1
·
Cependapt
l'ufage a
aífez généralement
prévalu , que·,.
~ns faire attention au plus
&
au moins
d'étendue
du fujet '
de l'uneou de l'autre propofition; l'on
donne
le nom de.
JVlajeu.re,
a
la
premiere propoíition
du
fyllogifme;
&
le–
nom deMineure
,
a
la feconde.
111°.
Dans tout
fyllog-ifme,
les deux
termes que
l'ort
compare avec
le
troifieme , fe nomment les
.Extremes
:
le
terme de comparaifon
>
ou
celui
avec
lequel
font
c:om-paréS:,
&
confrontés l_es deux extremes
,.
fe
nomme le
Terme
111¡_oyen.
Par exemple
,
dans le premier fyllogifme précédent ;
}wmme
eíl: le
terme moyea :
m·ortel
efi un ex.treme. ;
.Ar-ijl.a-
eíl:
l'alltre extreme.
-
De meme
,
dans
le
fecond (yllogifme précéd~n:t ;
matiere·
cíl:
le tenne moyen
.,
ou le
terme de
co.mparaifon :
fiu
&.
efprit
Cont
les
deux
extremes.
·
De men}·e eneore , dans
Je
troifieme
fy
llogifme précedent,.
illu.flre J¿fmfeur de la liberté publique
,.
eíl:
le-
tenne
moyen
:–
Brutus
&
Cajjiu.s
font
un
extreme :
ayant
droit d.'étre chéús.. de$,
hons
citoyen.s
de
Rome,
eíl:
rautre
extréme.
491. REMARQUE
l.
Dan-s
tout
fyllogiíi.ne,
le
Terme
moye~
fe
trouve toujours dans c/iacune des
prém~/Jes, 6>
jamais &an.s lt1-
concltifion
:
parce
que
le
terme·
moyen
n'efi defiiné·
qu'¿t
fervir de terme de comparaifon aux- deux
extremes.,
dans.
les prémiífes;
&
qu'a
donner
lieu
d'i-nférer l'identite
OL-1
la
non-identité de ces deux extremes , dans la conclufion.
lº. Si
le premier extreme
fe
tro-uve avoir
une idcntité–
avec le terme moyen ;
&
que le fe-eond extreme ait auffii
une identite avec le meme terme moyen: on conclut
l'iden–
tité
de ces deux Extrémes entr'eux,
dans
la ~onclufion
~
qui
efi
alors une propofition affirmative.
(17).
U
O •
Si l'un des extremes indiff'éremment
fe
trouve
avoi11·
une idelhité avec le
tenne
moyen,
&
que
l'autre.
extreme:
n'ait
pas une identité avec le meme terme moyen :- en con–
dut la
non-ideruiti
de
ces de11,x Extrémes entr'eux,
dans 1~
<=onclufion , qui efi alors une
propofition
néganive.
492. REMARQUE
U. Dans tour
f
yHog~ fme ,.
les deux .Ex~
tremes
fe
irouvent
toujours
11éceffairenent dans
la
cor.clujion
::
parce qu apres les ·avoir com.parés l'u-n
&
l'autre
avec le:
terme moyen dans les prémiíf-cs, l'eíprit les compare nécef~
fairement entr'eux dans la c-ondufion ; inférant néceffaire¡.
ment de leur compara.:ifon a-vec le t,erme m·o-yen, leur. c~nver.–
nance
.ou
leur difconvenance entr'e1tx,¡
~93 :
REM.AR_QU-E
III. Dans tQut fy,llogifrne ,.
la.Conclujo~
I
I