52~
695 Kay rurukunar1 runan
· Tukuy payman wataskaña..
lnka.
Imatan kan rikurkanki
~
ltaski.
Ollantaytas tulmy Ant1
Runakuna 'flaskirkailku.
700 Hinatan wHlakurkanku,
ftawartas llawtu kunpant1
Aysarinta,t umallanp1.
Rumi-ÑawJ.
~aytan
4ipu willasunkl.
et les n<:euds suspelidus aux .fils,
ce sont tous ses partisans.
LE
Ror.
Et to.i, as-tu vu quelque chose
~
LE MESSAGER.
On dit que tous les Antis ont fait
une grande réception
a
Ollantal.
Plusieurs racontent l'avoir déja
vucouronné du diademe royal qu'il
porte fierement sur sa tete.
ffiiL-DE-PlEE.RE.Le quipo indique la meme chose.
aux recherches des oppresseurs. <Eil-de-Pierre emploie ici la figure appelée synecdoche
en disant
kaykl!-
U
anta,
voici le t1·o'nc,
au lieu de
voici le quipo.
C'est ia partie prise
pour le tout, comme quand on dit :
Voici une voile,
pour dire:
V~ici
un navire.
695. Dans ce vers, le mot
ruru,
signifie
nreud.
Ba1•ranca lui a donné le sens de
grain de mals, en faisant ainsi entendre que le quipo était semblable
a
un chapelet et
que les grains de mals· pouvaient en faire partie.
698-702.
Mot-a-mot :
Ollantaytas tukuy
Antl
Ollanta'i
tous
des Andes
Runakuna
'hask1rkanku.
Les hommes
ont
re~u.
Hinatan
willakurkanku
C'est ajnsi
que tous racontent
ftawartas
llawtu
kunpant1
Que la tresse
du llautou
enroulée
Aysarintaj
Il
e~t
portant
nmallanpl
sur sa
tete.
Voici'le méme passage, en
rempla~ant
les inversions habituelles au quechua par la
construction franyaise :
«
Tous racontent que tous les hommes des Andes ont
re~u
Ollanta!, et qu'il porte sur sa téte la tresse enroulée du llautou.
»
Dans la
1••
Éd. de
Tschudi,
~e
vers
701
se lisait ainsi :
ccahuatas Zlaitucun panti,
ce qui •est
a
peu prés
la méme
le~on
que la nOtre, sauf que la division des mots est défe'ctueuse. Le
Zlautou
était une seule tresse longue qu'on enroulait autour de la
té
te en en faisant une espéce
de diademé. Voir
Garcildso de la Vega:
C.
·R. -
p, I, Lib: I; Cha¡i.
22.