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47
,
SunHij siminpJ hanpajml
P.~Skan
Sa
bo~~he .
entr'ouverte 'laisse
•
•
•
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1
.. ... '
-
'
•
Rit1 ·piñita..
· voir deux rangées ·de perles.
.A,sispan ho'
ll.tu;ll misk1 sama'Sf\an , · Et quand cine rit, ion haleine em·
t
630
!ruku·y kitita.
·-. · baume tout autollJ( q'elle. •
'
ILam)lu kunkanr1 hesp1_
wayllus~a
.· Sa gorge est polie comme le cris- ·
Para'fllay_rit'jil.
·tal et blanche comrrie
la
neige:
Ut~u
múnayri:u basl\f!nwan 15-uska · Ses' d·el.).x seins cliarmants res- .
Huntan' purirúL . . ..
~
semblent
a
fieux· fieurs de coton-
'
niéd~a!chement.écloses.
•
635 beh1 :q:takinn ·Uulln
-~~yñi'n-pl
., •'
, Aü seul toucllér' de sa main si
Qirllar1np_unm.:-
:~ d.~ú~é,je tr~ssaille
de pla,isir.
:Ruliaiiankuna paskaknyñinp1
· Ses- doigts ·sont•aussi blancs que
ffullunknn kubn.·
. des stalactites de glace. ·
627•13:30.
Piñ1
ne
dé~ig-ne pa~
lé collier
lu~-in~me,
comme le suppose Tschudi, mais
les gr111imÍ de pierrcs fines dont
H
est formé; c'est pourqJlQÍ nous l'avons traduit par
~rles.
Quand les grains sont d•une .autre .matiére, généralement de 'petites baies, on
l~S'
appelle
rurn.
·
"
·
631-634.
MotA mot:
ILampn
Dou¡¡;
.WWJ¡n ·
Aux~eursdecoton
kunkanr1
son ciiu est
Parañ.ayEt blanc
munaym1
· hespm
comme
cr.istal
ritm. ·
co~eneige.
bashnnwan
~avissantes
ses ·seins
Huntan
purirm
DéjA ¡¡leins;_
s'~pano_uissen"t.
wayllusha
p~li
kuska
.se¡nblal:lles
Tschudi, dans les deux: premiers vers, nona parle .d•uh cou 'mou de cristal, et de
neige blanche suspendue dans l'air:
Wayllusha,
(partic_ipe 'passé .de
wayllny,
attend1·ir)
signifie
attend1·i, adouci,
'et appliqué
'a
une súrface,·pvli. Dans le premiet•
texte·de Tschudi, on lisait
huattan,
aú lieu de
hunttan;
par
su!
te d'une faute typogra–
phique qui avait changé
n
en
a.
Faute d'avoir remarqué cela, Tschudi a traduit ce
mot•par
chaqueannée,
commes'il eút été écrit
sapahuata,avec
un seul
t,
car le
t
·de ce
mpt se prononce comme· en frailyais; maís avec un. double
tt, huatta
signifie
íle,
comme on'peut le voir dans Holguin, qui distingue parfaitement ces deux: mots. Cette
meme erreur a conduit Tschudi
a
écrire constamment dans sa 2• Éd.
htta.tta,
signi·
tiant
armée,
avec le
t
modifié qu'il emploie pour le double
tt,
ce qui est une fau'te
grave, queje n'ai encere vue dans aucun livre imprimé.
Huata
est d'un usage fré–
quent chez les ináiens, qui né l'ont jamais prononcé comme
lmatta, ile,
avec le
t
gut–
tural. Selon mon
Alphabet o-z¡echua,
j'écris
wata,
année,
et
wata,
ile.
Quicpnque a
·vu les fieurs du cotoi:mier l!écemment épanouies, appréciera la jtfstesse et la beauté de
cette métaphore. Le mot
wata,
année,
au lieu de
hrinta,-plein,
non-seulement n'y
ajoute rien, mai,s ne fait que la g9.ter. Dalj.s ce passage, la fj.nale n .de
hesp1
et de
r~tl,
éqmvant
a
comme,
et celle de
hunta,
·a.
.dé.fa.
·