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t.A
0IALECTIQúR.
Propo/ztioni:
·381,
ne
convient point
a
Catilina dans le degré p0fitif. La fetonde
efl:
fauífe auffi: parce que, quoique
l'Attribut d'état peuplé;
convienne
&
a
la Frartce
&
a
l'Efpagne; il ne cortvieht pas
a
celle-ci, dans le degré de comparaifon que marque la
propofition•
• 480. REMARQUE.
11
faut cependant
obferver
ici ,
que
la
Propofition comparative
peut
&
doit quelquefois etre regar-.
clée
comme vtaie; quoique l'attribut ne convienne pas au
fuj:t, dans le _degré poíitif
&
abfolu : pare~ que, 1:
U(age;
e'!
mame defpót1que d~s langues
,
a
voulu
&
a enge en
101
générale ,
e
hez tomes les
N
ations , que certaihs attribur~
puífenr erre attribués
a
un
fujet dans le degré comparatif,.
fans lui convenir daos le degré pofitif
&
abfolu .
1°.
Par exeatple, d'apres cet
üfage
univerfelleme11t rec;u
&
avoué, on dit exaél:ement,
&
fans aucune rédamarion
de
la Dialeél:ique; qu'il vaut mieux perdre la vie, qutf l'hon–
neur: quoique ce ne foit point un bien, ni de petdre la vie,
ni de perdre l'honneur ;
&
que par conféquent, la premiere
perte ne puiffe
pas
etre un bien plus grand , ou
w.n
mieux
~
par rapport
a
la feconde.
IIº.
On peut dire cependant,
en
faveur
de
l'ufage qui
a
univerfellemenc prévalu
a
c~t égard, qu'un
moindre mal
~
quand Ón efi l'léceffité
a
choifir entre deux maux 'peut erre
regardé avec raifon, comme un vrai bien, comme un plus
grand bien.
PROPOSITIONS INDÉFINI~S 1JANS L.ÉUR SUÍET;
ET RESTREINTES PAR LEUR ATTR.IBUT.
. .
481. D ÉFINITION
l.
La
Propofition indéfinie dans
fon
fujer ;
eíl: une propofition affirmative ou négative, dans laquelle
l'étendue du fujet n'efi fixée
&
déterminée par aucun des
termes qui la fixent
&
qui la déterminent dans la propofi–
tion univerfelle, dans la propofition particuliere ,
dar1s
la.
propoíition finguliere. (
éó4).
Telle efi cette propofition affir..
mative : ( les Femmes
&
les Ertfans font peu véridiques ) :
ou cette propoíition négative: ( les Anglois n'aiment pas
1~.
gouvernement monarchique ),.
I<>. La
Propofition indifinie
rient comme un certain milieu;
entre la propofition univerfelle
&
la propofition particuliere..
Mais elle approche infini1uent plus de la premiere que de
la feconde ;
&
elle fignifie que l'incomparaolement maj eure
partie de l'efpece qui en cfi le fojer, eíl: ce qu'elle affirme-
2 '
ou ce qu'elle nie. Elle revient done fonciéremenc
a
la pro~
_l)oíition univerfelle :
moyennai¡t
la
petite reílrifüon
qui ,
B
b
ij