítre

fidentité ou la non-identité de deux ]dées objeE/ives;

qu'en les

confrontant fucceffivemenr l'une

&

l'autre, avec u-ne tro1-

fieme idée objeétive qui ferve de terme de comparaifo11

enrr'elles: comme il fera facile de le voir

&

de le fenrir

~

dans les deux

ou

trois exernples généraux que nous allons

mettre fous les yeux,

&

anxquels il fera facile d'en fubfü–

tuer mille

&

viille aurres.

1

°.

D'abord ,

je

vois

a

Londres un

J

uif

&

un Proteíl:ant ;

adorer humblement l'invifible objec de leur culte: l'un adore

Yehóáh;

&

l'autre adore

God.

Curieux

de

favoir

fi

l'objet de leur culte.. eíl: le meme ,

on

s'il

eíl: différent; je demande féparémenc

a

l'un

&

a

l'autre,

fi

l'objer de fon culte eíl:

l'Efprit

incréé

&

créateur:

&

l' un

&

l'atitre me répond affirmativement.

Je

conclus de -la, gue

l'Ohjet de leur wlte,

eíl: idemique–

mem

le meme: parce que cet objet,

chez. l'u,n

&

e.hez l'au-:

J_re

!

efi l'Eí¡rit

incréé &

,réateur~