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J

- ·49 ,-'-

Pikr-ltakr,

Imapa.f

~

Jtaypa.J, kaypa,t,

660 Huhman pat1ata ñ.onaypa.J.

Huh ñ.ollkryta rikunanpa.J,

Noñ.atarr mant1ananp8j.

Ollantay.

Riña kayari,

ltaywan tukuy manbasunkr

Pikr-ltakr.

665 Manan kay uyay baypa,tbu ;

An1latan ñoñ.a asim,

Anhatata,tmr h.asim ;

Lerqu kay manan noh.a,tbu.

Ima pinkullus wah.amun,

670 Karumantakaman hamun.

PIED-LÉGER.

De.quoi? D'acheter ceci, cela...

D'o:ffrir une parure

a

la petite... Et

puis, dame

!

je voudrais faire son–

ner mon argent ga donne de la

considération.

ÜLLANTAi.

Sois done brave,

Et tout le monde te craindra.

PIED-LÉGER.

Mon visage ne s'accommode

pa~

de la bravoure; toujours gai et

pret

a

rire, trop habitué

a

l'oisiveté,

je ne sa11rais froncer le sourcil.

ChuH Je crois entendre au loin

le son plaintif du ftfre.

668. Tschudi, daos sa 2• Éd., a substitué

keusu (ñ.ewsu)

a

lerqu,

tous deux mots

quechuas et presque synonymes.

hewsn

veut dire

louche,

mot déplacé daos cet en·

droit;

lerqn,

{'roncer le sourcil, regarder de travers.

Tschu~i,

avec sqn partí pris

de change1• tout ·ce qu'il n'a pas compris (et ici il avoue lui-m6me qu'il ne connait pas

ce mot) et avec son idée malheureuse de copier .Nodal, nous donne une

l~on

fautive.

Dans son Introductio11, il-a déja fait du pauvre Pied-Léger un boiteux, et maintenant

illui donne des yeux louches. Evidemment, cet auteur, qui a une certaine connais·

sance lexicologique de la langue des Incas, est complétement étranger a son génie.

En outre, le vers qu'il nous y donne, est tres-obscur, car le vl¡lrbe de la proposition

n~

s'y trouve pas.

669.

A

u lieu du mot

pinkulln,

on lit dans la

1"

Éd. de 'Tschudi-

PITO,

fifre,

et dans

la

2m•,

il a copié la

le~on

de'Markham,

pututn,

trompétte (aile avec une conque

marine.

ll est _évident que

PITO

est un mot espagnol, et pourfant Tschudi, q\li est si

sév~re

pour

m1s1,

ne l'a pas compté au nombre des hispanismes qu'il trouve dans

son premier texte. Comme le vers n'avait · que sept sylll}bes d'apres ce texte,

on voit clairement que le mot

pito,

de deux s:VJ.abes, est une variante moderne a la

place d'un

aut~·e

mot de trois syllabes qui devait se trouver dans le texte original.

Notre

le~on p~Iln,

qui a le m6me seos (fifte), nous semble plus acceptable que la

le~on

de Markham; car le verbe

wah.amny,

pleurer,

pris au figuré, selon le génie

de la langue

qu~hua,

s'applique beaucoup mieux au son du fifre qu'A celui de la trom·

pette. Il est vra1 que le vera 416 est contraire a cette assertion; mais nous croyoos

que tous les

guechuistes

s'accorderont avec nous pour trouver ce verbe, la aussi, un

peu déplacé. Les verbes

ñ.apar1y,

crier,

et

tOjyay,

¿clater,

seraient plus accepta–

bles pour exprimer le son du

pututn.

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