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161

que j 'ai déja dit, il résulte que clan la langue. parlée, il vaut beau–

coup, nombrem:, et dans l'écrite il signifi e tout aussi bien «beaucoup

d' eau ll que «COuler goutle a goutle>l Oll (<COmme goutte d'eau>l .

Meme au ri que de fatiguer le lecteur, j e 'vai clonner un autre

exempl e graphique pris du vocabulaire a syrien. Le verbe de eette

l aDO'll~

111 alii'

remplir ' abonder, s'écri t

r

et

r

Tf.

581

Le premier

signe e t l'i déogramme d'abondance, de orte que, dans le econd

ca

il indique

(e

abondance d'eau » clan le en cl'abondance en

général.

TI n·e t clone pas urprenant qu' eu a syrien

znnnu

el ésiguaut

pluie,

z·a11cin11

soit pleuvoir et tre pl

in,

etre

aboncla.nt

.

582

Zll ,

eau,

'e t con ervé avec ses va rian te phonétiques et avec le meme ens

clan beaucoup el e langucs d'Amérique; mai j e ne puis le prouver

ma.intenaut pour ne pa' allonger exce ivement ce point. J e ferai

eulement remarquer que

.rn11,

comme particule du pluri

1,

s' mploie

aujow·cl'lmi en kechua, car par l'équat.ion

z

=

k

on obt.ient

lcww,

uffixe employé da n et idiome avec la meme valeur. "

3

11 e. t temp de continuer avec la famill e tinna. Maintenant on

peut dire que le procédé dan le pluriel du cl1 pewyau a été la meme

que j 'ai imliqué pour le umérien:

abonclance,

l'an;

abonelance

d'eau,

lxr7, lxo;

3° beaucoup, nombreux, a cause elu ens transféré

clonné aux elerni ers mots et l'oubli de son composant eau. Mais

il

res te le dernier terme

entlxo

=

ent

+

lxo

=

ent

+

beaucoup. Que sera

e11t ?

hu

suivaut le meme chemiu déja parcomru, j e décompose ce mot

en

en +

t;

pui j e prend

en,

comme tbeme démonstratif en

11,

et pré–

fixé

uiva.nt

le caractere de la langue, de sorte que

t

e t le radical

du mot ub tan tiel. Dan ce ca j e croi qu il cloi t co1Te ' ponclre a

to, tu

til,

louc, too

58

~,

eau el ans cette famill e. Done

ent

li ttéralemeut

esi. (<elle-eau»; et l'adverbe compl et

entlxo,

«elle-eau-beaucoup ». Le

ré ultat ju tifie l'anal;y e, et prouve que Je procéclé est le meme qu e

celui qu'on a trouvé dans le sumérien.

Les nom cl'etre intelligents fonnen t le pl uriel avec le suffixe

-yu

et ceux de parenté avec

-lcwi

"

8

";

le premier provient ele termes

en

n

de la troisieme, et le second el e ceux en

b

.sumériens.

Le cluel de nom e fait en chepewyan , idiome clont j e m'oc–

cupe

w1,

avec le préfixe

na-

ou ave Je uffixe

-kxe.

"

86

On pourrait

supposer que

mikxe

signifiant deux dans cet icliome, le cluel s'est

p. 10217. Fo. scy,

Syllabaire,

n . 4.36. -

'l'n

peut. se dér i,·ei· ele

zu

pour

z

=/.:=t.

On

dit au i

n

11mérien «abune

des

camrn c/11,

tu.

oso Adam ,

p.

lfi4. Miilier, II,

p.

:1

5.

oso .Adam,

p.

16?. Miillcr,

lJ

p. 185.

PATltÓN.

l .

11