Kay sipipm tukuy kallpay:
Itaytan kunan matlykuyk1.
Kay hamp1 Inkajml, yat1ay;
1549
bis
Itaypumtajml ñopuykr.
Ollantay.
(1nkata.)
1550 Weñ1ywanm1 qasparisa,t
Kay 1\0waskaykl l1ampita
Yanan kam pat1ah mita:
Pitan ñanhinata tarlsll.J
1
Kay sonlmytan f1aslufuylu -
1555 Usutayklj y watunpaJ;
Kunanmanta wananaypa.J
'l'ukuy kallpaynu sim1ylu.
127
Cet anneau est toute ma force :
C'est pour cela queje l'ajuste ata
· main. Cette massue, sache- le bien,
est celle du roi : c'est pour cela
aussi queje te la donne.
ÜLLANTAI.
(Att
Roí.)
J'arrose de mes !armes brülantes
Cette massue que tu me donnes;
Je suis cent fois ton esclave :
Qui peut se dire ton égal?
Les libres de ,mon creur seront
toujours les liens de tes sandales;
Des aujourd'hui, tonte ma puis-,
sanee· est consacrée
a
ton service.
1547-1549
bis.
Voici le mot-il-mot de ce quatt•ain:
K.aysipipm tukny kallpay:
Cet
anueau est toute
ma force:
Itaytan
kunan
matlykuylu.
Pour cela maintenaut je te !'ajuste.
Kay llamp1 1nka,tmi, yatu1.y,
Cette
massue est Ju roi, sache-le,
ItaypunltaJmi
ñopuylu.
Pour cela aussi jete la donue.
Dans le
lor
vet•s, le gt•and pt•lltre pal'le de son anneau ou bt•acelet
(sipl)
daus lequel
selon lui, réside tonte sa fot•c:e, et le passe AOllautai. En h·aduiRaut c:e mot pat•
casq
11
e
(Helm), Tschudi fait é\'idemment un contre-sens, le grand prétl•dl ne pouvant avoit· de
casque. Ollautai
r~oit
du grand pt•étre l'auneau de celui-ci et la n1assue du ¡·oi, tous
deu:s: comme insignes d'houneur et marques d'autorité; ce qui s'acc:otxle tt-és-bien avec
la dignité de t•ewpla<;ant du roi qu'il
rc~oit
daus cette méme scéne.
Le
dernier vers
de ce quatl•ain A t•imes Cl'Oisées faisait défaut dans tous les nutres te:s:tes, en sorte
que le sens, aussi bien que la"composition, trahissait une !acune.