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155

compo -~:

«

abondants n,

«abon lant. -beau oup

n :

«

rnl

+

b ea ucoup »

dit-on re pecti ement. A quoi doit-on cette ré1,étition? pourrait-on

savoir -on ori O'ine?

J 'o e répond1·

affirmativernent.

Je croi

que

tout d 'pend du

ens primitif du m ot

z 1111,

qui. pour moi, a

ignifi '

d'abord ea u ou

aux et plu

tru·d beaucoup, nombreux.

J

me ba e

ur la valeur ºTaplúque de

;:1111

elans l'é riture

cun éiforme.

Elle

y

e t r epré entée par

~

H,

cornpo é de

f::,

et

de

Tf.

55

Le premier idéoO'ramme vaut pour «nombreux, bem1coup n.

t le

cond pom· eau.

559

Comme l'écritur

t la pensée ont du,

dan

nn principe, etr

d'accord,

il ré ulte, de

et expo é, Je sen

d'eau pom abondanc ,

(( beau oup

el'

ea u » pom

z1111.

P eut-etre

e

liquide a-t-il ymboli:;é, au commen ern nt

le 1 luri el

a

ca u e de e

goutt

innombrable .

U r

t

qnelques trace

de

;:un,

1ri dan, ce , ns dan

Jn

lan o·ue

uméri enne.

Z1111

=

z 11-11 ,

c'e t-a-dire « a.u-elle >> .

En efl'et

~·11

e· t

ea u, ama manier

de voir en

ab;:u.

oeéan, généralem nt interpreté

«mai on de la sage e n

(( maison d

ra ccroi , em nt »

<< per de la

sa.ge

, e n «per

de l'ac rois emen t

n.

660

'ette lectur ne

'accorde pa

av e le sen

juste de

abzu ,

a

du

fi gurer

a compo ilion el mati erc principale: ]' a u.

Pour cela

Homrnel a propo ' de Jire «mai son ele l' au »"

61 •

.

m

étant eau et

ab

mai ou.

Comme on le voit, pa r un h min différent, l'il1ustre ori en–

taliste et moi somme. arrivés au meme ré, Lutat.

' pendant j e cit erai

une autrP preuve.

L'écritur

unéiforme perm

t

do omparer deux va ri antes g ra-

plúque ' corre pondanle

a

o éan:

Abzu

4

Le pr mier

ig ne est.

zu,

et 1

econd

ab.

. ;

62

. lbba

Tf~~'

e t interpreté pa r Ledrain

lf

ra u, et

:=::=r~

pere de l'eau .''

63

.Ain i

.--!=l

est a.utant idéogramme de sage - e que

d'eau.

Lai sa nt

tl\111

·óté la Je ture li ttérale fnit e par Ledrn in dans

la upposition que

abba

e t mol :;umérien. et m ' m

la

onsid

'rant.

comme a . yrienn e,

uivant l'opini on

el

la maj orit · el e, aut

ur~

on–

forme

an•c Halévy, la comparai on pronve touj our

que

ablm

n'e t

pa' écrit avec el e val eur phon'tiqu

¡;;,

>:inon avec des idéogrammes.

De lout

fa c,¡on l'idéogramme el

mer doit etre pri

en

11bba

dan

sou sens direct et naturel d'eau.

En eff'et,

~ uivan[

Halévy a vient d

ü 11111 ,

au en assyrien , et

• 01

Jiommel,

S11111eri~c/ie

ele.,

110.

ü.

••• L edrnin, p. 21 . Bi·iinnow, nos. HR13, 12!1.

663

Ledmin,

p.

-4.