toujour9-.reelleinetn au Sage;
&
ne convient jamais
teel•
lement
qu,au
Sage.
La,
feconde affinne de meme
que
la
Vertu,
<:>u
la
qualitld'homme vertueux,
eíl toujours
&
par•
tout un vrai. tifre de n@bleífe ;
&
qu'il
n'y
a aucúrte vraie
·. 11obleífe,
la
ou
n'exiíl:e pas la vertu.
.
U~\
Pour que cette efpece de
propofition foit
vraie;
il
faut, non-feulement
que
rartribm c0nvienne au
fu
jet, mais
~ncore qu'il ne convienne qu'au feúl fujer.
.
478.
Di,FI·NITION.
La
Propojition
réduplicative
eíl:
íme
propofiti('))a,
affirmative ou négative, dans
laquelle
on donne
une
refiri8:ion au
fujet,
pour le liflfoer
a
un point de vue
particu~ier;
&
dans laquelle
on
n'affirme la convenance
·ou
la
difconvena1-1ce de l'attribut avec le fujet, qu'autant que
le ÍU}et eíl: reíheim
a
ce point de vue paniculier.
1~.
Telle eíl cette propoíirion affirmative : ( les Talens;
en tant que
fujets
a
<lonner de l'enflure
&
de la préfomp•
tio~
,
peuvent
etre foneíl:es
a
l'homme
&
au chrétien ) :
ou cette autre
propoíition
négative:
( les Talens, en
tant que ~umieres de l~efprit, ne font jamais nuifibles
a
perfonne ).
JIº.
Pour que cette efpece de propoíition foit vraie;
i¡
faut
&
il
fuffit
que l'attribut
ait
avec le fuje~
a1uffi
r.efireint
,
&
limité
a
un
point de
vue
patticulier , la convenance ou la
difconvenance qu'énonce la propoíition.
479.
DÉFINITION
III.
La
Propofition
'compara1i11t
eíl une
propofition qui annonce , non feulement que l'attribut a
une
vraie convenance ou une vraie difconvenance avec le
fuiet;
mais encore qu'il a avec le fujet,
une convenance ou une
difconvenance auffi. gr.ande
011
plus
grande.oumoins grand·e
$
qu'avee relle autre chofe déterminé
e, ou qu'avec
r0ute
autre
chofe quelcon<}ue.
1°. Telle eft cette
propofition
affit-mativ·e: ( la vertu, eíl
plus efl:i
mable que les richeífes ) : ou cette popofition néga•
tive : (
la
per.tede la
vie,
n'eft pas
un auffi
grand.
msl
qiie.
la pene d
e l'honneur. ).
Ilº.
Pottr que
cette e(pece de propoíition
foit
vraie,
il
faut
nonfeuleme
nt quel'attribut ait réellemem avec le
{u.,.
fer,
da.nsle de~ré
pofit.if, la convenance ou la difconvenance
don
t il s'agit
da ns
la propofition ; mais encore q,u'H ait
cetteconvenance ou cette difconvenance, dans le <legré d:e
c.om...
paraifon qu'énonce la propofition.
.
; Soient,
par
exemple, ces
deux pr@poíitions
cornparatives
~
( Cicéron
éroit meillenr Citoyen que Catilina: r.Efpagne eft
un état auffi peuplé qµe la France)
!
La premiere eíl: fauífe
:
parct
que
l'
attrib11t de.
bon
Citoytn,