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que j 'ai déja dit, il résulte que clan la langue. parlée, il vaut beau–
coup, nombrem:, et dans l'écrite il signifi e tout aussi bien «beaucoup
d' eau ll que «COuler goutle a goutle>l Oll (<COmme goutte d'eau>l .
Meme au ri que de fatiguer le lecteur, j e 'vai clonner un autre
exempl e graphique pris du vocabulaire a syrien. Le verbe de eette
l aDO'll~
111 alii'
remplir ' abonder, s'écri t
r
et
r
Tf.
581
Le premier
signe e t l'i déogramme d'abondance, de orte que, dans le econd
ca
il indique
(e
abondance d'eau » clan le en cl'abondance en
général.
TI n·e t clone pas urprenant qu' eu a syrien
znnnu
el ésiguaut
pluie,
z·a11cin11
soit pleuvoir et tre pl
in,
etre
aboncla.nt.
582
Zll ,
eau,
'e t con ervé avec ses va rian te phonétiques et avec le meme ens
clan beaucoup el e langucs d'Amérique; mai j e ne puis le prouver
ma.intenaut pour ne pa' allonger exce ivement ce point. J e ferai
eulement remarquer que
.rn11,
comme particule du pluri
1,
s' mploie
aujow·cl'lmi en kechua, car par l'équat.ion
z
=
k
on obt.ient
lcww,
uffixe employé da n et idiome avec la meme valeur. "
3
11 e. t temp de continuer avec la famill e tinna. Maintenant on
peut dire que le procédé dan le pluriel du cl1 pewyau a été la meme
que j 'ai imliqué pour le umérien:
1°
abonclance,
l'an;
~º
abonelance
d'eau,
lxr7, lxo;
3° beaucoup, nombreux, a cause elu ens transféré
clonné aux elerni ers mots et l'oubli de son composant eau. Mais
il
res te le dernier terme
entlxo
=
ent
+
lxo
=
ent
+
beaucoup. Que sera
e11t ?
hu
suivaut le meme chemiu déja parcomru, j e décompose ce mot
en
en +
t;
pui j e prend
en,
comme tbeme démonstratif en
11,
et pré–
fixé
uiva.ntle caractere de la langue, de sorte que
t
e t le radical
du mot ub tan tiel. Dan ce ca j e croi qu il cloi t co1Te ' ponclre a
to, tu
til,
louc, too
58
~,
eau el ans cette famill e. Done
ent
li ttéralemeut
esi. (<elle-eau»; et l'adverbe compl et
entlxo,
«elle-eau-beaucoup ». Le
ré ultat ju tifie l'anal;y e, et prouve que Je procéclé est le meme qu e
celui qu'on a trouvé dans le sumérien.
Les nom cl'etre intelligents fonnen t le pl uriel avec le suffixe
-yu
et ceux de parenté avec
-lcwi
"
8
";
le premier provient ele termes
en
n
de la troisieme, et le second el e ceux en
b
.sumériens.
Le cluel de nom e fait en chepewyan , idiome clont j e m'oc–
cupe
w1,
avec le préfixe
na-
ou ave Je uffixe
-kxe.
"
86
On pourrait
supposer que
mikxe
signifiant deux dans cet icliome, le cluel s'est
p. 10217. Fo. scy,
Syllabaire,
n . 4.36. -
'l'n
peut. se dér i,·ei· ele
zu
pour
z
=/.:=t.
On
dit au i
n
11mérien «abune
des
camrn c/11,
tu.
oso Adam ,
p.
lfi4. Miilier, II,
p.
:1
5.
oso .Adam,
p.
16?. Miillcr,
lJ
p. 185.
PATltÓN.
l .
11