Ollantay.
Ñohatafla
mas~awankn;
Hakn, ñawpar1y.
Pik1- ltaki.
Ayh~}pajh.a
ñohan kam.
- 50
ÜLLANTAi.
Sans doute on
es~
a
ma recherche ;
Partons, marche en avant.
PIED-LÉGER.
.Quand
il
s'agit de fuir, j'en·suis.
SC:ENE V.
Méme décor que pour la scéne III.
LE ROl PACHACOUTIC, <ElL-DE-PIERRE, puis un MESSAGER.
Inka Paflakutlj.
Ollahtaytan
mas~aflim
:
675 Manan payta tarmkuhn.
Riñayñ1ym1 pufln-pufln,
Paypm llojllata tarim.
Riknnkihn hay runata
~
LE ROl PACHACOUTIC.
J'ai fait chercher Ollantai partout
Personne n'a pu le rejoindre.
Lacoleredontmon cceur est plein
doit déborder sur lui.
L'aurais- t u rencontré1
b'73.
Le verbe
kay,
~tre,
signifie aussi, sans avoir- besoin d'aucun suffl:l:e, comme
on le voit dans
ce
vers,
~tre
bon
d
quelque chose.
Dana ce passage, Pied:Léger dit que,
pour
ce
qui est de fuir, il est trés-eapable. Le verbe
kay
a la m@me
for~e
au vers
668,
ou Pied-Léger, en le faisant suivre de la négation
manan,
dit :
4
Je ne suis pas ca–
pable de froncer le sourcil. "
m.
Tschudi a traduit ce vera :
4
Je trpnve en lui un torrent "• ce qui est parfaite–
ment littéral, mais ce qui prouve aussi que cet autéur ne connatt pas cet idiotisme,
qui, en quechua, s la valeur que nous lui donnons dans notre trsduction.
Trou11er un
torrent
veut dire métaphoriquement:
.A.11oir l'occasion de se liwer
d
un julte accé1
de
colbe.