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THÉORIE DU

RAIIONNEM!:NT:

PARAGRAP ,HE

p

R.

E

MI

E R~

L.

E

S.

Y

L

1,.·o

G l S.M E S

l

M

l;)

L

:E.

- ·488.

DÉRlNITION.

LE

Syllogifme en général,

eft un rai–

fonnement compofé

de

trois propofitions, tellemél'.!t

aífor–

ties

&

enchainées entr'elles· ; que , les

de-nx

premieres étanc

fuppofées vraies,

la

troifieme,

qui

en

découle , ou qui

en

reéfulte,

efi auffi néceífairemem: vraie ,

&

fe trouv-e une pro•.

pofition démontrée.

.

.

1°·.

Nous

flo.mrnernns

Syllogifme.s fimple.s,

ceux

qt1i

font

_eompofés d€ trois propofitions

fi:mples (

46&) , tellement

aíforties

&

liltes entr'elles ; que des. deux

premie-re-s

.-~fulte

néc-effai-rement

&

évidemment

la

t:roifi.eme :- comme·

daBs

)es deux fyllogifmes

fuivans

~

<lont

l'un

~ft

affirmatif,

&

Pautre

négatif.

·

Or A,r'iíl'e eft

hc>mme :

Or

aucune

mat'ie~e

n'efl: un efprit:'

Tout

hqmwe

efl: iuortel.

l

Le

Feu

di:

une

matiere:

1)onc

Arifl:e

efl:

mortel. Done le Feu n'dl point

un

efprit~

IIº..

On. pourroit

peut-etre

no.[llmer

Sy.l[Qgif,

n.ei

compofés,

ceux qui

renferment

quelque.

propoíition compofée,

on.

qudque

propofüion

CQ,tn·plexe. ( 4,69 ). Mais

C.es

forces

de_

fyllo.gifme~

revien.nent fon.cié-rem.en.t ,.

d.ans

ce

qui

cone;erne

· &

leur

ai:rihce

&

letirs

regle.s ,.

a.u (yllogifine

fimple.

Ainfi

SI

~omme

ils_

oe

fe

préfe_nrenr

a

la- Di~leél:ique ,

fo.us

aucun

p,oint

d~

v~1.~ fpéc;ial,

qu.i

les faífe

différe.r

cks

fyllogifm.es

[imples ; ils n\ixigent ni une d~nomination_

a.

part"

ni des.

negles

a

part-; Tel dl,

par

exemple,

ce

fyllogiGne,

Brutus

&

Caffius,

qui furent

battus

a

Philippe,

étoient

de llX

illuflres defenjéurs

de ia

Liberté publique._

·

Or tour

tlluflre d~(enfiur

de la

Li!Jml

publí1ue,

avoit droit

d'etr~

chéri

de_s

bo.ns

~itoyen~

d~

Rom~.

Done Brutus

&

Caffius

avoient

d-roit d'étre

chéris

des

hons citoyess

de Rome.

IIIQ. N o,us nommerons

Syllogifmes compliques,

certains

r~iíonnem~ns concluans,

dans

lefque1s

fe

trouve quelque

propofiti0n dont l'at-trihut n'e!l point-

abíolurnent-

&

déter–

minément appliqué au

fujet; dont l'amibut renfenn,e-

&

pré(~pr-~ q\lelque

c;hofe_,

01,1

de conditionnel , o.u

de

d'if–

jonélif:, ou -de conjonél:if , ou d'alternatif; élont ·I!atti:ihtiLt

¡net dans

le

raifonnement

ou,_

il

entre , une certaine

com–

plication, d'-i(lées

&

d'objets,

qi,ú

extgent

&

une m:irche

&

de~

,~~!(:s

~

p~rt

~

p

Q_IJf

le

r~udre

lé~i.thn.e

~

c-Qncl1.1an1~